compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Marché nocturne

Marché.jpeg

Le monde des ouvriers, des paysans, des salariés, des chefs ou patrons d’entreprises locales, des auto-entrepreneurs, des artisans, des commerçants, des sans emploi, des jeunes et des personnes âgées du pays où je vis et y connais des gens, des familles avec enfants…

Ce monde là, oui c’est le mien, celui dont je suis et appartiens ; et je l’exprime ici avec une certaine gravité empreinte de fierté ; c’est le monde qui pour moi compte, le monde qui est celui de millions de gens en France, dans chaque région, dans les villes et les campagnes ; c’est le monde que je soutiens et apprécie pour ses valeurs, pour ses générosités, pour ses capacités d’accueil – en dépit parfois, des défauts, des « choses moins louables » qui peuvent être ceux de quelques uns (ces quelques uns étant je le pense, minoritaires dans l’ensemble…

Ce monde qui est le mien, dont je fais partie en tant que « témoin et obsevateur (et chroniqueur) de mon temps », de cette époque, de ces années vingt du 21ème siècle…

C’est en me rendant le vendredi 8 août 2025 aux étangs de La Chapelle devant Bruyères où se tient en juillet et en août cette année tous les vendredis de 18h à 23h, un marché nocture, très fréquenté – par bien sûr les gens du pays environnant mais aussi par les vacanciers des campings proches – en écoutant la musique diffusée par un animateur et ses appareillages de sonorisation, en regardant tous ces gens, toutes ces familles, évoluant autour des stands et des étalages, ou attablés mangeant et buvant, riant et conversant… Que j’ai pris conscience, une « conscience aiguë » dis-je, de mon appartenance à ce monde là…

 

L’autre monde – dont je ne suis pas – c’est celui dont l’environnement, dont les ambitions, dont les projets de vie, dont les relations, dont les réalisations, dont les moyens financiers, dont les possessions, dont les activités… Sont à mille lieues du monde des ouvriers, des paysans, des salariés, chefs ou patrons d’entreprises locales, des auto-entrepreneurs, des artisans, des commerçants, des sans emploi, des jeunes et moins jeunes, des familles avec enfants du pays… Et je ne me sens ni envieux ni solidaire de cet « autre monde » si éloigné du monde auquel j’appartiens…

Cet « autre monde » qui ne fréquente pas les machés populaires, les campings, les manifestations festives locales, mais plutôt les « hauts lieux » - les tribunes, les plateaux de télévision, les scènes les plus en vue, les grands hôtels, les paradis touristiques équipés pour recevoir une clientèle friquée et exigeante…

Cet « autre monde » qui est celui des orgueilleux, des prétentieux, des hautains, des méprisants, de ceux et de celles aux apparences trompeuses, qui nous « emberlificotent » puis nous laissent tomber - « mine de rien » ou brutalement…

 

 

Écrire un commentaire

Optionnel