… Par une sorte d’optimisme qui n’est peut-être pas « si déraisonnable que cela », je prête à l’Intelligence Artificielle, le pouvoir de découvrir, sinon des talents particuliers d’un tel d’une telle dans un domaine ou un autre ; du moins de faire apparaître, de rendre visibles un certain nombre de personnes de bonne volonté , et de contribuer ainsi à la réunion de ces personnes de bonne volonté, et, ou talentueuses dand tel domaine… Dans les réseaux sociaux, de telle sorte que dans le temps d’une génération, la société toute entière finisse par être impactée dans un sens qui n’est point celui des concepteurs dirigeants décideurs et définisseurs de l’ordre actuel du monde… Et qui eux, font de l’Intelligence Artificielle le vecteur de leur projet d’une société dé-démocratisée et formatée, nivelée, conditionnée…
Tant que tu parleras sur Internet, de ta vie, de tes projets ; tant que tu t’exposeras toi et avec tes proches, tant que tout ce que tu fais sur internet alimentera le « schmilblic » et sera « neunœillisé »… L’optimisme demeurera déraisonnable…
Alors, quitte à être « neunœillisé », profilé, sois-le, autant que tu le peux, dans le sens qui n’a pas été prévu et qui, assurément dérange les concepteurs dirigeants décideurs et définisseurs de l’ordre du monde – autrement dit les maîtres du monde…
Oui c’est vrai : l’IA qui « ferait mille fois mieux » qu’un Bruno Cocatrix des années 1960 ! Pourquoi pas ? Du coup, les maîtres du monde, ils « en prendraient plein la gamelle » !
… Bruno Cocatrix, né le 4 août 1910, décédé le 1er avril 1979, directeur de salle de spectacle Français, du temps de son « règne » - si l’on peut dire – fut, durant les années 1950 et 1960, un « découvreur de talents » par l’intermédiaire de quelques producteurs de chansons et de musique… Par exemple Jacques Canetti qui a lancé Jacques Brel…
De même qu’en musique et chanson, il y avait aussi dans ces années là, de 1950 jusqu’en 1980, en littérature – roman, essai, poésie, nouvelle, et toute production d’écriture – des « découvreurs de talents » grâce auxquels un auteur nouveau pouvait intérésser une maison d’édition telle que Gallimard ou Le Seuil…
Depuis le début du 21ème siècle, il n’y a d’autres découvreurs de talents que ceux des réseaux sociaux dont Youtube surtout…
En fait ce ne sont pas des personnages à proprement parler, qui font le « buzz » sur les réseaux sociaux mais les abonnés, les inscrits, les « followers » qui, par leur nombre plus ou moins important, te donnent de la visibilité…
Car sans « followers » t’es un zéro !
Et les « followers », explique-moi comment on les obtient ? Sinon, par effets de mise en scène de sa personne c’est à dire par des « scoops » ou par des « storie’s » qui sont relayés et « likés » ; tout cela dans un « ordre de culture » qui fédère ces « followers »… Et il est évident que si tu n’es pas dans cet « ordre de culture » avec ce que tu postes au vu et au su de tout le monde, tu n’as aucune chance de faire le moindre « buzz » que ce soit sur la Toile !
Autrement dit le talent, ou la « facture » ou encore la pertinence, ce qu’il y a de vrai et d’authentique dans ce que tu produis et qui déroge par rapport à « l’ordre de culture en place »… N’est absolument et hélas pas loin s’en faut la « priorité des priorités » !
… À moins que l’Intelligence Artificielle, si d’un côté elle « avale tout » et « n’importe quoi » comme cela est prévu et a été planifié par les « maîtres du monde »… D’un autre côté elle se révèlerait « découvreuse de talents » et ouvrirait la voie à un « ordre de culture » différent de celui qui existe actuellement…
… Toutefois, il faut le reconnaître, notamment pour Youtube (un peu moins sur les autres réseaux sociaux) le talent « entre tout de même en ligne de compte » dans un Ordre de culture « plus complexe et moins injuste » qu’il ne paraît…