compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

références

  • Aux cheek-points les visas d'entrée

    Une vie, somme toute « ordinaire » - et même « très ordinaire »… Jamais New York, l’Amérique qui fait rêver avec le canyon du Colorado, Los Angelès, la Californie … Et encore moins Shangaï, le Cameroun et Beijing-Pékin… Jamais non plus de grandes capitales Européennes ; juste une fois le soleil au dessus de la tête par 5 degrés de latitude au nord de l’équateur et le soleil de minuit 5 degrés au dessus de l’horizon par 71 degrés de latitude nord…

     

    Un parcours scolaire qui s’arrête à une première C dans un lycée de province, un travail de pure exécution sans véritables responsabilités, et des mondes – ceux des artistes reconnus ou en vogue, des écrivains, des intellectuels et des personnalités des plateaux-télé, de tous les personnages qui font l’actualité « qui compte » - qui sont  des mondes étrangers  à ce citoyen lamda qui un jour « s’envolera dans les étoiles » à peine suivi des quelques regards suivant le sillage de sa toute petite loupiote disparaissant au bout d’à peine un millième de parsec dans l’immensité du cosmos…

     

     

    Une culture générale – peut-être plus « étoffée » si l’on peut dire en quelques domaines pouvant être comptés sur les doigts d’une seule main – acquise sans Bac, sans formation universitaire, sans obtention du moindre diplôme « référent », sans avoir passé ni examen d’admission ni concours d’entrée… Juste par de l’observation, par de la lecture d’ouvrages (un peu, tout de même au dessus de « ceci ou cela pour les nuls »), par du vécu (« l’école de la vie au quotidien )… Une culture générale ainsi acquise, dans le monde où l’on vit, de visas d’entrée, de références obligées, de rayonnement acquis autour de soi, de cent mille followers sur les réseaux sociaux, de youtube et compagnie… Que vaut-elle cette culture ?

     

    Y’a plus en 2025 de « monstres sacrés » mais il y a des flopées, des myriades, des essaims de « zélites » dont beaucoup ont été dans ces écoles où le citoyen lambda à la vie très ordinaire n’a lui, jamais été…

     

    Le web « y a été pour quelque chose dans cette affaire là »… D’autant plus que l’Intelligence Artificielle avec « tout – tout- tout accessible dans la minute même » et tous ces murs où tout le monde écrit quelque chose dessus – ou y colle son image- ou encore toutes ces scènes -écrans où tout le monde se dandine en chantant musiquant… Ont très largement contribué à infinitiser les « zélites »… D’où la disparition des « monstres sacrés »…

     

    Une vie, somme toute ordinaire… Mais ce qui n’est peut-être pas « si ordinaire que ça », c’est quand sur le chemin qu’on suit « de traviole » on est délibérément passé à côté des « cheek-points » où l’on délivre les visas… Et des grandes voitures des grands camelots…

     

     

  • Coup de balai !

    ... Il vient, à plus grands coups sourds que l'on ne croit dans le coeur, dans la pensée et dans le ressenti de bien des gens ; comme une révolte qui gronde, qui enfle et qui, si elle est encore dispersée, inorganisée et souvent isolée ou inexprimée, n'en porte pas moins en elle une force, un courant et une direction...

    Il faut, tout bonnement et tout simplement – et peut-être avec brutalité et détermination, pousser hors de la scène tous ces acteurs qui aujourd'hui encore, bardés de références, diplômés en tout genre et dont les poches regorgent de tickets d'entrée, ne nous amusent plus, nous lancent les mêmes salades, encaissent les royalties et polluent les esprits...

    Certes, reconnaissons tout de même qu'il en est, de ces acteurs, de quelque talent qu'ils soient, aussi propres que des sous neufs... Mais bien sûr, aussi “autorisés” que les autres...

    Autorisés”! Voilà donc le “maître mot” lâché!

    N'attendons plus l'autorisation! Montons nous mêmes sur la scène, nous, les pestiférés, les exclus, les non référencés, les “mots écorchés”, les voix éraillées, les “ceus's qu'ont quèk chose à dire aux gens”, et que les gens ont envie d'entendre enfin...

    Dehors les “bien pensants”, les “cul-bénis”, les “toujours applaudis”, les “bêtes de scène”, les dédicaceurs au kilomètre, les “encensés” des Médias, les autorisés de quelque “calibre” qu'ils soient... Dehors à coups de pied aux fesses, et montons, nous, sur la scène, prenons, nous, la parole! Nous, les “ceu's qu'on n'écoute jamais, qu'on ne lit jamais, qu'on n'autorise jamais, qu'on ne fait jamais passer sur aucune scène si petite soit-elle! Et que l'on gratifie de condescendances et de sourires “troudebalesques”!

    Il faut “changer la donne”, exclure les Autorisés, virer les bêtes de scène, sortir les hôtesses d'accueil au visage caramélisé et au rouge à lèvres pétant autour d'une bouche en anus de pigeon, se passer du “oui/oui c'est entendu” de Monsieur le Maire pour l'accès à la salle...

    Occupons le terrain, la salle, la place, la rue, la scène! Nous, les Non Autorisés! Et que deux ou trois “Scaramouche” de ci de là parmi nous, aillent dans nos rangs pour prendre par la main les comédiens, les artistes, les poètes, les penseurs de demain, et les poussent eux, sur la scène!

     

    ... Les actionnaires à la ruine et les autorisés aux latrines !