compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La violence endiguée et dirigée

Au fil des millénaires et des siècles écoulés, et à plus forte raison de nos jours, la violence qui, aux origines suivait ses voies naturelles dans le monde des humains ; a été peu à peu endiguée, dirigée… Elle a fini par perdre beaucoup de ce qu’il y a de naturel en elle…

L’on casse aujourd’hui des écoles, des centres culturels, des magasins… Parce qu’en ces lieux où l’ on bénéficie « en principe » de ce qui nous est nécessaire, de ce dont on profite, l’on s’en sent exclu, inaccessibles que ces lieux sont devenus aux plus démunis et plus généralement à la partie la moins favorisée de la population dans un pays, dans les villes et jusque dans les campagnes…

Alors on casse, on détruit.

 

Mais on ne casse pas ce qui nous oppresse, on ne casse pas ce qui nous déshumanise, on ne casse pas ce qui nous domine, ce qui nous vole, ce qui nous trompe…

On casse des épouvantails que l’on fait surgir dans le paysage, les épouvantails sont toujours faits avec des vêtements et des coiffures d’emprunt choisis parmi ceux d’ entre eux qui se voient le mieux et de plus loin…

Les épouvantails sont plantés dans le paysage par ceux qui endiguent et dirigent, afin que tous si possible se précipitent sur eux et les brûlent…

Et tous en effet s’y précipitent.

 

On casse des écoles, des centres culturels, des magasins, des voitures, des maisons, des équipements de toutes sortes tels que par exemple du mobilier urbain…

Mais… Comment ferait-on pour casser des « icônidoles », pour casser du rap auquel on ne comprend rien parce ça «  scandevocifère à toute vitesse à un rythme cœurdepieuvrique, pour casser de la médiocrité relationnelle, pour casser de la nov’ culture, pour casser des modes de comportement et d’ habillement… Sans « faire de morale », rien qu’avec du vocabulaire (quel vocabulaire d’ ailleurs?)…

 

Les Ordres sont divers (ils ne l’ont jamais été autant de nos jours) mais, aussi divers qu’ils soient, ils sont tous suivis avec le même empressement, le même « fanaticangoûment », le même « followorisme »…

Si certains de ces Ordres sont des mondes inaccessibles aux plus démunis, aux moins favorisées des populations… D’autres Ordres sont aussi des mondes inaccessibles aux personnes qui n’ont pas le nez dans le vent…

Pour casser des écoles on se sert de barres de fer… Mais comment s’ y prendrait-on pour casser du rap, pour casser des « icônidoles » ?

 

 

Les commentaires sont fermés.