compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Vers une littérature uniformisée et aseptisée

    Qu’est-ce que cette tendance actuelle et nouvelle, à encourager la création littéraire, dans la recherche d’un « style parfait », soutenue par des applications spécialisées dans le « coaching littéraire » autrement dit l’aide à l’écriture, des tutoriels en ligne, et tous ces outils que sont les intelligences artificielles génératives ?

     

    Rappelons que la technologie – en un mot pour définir la technologie : la Machine – n’enfante pas par elle-même ce « bébé » qui serait une œuvre de littérature sous la forme d’un roman, d’un essai, d’une biographie, ou de toute autre catégorie de production écrite et ou imagée…

     

    La Machine est le produit de l’intelligence humaine, mais de l’intelligence humaine mise au servive des géants de l’économie de marché, autrement dit des dominants et des décideurs, formés dans les écoles et dans les universités les plus « cotées » dans le monde ( aux USA et en Chine notamment)…

    La Machine est donc « programmée » selon ce que doit être et surtout doit devenir l’Ordre du Monde…

     

    Toutes les publications générées par de l’intelligence artificielle mettent en évidence (mais cette évidence est sciemment occultée) une gestion de données humaines triées, sériées, organisées et normalisées, tout cela afin que soient produits par les uns et par les autres (d’abord ceux qui « rayonnent » et ensuite « tout un chacun » autant que possible) , des textes et des œuvres « innovants »… Mais en fait – et de fait- ces textes, ces œuvres ainsi produits, ne sont que du « recyclage en continu » de la littérature, de telle sorte que le « recyclage » fasse illusion et passe pour de la création…

     

    Dans l’Ordre du Monde qui est un Ordre marchand dont les bénéficiaires principaux sont ceux qui « détiennent les clefs et le pouvoir » et « accessoirement » ces autres bénéficiaires que sont les consommateurs en capacité d’acheter, de s’abonner (autant que possible jusqu’à 6 milliards d’humains sur notre planète)… Ce qui se vend le mieux en littérature – romans, essais, récits – c’est « ce qui ne heurte personne » - ou qui à la limite heurterait de manière à ce que cela passe comme le fil par le chas d’une aiguille à coudre, le chas fût-il très étroit…

     

    D’où la nécessité que les robots, que les tutos, que les coach, que les IA, que les écoles, que les universités, que les formations, que les enseignements, que la diffusion des informations, que les modes de vie et habitudes de consommation des gens partout dans le monde… Soient programmés pour produire « à la chaîne » (mais avec l’illusion de l’originalité du maillon)… De… L’aseptisé !

     

    ET… « tant qu’à faire » - parce que les concepteurs de la Machine ont tout prévu - pourquoi pas du « non aseptisé qui aurait un petit rien de vent en poupe… De temps à autre…