… Dans la plupart des ouvrages historiques qui traitent dans le détail telle ou telle période, par exemple de Georges Minois « La guerre de cent ans » et « Histoire du Moyen Age » ; et de Christian Petitjean « Louis XIV »… La principale difficulté lors de la lecture de l’ouvrage, c’est celle de la succession tout au long du récit, d’innombrables noms et titres de personnages – souvent des nobles – difficulté également associée à la complexité des intrigues, des situations, des rapports de relation, d’alliances, etc. …
Si la lecture de ces ouvrages peut permettre de conserver en mémoire une « vue d’ensemble » et laquelle « vue d’ensemble » peut, en soi, constituer un support ou un « réservoir » de connaissances sur lequel s’appuyer lors d’un entretien avec des personnes de notre connaissance intéréssées… Il n’en demeure pas moins que, quasiment jamais l’on ne parvient à préciser, de mémoire, le nom et le titre de tel ou tel personnage, ni non plus, à reconstituer exactement le déroulement de l’intrigue, du rôle et de la place des personnages dans telle ou telle situation, drame, affaire… de telle sorte qu’involontairement, on fait des erreurs, des confusions…
Un « réservoir » ou un « support » de connaissances acquises, que l’on a pu se constituer par des lectures, par tout un travail de recherches, se trouve d’autant plus et mieux « valorisé », acquiert d’autant plus et mieux une « fiabilité et une crédibilité »… S’il est associé ou inhérent à une « culture intuitive en soi » qui, par sa sensibilité, par sa faculté de projection, de capacité analytique, parvient à demêler « au mieux » le vrai du faux (le faux n’étant pas « à proprement parler » vraiment du faux, mais de l’interprétation)…
Il est certain, absolument certain, que « avoir beaucoup lu d’ouvrages », que « avoir effectué de nombreuses recherches » et « avoir eu souvent recours aux moteurs de recherches sur internet, voire avoir eu recours à l’Intelligence Artificielle »… Ne fait pas pour autant une Culture ! … Parce que la vraie question qui se pose – et que d’ailleurs l’on devrait se poser mais que l’on occulte- c’est de savoir ce que l’on va faire de l’acquis, du « réservoir » de connaissances », de la manière dont on va transmettre, partager, échanger…
Parce que… Si c’est pour « faire comme la grenouille s’évertuant à devenir aussi grosse que le bœuf », cela n’a rien de convaincant, ni de fédérateur et ne contribue pas à l’évolution de la civilisation, de la pensée, de l’intelligence humaine (tout cela procédant d’une intelligence naturelle dans un ordre « universel, cosmique et intemporel)…