… Me vient l’idée qu’en matière de recherche généalogique, les indices apparaissant de temps à autre (Généanet) provenant de personnes ayant fait des recherches et trouvé un ascendant… Plus ils sont lointains dans l’arbre d’ascendance, nombreux et bien détaillés -surtout lorsqu’on sait que dans les régions Nord et Est de la France entre 1618 et 1648, les ravages, pillages et destructions de la guerre de trente ans ont anéanti bien des traces, notamment les registres paroissiaux, des documents écrits… Et plus en conséquence ils révèlent, ces incices, à quel point les gens ayant effectué des recherches sont des gens qui accordent de l’importance à ce qui les rattache à leur histoire, à leurs origines ; sont des gens aussi, qui dans leur quotidien de vie, s’efforcent d’aller au fond des choses, au-delà des apparences ; et ont disons « une vision du monde, de la relation avec leurs proches et leurs connaissances, une capacité de réflexion, un sens du travail et de l’effort… Tout cela « plus développé » si l’on peut et ose dire, que bien d’autres personnes (la majorité en somme, des gens aujourd’hui dans le monde, dans la société où l’on vit)…
Autant je découvre de temps à autre dans ma généalogie de Généanet (plus de six cents personnes dont quelques unes depuis avant la guerre de trente ans (donc première moitié du 17ème siècle) des indices précis, détaillés et avec des liens avec d’autres indices et anciens (du 18ème siècle)… Autant en revanche « mille fois hélas » des indices me manquent, ne me parvenant jamais, concernant des personnes d’une branche familiale où cela s’arrête pile vers les années 1880 voire même 1900… (Après plus rien, rien de rien)…
Et, quant à devoir se résoudre à effectuer des recherches dans les registres d’état civil numérisés de tel ou tel département, si tu n’as pas au moins le nom de la commune pour la personne recherchée, s’il faut passer en revue tout le département, des milliers de fiches numérisées à éplucher une par une, des heures et des heures et des jours et des jours de recherches sans succès… Alors tu es forcé d’abandonner…
Dans la famille de mon grand-père maternel, par exemple, passé les parents de mon « papé » c’est « la nuit et le brouillard »… (Département la Gironde dont Bordeaux – bonjour le nombre de fiches d’état civil à faire défiler en pure perte pour essayer de trouver l’ascendance de la maman de mon papé!)
Aucun indice de ce côté là ne me parviendra jamais : j’imagine qu’un certain Jean Michel qui était dans les années 1950 à Bordeaux, fils d’une fille d’un frère de mon grand-père, un garçon désagréable genre gâté pourri très capricieux qui a dû devenir adulte puis « rassis » et « vieux » un personnage « insipide » sans aucune profondeur d’âme, n’aura fait, ce Jean Michel, la moindre recherche généalogique (ça doit pas être sa préoccupation dans la vie) …
Et il en est de même du côté d’une autre branche de ma famille : des jeunes ados qui se foutent pas mal du « vieux tonton » dont ils ont vaguement entendu parler, et qui jamais de leur vie ne feront de recherche généalogique…
C’est sûr : pour des recherches dans les archives départementales d’état civil – quand elles sont numérisées- il faut au moins une base de données connues à savoir le nom de la commune et la période sur environ une dizaine d’années afin déjà d’éplucher les tables décennales…
Généanet c’est bien pour les indices… Mais comme je dis « les indices ça dépend de la bonne volonté de ceux qui font les recherches, de leur personnalité, de leur caractère… Il est évident que les indifférents il ne faut guère compter sur eux (et les imbéciles, les arrogants, les accros de l’apparence, les matuvuïstes et autres « crétins » et « égos démesurés » et « smartphonés jeuvidéoïsés joujoux amuse merde à gogo » encore moins ! (bras d’honneur au passage à ces derniers)…