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La transition écologique

Dans la vision, dans le projet, dans ce qui est déjà accompli en partie, dans ses perspectives et dans les décisions qui sont prises, tout cela de cette vision, dans l’Ordre de pensée tel qu’il est aujourd’hui du monde – en particulie de la France, du Gouvernement de la France, de chacune des différentes composantes de la société Française, ainsi que dans la vision qui celle de chacun de nous à sa manière selon ses vues… Et si l’on la confronte, cette vision Française, à la vision qu’en ont les autres pays du monde, notamment de certains de ces autres pays « moins engagés »…

 

Il est évident que la transition écologique a un prix, un prix considérable, c’est à dire non seulement un coût financier élevé mais aussi et surtout un coût en développement et en pression exercée d’activité humaine, parce que c’est toute une économie de marché, tout un mode de vie – consumériste – à revoir, à orienter différemment, ce qui suppose, pour ne pas dire impose, d’avoir recours à de nouvelles technologies, à de nouveaux matériaux, à de nouvelles procédures , et d’envisager en l’acceptant et en s’adaptant, un mode de vie différent, notamment en ce qui concerne l’alimentation d’une part, et les produits de consommation courante dont nous nous servons, d’autre part…

 

Il est évident aussi que la transition écologique coûte davantage, financièrement parlant, aux populations moins favorisées en revenus… À moins que ces populations ne bénéficient d’aides du Gouvernement (ce qui n’est pas ou n’est plus « à l’ordre du jour… D’ailleurs si c’était le cas, le coût financier général de la transition écologique se verrait forcément accru… )

 

Toujours est-il que la pression exercée par la nécessaire activité humaine en vue de la transition écologique – surtout exercée cette pression, dans l’urgence – ne peut que peser, encore davantage de ce qu’elle pèse déjà, pour notre planète avec ses huit milliards d’humains…

Autrement dit, le « remède » c’est celui d’une « chimiothérapie lourde » pour retarder l’issue fatale d’un cancer déjà bien avancé !

Il « eût fallu » concevoir et mettre en place la transition écologique dès avant les années 1980 et ainsi, l’étaler sur un plus grand espace de temps…

 

Reste à savoir si la société autant en France qu’ailleurs, dans les années 1960, 1970, aurait été en capacité de commencer une transition écologique…

Et d’ailleurs si cela avait été le cas, dans quelle mesure et dans quelle finalité et dans quelle dimension auraient évolué : la technologie, notre mode de vie consumériste, nos besoins, nos habitudes prises ?

 

Le coût financier – d’un ensemble d’activités relatives à la transition écologique – ainsi et surtout aussi, le coût en effort et en création de nouvelles industries, de nouvelles entreprises de fabrication, de nouveaux matériaux – de construction, d’emménagements environnementaux, d’objets et appareillages, et de véhicules de transport (individuel et collectif, et de marchandises) … Le coût encore, que nécessite le changement de mode de vie au quotidien autant pour chaque personne que pour une société toute entière… Tout cela c’est ce que l’on appelle de l’investissement…

 

Or, tout retour sur investissement (le bénéfice attendu) implique de la durée dans le temps avant que ne parvienne le résultat espéré, et en conséquence une période pendant laquelle il faut comme on dit « ramer », accepter de devoir supporter, souffrir des maux que l’effort entraîne (« on n’ a rien sans rien »)…

 

Dans le cas de la transition écologique, le coût en poids et en pression d’activités humaines afin de combattre les effets du changement climatique – effets sur la santé, sur la biodiversité, sur les sols, sur l’air que l’on respire- s’inscrit dans une urgence accrue, du fait que « le temps nous est compté » et que, forcément, dans une telle urgence, le bénéfice attendu est non seulement inexistant dans l’immédiat, mais à contrario il fait défaut, de telle sorte que l’investissement dans la hâte se révèle contreproductif…

C’est la raison pour laquelle je « compare » l’effort d’investissement pour la transition écologique dans l’urgence – notamment – et entre autres- avec la voiture électrique nécessitant l’utililisation de « métaux rares » pour les batteries… À une « chimiothérapie lourde » qui retarde une échéance fatale…

 

Œuvrer pour la transition écologique ou ne pas œuvrer ? C’est à dire œuvrer dans l’urgence puisque nous n’avons plus la durée devant nous, ou ne pas œuvrer ou encore, seulement essayer de ne pas aggraver ? C’est là, le dilemme…

 

Quoique l’on fasse ou ne fasse pas, la vie (les êtres vivants et les végétaux), si on l’assimile à un immense organisme de trente et quelque milliards de composantes… Sur Terre ou ailleurs… Est en tant qu’immense organisme, d’une immense intelligence naturelle, « cosmique », universelle… Qui a « tout prévu » : ses venues, ses développements, ses déclins, ses disparitions, ses renouvellements, tout cela relié et se succédant selon des cycles ou dans des périodes de temps qui ne sont pas de l’échelle de la vie humaine ni non plus de l’échelle de la vie de n’importe quel être vivant…

 

La vie vaincra toujours, tant que durera l’univers ; nous savons, par exemple, que sur notre planète la Terre, à la fin de l’époque du Cambrien (la plus ancienne période de l’ère primaire le Paléozolique) vers -490 millions d’années, eût lieu la première (et plus grande) disparition des espèces vivantes et des végétaux qui ont existé sur la Terre en millions d’espèces différentes entre – 1,9 milliards d’années et – 490 millions d’années… Soit 98 % des êtres vivants… Et que la vie s’est de nouveau développée à partir des 2 % restants…

 

 

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