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L'esclavage

« L’esclavage n’a jamais été aboli, il a seulement été élargi pour y inclure tout le monde » [ Charles Bukowski ]

 

En fait – et de fait- l’esclavage a été aboli par des traités et par des lois (notamment en France en 1848)… Sauf que l’abolition – officielle- est un leurre et qu’elle masque par le texte de loi, une « pratique moderne, contemporaine, déguisée, de l’esclavage…

 

Ce sont les besoins inhérents au consumérisme depuis ces années que l’on a appelées « les trente glorieuses » accrus, de plus en plus diversifiés, mondialisés, créés, encouragés par les promoteurs d’une consommation de masse, par les ordonnateurs et par les gestionnaires de cette consommation de masse dans un marché économique devenu planétaire… Qui ont entraîné, causé, et pour ainsi dire « légalisé » et « officialisé » une forme d’esclavage différente de celle qui existait depuis l’Antiquité Egyptienne, Grecque et Romaine…

 

Cependant, il y a encore des pays dans le monde – dans le monde Arabe notamment et aussi dans quelques autres pays qui ne sont pas « terre d’Islam » mais « terre de chrétienté » où l’esclavage existe sous la même forme que dans les sociétés de l’Antiquité et du Moyen Age.

 

Dans la forme d’esclavage moderne et contemporain notamment dans des pays dits développés dont la France, le travail de chacun et dans toutes les activités – industrielles, commerciales, agricoles, administratives, productrices de services, n’est reconnu et considéré, que dans la mesure où il pérénise et entretient la capacité à consommer, du plus grand nombre possible…

 

Autrement dit le travail n’est pas reconnu, n’est pas considéré – dans le monde contemporain- en tant que « valeur » (valeur humaine)… Le travail est ainsi aujourd’hui rétribué selon des dispositions en vigueur prises par les autorités dominantes dans tel ou tel pays… Ou plutôt par ce que l’on appelle « la loi du marché » qui, tout comme la Charia ou Loi de Dieu, est au dessus de la loi des Hommes, des chefs, des gouvernants, des textes de la loi civile…

 

De surcroît – ce qui « n’arrange pas les choses » - le travail est vu, subi, ressenti par beaucoup d’entre nous, comme une contrainte, mais pas ou plus comme une activité générant de la relation, du lien social, et qui donne du sens à notre vie au quotidien au milieu et en présence des autres…

En revanche – et c’est bien là le problème de notre époque – si le travail n’est pas reconnu, ou si mal ou si insuffisamment considéré, si mal ressenti et si peu payé (le minimum possible en fonction des dispositions et pratiques dans tel ou tel pays) … Le produit financier des placements en Bourse, de la plue-value des capitaux, des dividendes d’action, par le gain acquis, prime sur le gain acquis par le travail…

 

Et l’Héritocratie » a remplacé la « Méritocratie » ; les clubs privés, les communautés de privilégiés, ont grippé les mécanismes de l’« ascenseur social »…

Sous les Pharaons des centaines de personnes tiraient à la corde le Grand Sphinx de pierre ; et dans le monde du 21ème siècle « on tire le Dada par insertion de la carte bleue dans le terminal de paiement – au mieux – et « au moins mieux » on « bouffe du poulet brésilien et on achète un téléphone à carte »…

 

 

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