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Robots et algorythmes

Depuis que l’Intelligence Artificielle s’invite dans notre quotidien de vie, pour répondre à des demandes que nous formulons, de recherche de ceci de cela ; depuis que ce sont les algorythmes qui, en entités et en mécanismes, à la place des humains, gèrent, modèrent, filtrent, incitent, suggèrent, exploitent en un temps très bref de l’ordre de la seconde, des milliards de données stockées et enregistrées dans les « Data »… Il se passe cette chose « étrange » et, pour ainsi dire « surréaliste » et « aberrante » : ce sont des robots qui demandent à des personnes – donc à des humains – de prouver qu’elles ne sont pas, ces personnes humaines, des robots, lors d’une demande d’accès depuis un ordinateur, un smartphone, une tablette, à un site, à un réseau social, à une communauté d’internautes, à une bonne partie de tout ce qui figure présent sur le Web, accessible mais avec ce « feu vert » qu’est une autorisation d’accès sous la forme d’un petit espace rectangulaire (zone de saisie comportant une case à cocher à côté de « je ne suis pas un robot »)…

Et, si le fait de cocher la case « je ne suis pas un robot » ne suffit pas ; si, pour l’accès tu n’inscris pas un code en 6 chiffres censé avoir été reçu par SMS sur ton smartphone ou par e-mail… Alors c’est que l’algorythme a été comme une serrure de sécurité dont tu n’as pas la clef…

Et, une fois entré, ayant obtenu l’autorisation, encore faut-il se conformer à des règles, à des chartes, à des conditions d’utilisation (dont certaines de ces conditions peuvent néanmoins être définies selon des choix personnels), à des « standards » (des politiques en vigueur, de cadrage, de modération, de filtrage)… Tout cela comme « mis en équation en algèbre » et donc « mis en algorythmes »…

Sauf que dans le filtrage, dans la modération, dans le «laisser passer » ou dans le « retiré », les robots et les algorythmes n’étant pas des cerveaux humains, n’ayant pas de « morale » ni d’affect ; bloquent, signalent, d’une manière bien plus arbitraire que ne le feraient des modérateurs humains…

 

La liberté d’expression – du « commun des mortels- est ainsi encadrée, régulée, conditionnée, par les robots et par les algorythmes en entités ou en mécanismes d’intelligence artificielle ; lesquels robots ou « entités et mécaniques non humaines » ont été conçus, élaborés, développés, et mis en application, par les ingénieurs et par les chercheurs (qui eux sont des humains) œuvrant au service des dominants (des « maîtres du monde »)…

 

Le but avéré d’une robotique exerçant son pouvoir sur les activités humaines – et les remplaçant en partie voire en totalité – c’est au final et pour les générations futures d’humains (à commencer par les générations présentes) – de rendre peu à peu robots les humains dans la plus grande majorité d’entre eux, et de vaincre, en les affaiblissant, en les contrôlant, en leur ôtant le pouvoir qu’ils ont encore, leurs résistances…

 

C’est la raison pour laquelle les penseurs, les écrivains, les artistes, les poètes, les intellectuels et les scientifiques ; et que, au-delà de tous ces derniers, toutes les personnes faisant preuve dans leur quotidien de vie d’un minimum de « bon sens des choses », de réflexion, de pensée… Auront de plus en plus de mal dans l’avenir, à faire entendre leur voix et d’être en mesure de résister…

 

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