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  • Festival International de Géographie 36 ème édition 2025 Saint Dié Vosges

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    Vendredi 3, samedi 4 et dimanche 5 octobre 2025 ; 344 intervenants dont des géographes, des écrivains, des journalistes, des sociologues, des scientifiques, des professeurs d’histoire et de géographie… 300 conférences débats tables rondes ouvertes au public réparties en divers lieux de Saint Dié…

    Entre 40 000 et 50 000 visiteurs, cette année 2025 les salles de conférences et de débats ayant été remplies à quasiment 100 %, les files d’attente d’entrée plus longues que l’an passé en 2024… Dont deux jours samedi et dimanche sous la pluie… Quelle « forêt allongée de parapluies ! »…

     

    Outre les conférences débats et tables rondes, il y avait aussi tout comme chaque année depuis 1990, les ateliers, les expositions, le salon du livre, l’espace gastronomie, spectacles et cinéma.

     

    Personnalités invitées pour cette 36 ème édition de 2025 : Valérie Masson-Delmotte directrice de recherche au CEA et climatologue, Eka Kurniawan écrivain Indonésien, Raphaëlle Bacqué grand témoin du FIG 2025 journaliste et écrivain.

     

    Pays invité l’Indonésie – un territoire -état République unitaire, immense archipel de milliers d’îles s’étendant de part et d’autre de l’Equateur sur 5120 km en longueur d’ouest en est et 1760 km en largeur du nord au sud, 276 millions d’habitants…

     

    Je me suis posé la question de l’hébergement de tous ces intervenants venus de divers lieux éloignés – de Saint Dié, de la France – ainsi que d’ailleurs, de tous les visiteurs venus de diverses régions assister durant trois jours à ce festival…

    Pour les personnalités invitées, les intervenants principaux ( les « sommités ») j’ai supposé que le « Régal » (l’hôtel restaurant le plus « sélect » de Saint Dié) doté de salles de réunions, de suites et de nombreuses chambres, et de tout ce qu’il faut pour accueillir des groupes ; pouvait recevoir les « sommités »… Mais n’ayant tout de même pas la capacité d’héberger pour deux nuits et trois jours, 344 conférenciers géographes, professeurs et intervenants venus de loin… Lesquels devaient je pense, loger en chambres d’hôtes dans les environs de Saint Dié…

    Et quant aux simples visiteurs des diverses régions de France, ils ont dû certainement devoir effectuer plusieurs mois à l’avance des réservations de chambres d’hôtel, de maisons d’hôtes, de gîtes…

     

    J’imagine le Grand Ecrivain Indonésien Eka Kurniawan président invité du Salon du Livre, débarquer à l’aéroport de Mulhouse Bâle, vol direct depuis Jakarta, louant pour trois jours une voiture (peut-être avec chauffeur) afin de se rendre de l’aéroport de Mulhouse Bâle jusqu’à Saint Dié et … « Grande vedette du Régal » avec une suite lui ayant été allouée – pour lui-même et ses collaborateurs et ou collaboratrices… J’imagine le cuisinier en chef du Régal concoctant à son intention un « menu typiquement vosgien »…

    Soit dit en passant, la photo sur grande affiche du « Grand Ecrivain » Indonésien Eka Kurniawan, le représentant avec des lunettes de soleil et un sourire laissant apparaître de belles dents bien blanches, « ne met pas spécialement en valeur à mon sens, ce Grand Ecrivain Indonésien qu’est Eka Kurniawan » - à moins que de lui-même il ait choisi d’être ainsi représenté (ce qui dans une certaine mesure « serait dans l’ordre des choses de ce monde en matière de look »)… Rire…

     

    Quelques « remarques » ou « observations » - si l’on veut – auxquelles de ma part je me suis livré :

     

    Pour la qualité accoustique des lieux et salles de conférence, à part la salle Yvan Goll (le « quartier général » en quelque sorte, du FIG) et la salle située au sous-sol du musée Pierre Noël, qui elles ont la meilleure qualité d’accoustique ; la plupart des autres salles n’ont guère trop une bonne qualité accoustique en particulier à la cathédrale où se tient l’entretien du Grand Témoin : même avec des prothèses auditives, à la cathédrale je me demande comment font les gens tout à fait éloignés au fond, pour comprendre ce qui se raconte…

    Quant aux « cafés géographiques » lieux forcément exigüs où règne une presse « dos à dos collé » et où il faut « consommer » de surcroît, là je suis « très sceptique »… D’autant plus que les intervenants s’expriment en manipulant un ordinateur dont on a du mal à apercevoir ce qui s’affiche sur l’écran… Chaque année donc, je « boude » ces « cafés géographiques »…

     

    D’autre part, les années où règne un magnifique soleil sur un ciel bleu avec des températures aoûtiennes, avec les terrasses de restaurant en extérieur, c’est l’idéal pour accueillir le plus de monde possible, mais lors des festivals pluvieux comme celui de cette année 2025, l’on voit entre 11h 45 et 14h des gens s’agglutiner dans les entrées des divers restaurants de Saint Dié, sans avoir le « bon sens » de regarder, avant d’entrer, par la vitre, si toutes les tables sont occupées – ce qui est le cas mais les gens poussent quand même la porte d’entrée et se pressent, pensant pouvoir être placés… mais doivent repartir « voir ailleurs »…

     

    Et puis, encore, c’est quand la conférence est terminée, que la salle se vide, que tout le monde se rend aux toilettes « prises d’assaut » bien évidemment !

     

    L’Indonésie étant un pays où la religion musulmane domine en grande majorité, il est « réconfortant » de voir que les femmes indonésiennes ne sont pas voilées à l’exception de quelques unes que l’on peut compter sur les doigts de la main, ce qui laisse penser que l’Islam en Indonésie est un Islam évolué très différent de celui des pays du Maghreb et du Moyen Orient…

     

    Ce que j’ai pu observer aussi, c’est que durant ces trois jours de centaines de conférences et débats en divers lieux – plusieurs dizaines de milliers de personnes tout de même c’est pas rien- il n’y a pas eu un seul « incident fâcheux », d’autant plus que certains sujets abordés étaient « très sensibles et très susceptibles de déboucher sur des polémiques » mais tout cela s’est déroulé sans la moindre violence, sans la moindre agressivité, sans le moindre comportement excessif de qui que ce soit, et avec considération de points de vue divers…

     

    Quelques thèmes de conférences, débats, tables rondes :

     

    - Pouvoirs, innovations et territoires : le boom des Data Centers et de l’IA, où fut évoqué l’énorme quantité d’énergie nécéssaire au fonctionnement de ces grandes centrales de données, et leur fragilité et les risques liés à ce qui pourrait perturber gravement leur fonctionnement…

    Soit dit en passant, les anciennes civilisations – Inca, Maya, les cinq empires du monde Egéen Mycènes Hittite Egyptien Mittanien Babylonnien de -3000 à -1200 – entre autres- ont existé sans Data Centers, sans Internet et sans numérique informatique, et tel dans le monde Egéen états et empires reliés et connectés entre eux (moyens de transport et de diffusion de ces époques du passé, avec tablettes d’argile, traités de commerce, échanges, cultures, politique, etc. )…

     

    -Les montées de l’extrême droite en Europe

    L’historique et l’évolution des partis d’extrême droite en France notamment et ailleurs en Europe a été très bien démontré et analysé, mais en revanche pas un mot sur les grands patrons et sur les milliardaires que les partis d’extrême droite soutiennent tous en vérité en faisant semblant d’être « pour le peuple ».

     

    -Militantisme, activisme et contre-pouvoir

    Où furent évoquées de nouvelles et émergentes formes de mobilisations citoyennes plus ou moins reliées entre elles et agissantes et faisant entendre leurs revendications dans des débats publics, des réunions, des associations… Mais dont le poids et la pression accrus ne remettent pas pour autant en cause le pouvoir exorbitant des « maîtres du monde »…