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Journal - Page 38

  • Perdu(e)s de vue

    Quel est le meilleur moyen, le plus efficace et qui peut donner des précisions exactes, de retrouver par une recherche ne nécessitant pas un temps trop long ou des investigations multiples (et incertaines), une personne dont on n’a plus de nouvelles, sachant que cette personne, forcément laisse des traces sur le Net ?

     

    Il n’y a pas de réponse simple, précise, édifiante, fiable, appropriée, déterminante… Seulement tel ou tel lien relatif à l’activité qu’a pu avoir un jour ou l’autre cette personne…

    Il y a l’homonymie, avec parfois des images ou des photos qui « pourraient laisser croire que... », des similitudes troublantes… Et parfois même oui, tu tombes sur la personne (par exemple sur Facebook) mais le dernier post de cette personne date de 2 ou 3 ans et elle n’est visible que par un « avatar »…

     

    Il y a encore chacun des réseaux sociaux en lequel la personne recherchée peut figurer, mais si tu n’es pas toi-même inscrit sur ce réseau – Facebook, Instagram, Tik-Tok… Tu n’auras pas accès à ce que cette personne poste – à moins de t’inscrire mais encore faut-il que cette personne ait rendu public visible par tous, ce qu’elle publie…

     

    Il y a encore, « Copains d’avant » et tous ses équivalents, ou encore, aussi, les avis de décès du genre « Libra Mémoria » et autres, mais quelle galère la recherche dans un département et par année ! (Si cette personne « n’est plus de ce monde »)…

     

    Il y a les annuaires mais là on entre dans l’aléatoire, surtout du fait que le numéro de téléphone de la personne est sur la liste rouge…

    C’est donc difficile de retrouver une personne « perdue de vue », ou qui est « peut-être morte », ou encore avec laquelle on a eu un différent ayant occasionné une rupture de la relation (pour savoir – par simple curiosité- ce que cette personne a pu devenir, notamment si « l’on ne la porte plus dans son cœur » ou « si l’on ne lui souhaite pas de bien vu son comportement qui nous a offusqué »)…

     

    Au point où en est l’Intellignce Artificielle dans sa technologie de développement et de production de résultat attendu, d’enregistrement, d’analyse, d’utilisation de milliards de données… C’est étonnant qu’il n’existe pas encore, à la portée de chacun, une espèce de « super-copilote » permettant de retrouver n’importe quelle personne ayant laissé des traces sur le Net un jour ou l’autre, soit des traces suffisamment exploitables et accessibles, exhumant ainsi du « maëlstrom » cette personne dont apparaîtrait nettement ce qu’elle est devenue…

     

    Les « qui t’ont claqué leur porte au nez », les « qui t’ont encensé et applaudi pendant des années pour un jour te sortir brutalement de leur cosmos », les « qui t’ont fait avaler des ronds de chapeau », les « dont les comportements t’ont hérissé »… C’est vrai qu’on aimerait bien savoir ce qu’ils sont devenus, si la « chienne du monde » a pu se coucher sur leur paillasson – ce qu’en général on « souhaite sans le souhaiter quoique... » (pour ne pas dire qu’on le souhaite vraiment et fortement)…

     

    Tous ces moralisateurs – censeurs – modérateurs de forums et leurs cliques d’embizouqué(e)s entre eux et de bien dans l’ordre de la Charte du forum, horrifiés des saillies irrévérencieuses d’un certain Yugcib, tous ces empêcheurs de tourner en rond et de donneurs de coups de bâton…

    Le Yugcib en question, précipité « au fin fond des enfers » par chacun de ces personnages inamicaux, n’ a que son écriture pirate pour les évoquer à sa manière, tel l’enfant qu’il fut et qui agaçait les lapins de son arrière grand-mère dans leur cage avec une longue baguette effilée passée au travers du grillage (le lapin, furieux, tapait de ses pattes arrière, blotti dans le fond de la cage)…

     

     

  • Le paysage artistico culturel

    Ces Grands Esprits, ces figures emblématiques, ces monstres sacrés, ces pointures, ces bêtes de scène…

    Si l’on veut… Comme l’on a pu les qualifier, comme l’on a pu les sentir, les percevoir, les vénérer, les suivre…

    Qui se sont produits sur des plateaux de télévision, sur des scènes ; qui ont défrayé la chronique, irrévérencieux, iconoclastes parfois pour certains d’entre eux mais de toute manière talentueux – tous …

    Et qui aujourd’hui ne sont plus dans l’actuali-paysage des télés, des radios, des grands quotidiens régionaux et des magazines les plus lus, du théâtre, du cinéma, de la littérature, du dessin, de la peinture…

    Faut-il désormais en ces années vingt du 21ème siècle, aller les chercher – car à mon sens ils existent sûrement – sur les réseaux sociaux, sur Youtube… « Héros du Jour – ou de la saison ou de l’année »… Plébiscités par des milliers de « followers », marqués de « kilo-likes » ?

    Ou faut-il les débusquer, les découvrir « par la grâce » de la « mécanique » des algorythmes et de l’intelligence artificielle des moteurs de recherche et des « mots clés », qui finissent, à force, de propulser leurs productions, en tête de pages de liens ; les faisant ainsi sortir de l’obscurité, ou du « marais » ou de la « poussière ambiante de millions de petits grains que la lumière solaire rayonnant soudain dans l’espace d’un salon ou d’un atelier, rend visibles mais visibles tous ensemble en un poudroiement en forme de fines chevelures ?

    Car telle est aujourd’hui, la vertu de la « liberté de tous à se produire »… Ou à -dis-je- « s’exister »… Et « que les meilleurs gagnent, c’est à dire ceux et celles qui remportent et les followers et les likes… Et donc le « pompon du manège universel de la taille de la Terre entière », de Youtube, et des réseaux sociaux les plus utilisés…

    La vertu de la liberté de tous à se produire qui s’est substituée à la vertu de jadis qui était celle de parvenir à se faire découvrir et promouvoir par les « capitaines » de la scène publique…

    À tous se produire, à « poster » à faire sa « story », le « paysage » a changé de dimension : il s’est élargi à l’infini mais réduit en un espace aux contenus sans consistance et aux couleurs délavées…

    Le « paysage » s’est « festivalé », « boutiqué » et au mieux il a fait Musicalarue, Francolies ou Eurokéennes entourés de campings géants… Et au « moins mieux » il a fait les « Rave-parties » dans de grands champs en jachère d’agriculteurs…

     

     

     

  • Thierry Ardisson

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    Dans les années 1999, 2000 et jusqu’en 2005, souvent le samedi soir vers 23h il m’arrivait de regarder « Tout le monde en parle » de Thierry Ardisson…

    Je n’étais point, cependant, loin s’en fallait, un fan de l’émission ; mais lorsque « On n’est pas couché » de Laurent Ruquier a succédé – après 2005 – à « Tout le monde en parle » de Thierry Ardisson, j’ai trouvé que cette dernière « se situait à mon sens, une gamme en dessous et que Laurent Ruquier « ne faisait pas autant le poids question de ne point faire dans la dentelle, que Thierry Ardisson…

    C’est donc avec disons « un certain regret » - empreint de nostalgie et du souvenir d’une « toute autre époque que la nôtre », que j’ai appris la disparition – je n’aime pas prononcer ou écrire le mot « décès » - de Thierry Ardisson ce lundi 14 juillet 2025…

    « Un certain regret » dis-je…

    En fait, je suis bouleversé, bouleversé oui, parce qu’un personnage de cette trempe, aussi iconolaste, d’un tel regard qu’il portait sur le monde, les gens, les comportements, etc. … Notre époque n’en fait plus !

    « Ce soir nous n’avons pas invité » (Tout le monde en parle)… Suivaient cinq ou six personnages bien ciblés défrayant la chronique : un massacre dans les règles de l’Art !

    Avec « On n’est pas couché » c’était le « flop ten »… (moins convainquant à mon sens, quoique…)

    Mais dans « On n’est pas couché » ce qui m’horripilait c’était cette courte et fugace séquence de prise de vue en gros plan des chaussures de l’invitée, de l’invité avançant sur le tapis avant de s’asseoir dans le fauteuil en face de Laurent Ruquier et d’Eric Caron… (Un signe que l’époque venait de changer – bling-bling oblige, et effets spéciaux)…

     

    En 2005 lorsque j’ai créé mon site « Yugcib » - le 16 avril 2005 pour être précis… Dans une rubrique intitulée « quelques lettres » (que dans ma vie j’ai écrites à des personnes en particulier) …

    Voici, reproduit ici, la « lettre ouverte » que j’ai écrite à Thierry Ardisson, au printemps 2005 :

     

    Monsieur Thierry Ardisson, le roi de « TOUT LE MONDE EN PARLE », qui pète le feu, beau comme un dieu, iconoclaste, arrogant, décapant...

     

    Je n’aime pas votre émission. Enfin, ce n’est pas que je l’aime pas…Mais vous me faites rire.

    Et quand on rit vraiment, la vulgarité, ça passe comme une lettre à la poste... Enfin "presque"...

    Vulgaire et iconoclaste votre prestation du samedi soir, dis-je ?

    Plutôt tordue à dire vrai...

    Très franchement, moi qui ne suis ni un auteur connu, ni un personnage du « Show biz », être pourfendu, retourné comme une crêpe sur votre plateau de télévision devant quelques millions de nos concitoyens de tous bords et de toutes tendances, j’en crèverais de rire.

    N’ayant rien à perdre et rien à gagner, autant se faire assassiner en beauté… Et être avalé comme Tricatel dans la gueule grande ouverte de « tous les coups sont permis »… Si je devais être un jour l’un de vos invités.

     

    Cher monsieur Ardisson qui pète le feu beau comme un dieu…

     

    Je concocte actuellement une oeuvre iconoclaste intitulée "Grand Hôtel du Merdier"...

    Si l'on peut toutefois appeller "oeuvre" un torchon pareil !

    Mais quel torchon !

    Sans sombrer pour le moins du monde dans le narcissisme, j’en crève de rire à chaque paragraphe.

    Pour ce bouquin là, cher monsieur Ardisson beau comme un dieu, je ne chercherai jamais un éditeur.

    Il est impubliable.

    Il sent trop la merde.

    Il ne respecte rien.

    Y’ a des mots qui sont pas dans le dico, et qu’il est hors de question d’appeler pompeusement « néologisme ».

     

    L’ écriture est devenue enfin pour moi cet espace de liberté dont j’ai toujours rêvé.

    Un espace de liberté…Absolue.

    Et dans cet espace là, l’on y peut tout être, tout faire, tout dire…

    Qui n’écrit que pour plaire ou distraire n’est qu’un artisan de l’écriture. En « liberté surveillée et plus ou moins médiatisée ».

    En ce sens, il faut des écrivains, des poètes, d’excellents chroniqueurs, comme il faut des ébénistes ou des forgerons.

    Lorsque l’écriture devient vraiment un espace de liberté, l’on n’a que faire de la reconnaissance, des préséances, des académies et des salons.

    Voilà, cher monsieur Thierry Ardisson beau comme un dieu !

                       Et bien sincèrement… Parce que si vous saviez ce que je dis dans mon entourage, de ces « sentiments » qu’on torche au bas d’une lettre !

     

    Vingt ans plus tard j’ajoute ceci à cette lettre :

     

    Cher monsieur Thierry Ardisson tout comme vous dans mon enfance, j’arrachais les ailes aux mouches…

     

    76 ans.. L’âge que j’avais en 2024… Cher monsieur Thierry Ardisson, passé ce 14 juillet 2025, je te survis au moins un an de plus… Au delà « on verra »…

    Tu va nous manquer… Enfin tu vas manquer à « certains »…

     

     

  • Le troupeau

    Le troupeau qui est celui des hommes regroupés, en circulation ou parqué, se laisse mener ou garder par les bergers que recrutent les maîtres d’exploitations de domaines, les maîtres de l’Ordre Etabli…

    Les masses d’individus sont intellectuellement stériles dans leur ensemble, ou d’opinions et de culture conditionnées et formatées dans le sens de l’Ordre Etabli…

    Mais le troupeau ou les masses cependant, sont faits d’individus qui, isolés, ou pris chacun à part, lors d’une relation privilégiée, inhabituelle et dépendante d’une situation particulière en laquelle une connexion peut s’établir ; deviennent des interlocuteurs… Mais cela ne veut pas dire pour autant que la relation sera facile et que la connexion aura un impact durable…

     

     

  • L'Iran des Mollahs

    L’intrusion, la fixation et le renforcement des groupes et communautés islamiques en France et en Europe – qui constituent de véritables « têtes de pont » ; ainsi que les réseaux d’espionnage, d’influence et de nuisance de l’Iran des Mollahs depuis 1979, en Amérique du Nord et Europe – jusqu’à des assassinats perpétrés en France en Europe, aux USA et au Canada d’Iraniens exilés et dissidents du régime des Mollahs (mais pas seulement)…

     

    Minimisé, relativisé, nié même, ou tenu pour fantasme par des partis de Gauche sinon même par des partis de la Droite taditionnelle républicaine et du Centre – ou « instrumentalisé » par l’extrême droite qui en fait « fabrique de la peur en montrant le feu qui brûle réellement » … Est bien une réalité dans le monde d’aujourd’hui et ainsi, le terrorisme (les attentats terroristes de jihadistes) que l’on a connu à Paris en 2015, à Nice en 2016 et dans d’autres villes et capitales européennes jusqu’en 2022/2023…

    Le terrorisme islamiste s’inscrit désormais dans une dimension différente et élargie, dans la mesure où il ne se limite plus à des seuls attentats contre des personnes en un lieu particulier, mais où il s’attaque à nos infrastructures de communication, de gestion, de fonctionnement, de rouages essentiels, à nos entreprises industrielles et commerciales, à nos centres médicaux et hôpitaux, à nos écoles, à nos universités…

     

    La peur – ou la crainte – est une émotion naturelle à tous les êtres vivants lorsqu’ils se sentent en danger ou menacés… Cela, c’est une réalité… Naturelle, intemporelle…

    Mais l’instrumentalisation – ou l’utilisation de la peur – se fonde bien sur la réalité d’un danger, d’une menace (le feu qui brûle, bien visible)… Mais aussi sur une autre réalité qui, elle, se construit, comme le font les partis d’extrême droite en agitant un épouvantail – de l’islamisme, de la délinquence et de bien d’autres choses que beaucoup de gens déplorent- dans un dessein de domination, de renforcement d’autoritarisme, de restriction de libertés, d’encadrement et de condtionnement des populations rendues soumises et obéissantes, empêchées de résistance ; et dans le dessein également, de convaincre le plus de personnes possible qu’un régime démocratique n’est pas celui qui convient le mieux pour la société…