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Journal - Page 36

  • Petite histoire d'immigration fiction

    C’est un vieux couple l’un et l’autre encore valides mais n’étant plus guère en très bonne santé physique, il a lui 82 ans et elle 79, demeurent à l’écart d’une bourgade d’un millier d’habitants, en pleine campagne au bout d’un chemin récemment goudronné menant à cinq habitations, maisons anciennes plus ou moins rénovées dont la leur…

     

    Un matin en ouvrant leur porte d’entrée donnant en façade de leur maison sur le chemin d’accès et une partie du terrain attenant, ils trouvent assis par terre un jeune enfant âgé d’environ un an, abandonné intentionnement devant leur maison…

     

    Récemment un groupe de migrants venus de quelque pays du Sahel Africain, du Moyen Orient, d’Afghanistan, de plusieurs dizaines de personnes dont des familles avec enfants, dans un mouvement soudain accru de vagues migratoires, s’est installé dans un campement aménagé de caravanes anciennes, de tentes et de baraquements en planches et tôles, à proximité de la bourgade… Ainsi que d’autres groupes aux abords de localités environnantes…

     

    D’autres gens du village et des localités voisines, dont notamment un couple de trentenaires avec trois enfants demeurant dans une maison d’un lotissement, l’homme et la femme tous deux travaillant à quarante kilomètres de chez eux et étant dans leur maison seulement les week-ends (du lundi au vendredi ils partent à 7h le matin et reviennent vers 20h, les trois enfants gardés et menés à l’école par leur voisine) … Ont trouvé devant leur porte de très jeunes enfants de migrants abandonnés intentionnellement… Une vingtaine en tout, déposés devant des habitations…

     

     

    Les associations locales ont bien essayé de s’organiser afin de s’occuper de ces enfants de migrants – et de leurs parents, tous très démunis, sans toit et manquant de tout – mais en face d’un tel afflux de ces migrants, elles n’ont pu en incapacité et en absence de moyens, « faire face »… D’autant plus que des mères, désespérées, de très jeunes enfants tous à peine âgés d’un an, se sont résolues à abandonner leur enfant en espérant que, déposés devant des maisons de gens du village, ils seraient accueillis et pris en charge…

     

    le vieux couple, lui 82 ans et elle 79, n’a pas la capacité de s’occuper et de prendre en charge l’enfant abandonné devant chez eux ; ils vivent sur des pensions de retraite de moins de mille euros, ne sont pas en bonne santé et cet enfant « tombé du ciel » est un « énorme pavé dans la mare de leur vie »… Ils attendent qu’il fasse nuit, afin d’aller perdre l’enfant dans la forêt voisine (la pensée étant venue à l’homme -vite refoulée tout de même- de tuer l’enfant avec une barre de fer et de l’enterrer dans le jardin)…

     

    Le couple de trentenaires qui travaille à quarante kilomètres, a trois enfants et n’est à la maison que le week end, n’a pas, lui non plus la capacité de s’occuper et de prendre en charge un enfant de plus (comment s’organiserait-il?)… Il décide de conduire l’enfant trouvé devant chez eux, dans leur voiture, dans une localité située à une centaine de kilomètres de chez eux et de le déposer sur un parking de supermarché, placé dans un carton…

    Durant le trajet l’enfant se souille et salit la banquette arrière de la voiture et crie par moments comme un petit goret… Quand il est déposé dans le carton sur le parking du supermarché, il a du caca sur lui…

     

    Un autre couple de retraités celui là plus jeune, de l’une des bourgades environnantes où se sont installés des groupes de migrants, demeurant dans une vaste maison entourée d’un hectare de terrain, décide d’accueillir sur son terrain une famille d’Afghans de sept personnes – le père, la mère, trois filles et deux garçons de 2 à 14 ans – et met à disposition de cette famille une grande tente Queshua, et le robinet d’eau extérieur, et aménage une cabane de toilettes (toilettes sèches)…

    Il veut bien, sur ses pensions de retraites « confortables » aider financièrement cette famille mais ce qu’il ne veut surtout pas, parce que ni l’homme ni la femme n’est un passionné de cuisine ni ne se voit deux fois par jour faire à manger pour sept personnes ni non plus ouvrir sa maison et son intérieur à ses « invités » - pour cause de mode de vie et de culture trop différent – ce qu’il ne veut surtout pas donc, c’est « partager sa vie, son intimité, ouvrir en grand sa maison », ça non, hors de question…

     

    Un couple d’homosexuels hommes trouve un matin devant l’entrée de son logement dans un petit immeuble au centre du village, un bébé de 6 mois, qu’il considère « tombé du ciel et faisant leur bonheur » du fait que depuis 3 ans il « bataille » pour adopter un enfant…

     

    Cela dit, en ce qui concerne en France, en matière de nationalité française, le « droit du sol » ; qui stipule que tout enfant de parents étragers né en France acquiert automatiquement la nationalité française jusqu’à sa majorité 18 ans ; encore faut-il que l’enfant né ait été déclaré à la mairie par son père, ou sa mère ou un témoin… Or, qu’en est-il d’un très jeune enfant, un bébé âgé de 6 mois par exemple, ou un très jeune enfant d’à peine un an, qui a été trouvé par des habitants demeurant dans une localité en France ? Un enfant visiblement abandonné dont on ne sait qui sont les parents, le père ou la mère, et venu d’on ne sait où ? Car de toute évidence, cet enfant n’a pas été déclaré à la naissance…

     

    Est-ce que des dispositions d’adoption – spécifiques- existent dans ce cas, celui de la prise en charge d’un enfant trouvé dont on ne sait d’où il vient, rien de ses parents : prend-t-il alors la nationalité française ?

     

     

     

  • L'humanisme en face de la violence abjecte, ça ne marche pas!

    Benyamin Netanyaou qui était chef du Likoud en 2006, avant d’être premier ministre d’Israrël à partir de 2009 – sauf durant une courte période entre 2021 et 2022- a intentionnellement contribué à l’arrivée du Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza le 25 janvier 2006…

    Avant cette date du 25 janvier 2006, c’était le Fatah, une formation politique laïque, qui se trouvait au Pouvoir à Gaza ; une formation qui n’était ni islamiste jihadiste ni terroriste quoique combattant Israël…

    L’on peut dire que le Hamas a été en quelque sorte, l’« œuvre » de Benyamin Netanyaou qui a permis au Hamas de renforcer son autorité et de s’imposer aux Gazaouis…

    Avec le Fatah, Benyamin Netanyaou craignait qu’un état palestinien soit créé, c’est pourquoi il a « préféré » le Hamas qui lui, avant de vouloir un véritable état palestinien, n’avait pour principal objectif que celui de prendre le pouvoir sur un peuple soumis et racketté et islamisé… (Mais cela dit, le Hamas lui aussi, à présent, est pour un état palestinien qu’il veut gouverner avec droit de vie et de mort sur ses « sujets »)…

    Benyamin Netanyaou n’est donc pas, dans la situation où se trouve Israël actuellement, le premier ministre « idéal »…

    Sans aucun doute une politique différente (celle d’un combat contre le Hamas « plus ciblé » et donc « qui aurait affecté un peu moins durement les Gazaouis ») aurait-elle pu être appliquée par un autre gouvernement que celui de Benyamin Netanyaou…

    Cependant, comment combattre le Hamas dans la bande de Gaza, sachant que les activistes armés du Hamas se fondent dans les populations locales de civils, d’hommes, de femmes et d’enfants, terrorisés, islamisés, rackettés ; tous conditionnés depuis leur enfance, par le Hamas au pouvoir, dans la haine des Israéliens ?

    Les Israéliens, qu’ils aient pour gouvernement celui de Benyamin Netanyaou ou qu’ils en aient un autre ; et d’ailleurs quelle que soit la tendance et la sensibilité politique de chaque Israélien, de leur Gauche jusqu’à leur extrême droite et à leurs religieux ; font afin de se défendre – chacun d’eux et leur pays, leur société – ce que n’ont pas fait les Occidentaux en Afghanistan durant 20 ans contre les Talibans (qui eux aussi, tout comme les combattants assassins du Hamas, se fondaient dans les populations locales, dans les villages, les villes, les campagnes, les montagnes) … Autrement dit ils ont fait le choix d’un combat qui forcément ne peut qu’affecter les populations locales…

    Les Talibans ne seraient jamais arrivés au Pouvoir en Afghanistan si l’on avait « vitrifié » avec les armes les plus « radicales » toutes ces caches, toutes ces grottes, carvernes, abris dans les montagnes, ainsi que ces villes et villages dans lesquels ils se mêlaient à la population…

    Qu’a -t-on fait après le 6 juin 1944 en Normandie, pour éliminer les nazis solidement retranchés dans les villes de Caen et du Havre ?

    Qu’a-t-on fait pour éliminer les mêmes nazis au pouvoir dans leur propre pays l’Allemagne, mêlés aux populations de Dresde, de Berlin, de Hamburg, de partout en Allemagne ? Sinon par des bombardements et en « rayant de la carte » des villes de plus de cent mille habitants ?

    En face des Islamistes tels ceux du Hamas, du Hezbolah, des groupes jihadistes, des Mollahs d’Iran ; en face des Russes de Poutine, en face des Talibans, en face des ennemis de l’Humanité les plus acharnés, les plus terrifiants, les plus fanatisés, tous fondus dans les populations locales… Et propagandistes de la haine et du meurtre, et des parties de population qui les soutiennent, les aident, les financent – de leur bon vouloir ou par soumission acceptée – il n’y a pas d’humanisme possible, pas de dialogue, aucun de ces ennemis de l’humanité ne peut être un interlocuteur…

     

    Cela dit, cette réalité – si dure, si intemporelle – de l’incapacité de l’humanisme en face de la violence et de la brutalité… Est- elle une fatalité ? Est-ce que c’est cela le destin de l’espèce humaine ?

    Avant même d’espérer, de croire, de rêver, d’imaginer, de concevoir… Et de commencer, de tout juste commencer à agir mû par l’espérance…

    Se poser cette question « est-ce une fatalité »… C’est -peut-être déjà – comme une « porte qui s’entrouvre »…

     

     

  • Domination, possession, territoire

    Certes oui, cent, mille fois oui, la Russie de Vladimir Poutine c’est l’agresseur et c’est aussi un danger pour l’Europe et pour le monde libre, nos démocraties, notre mode de vie, notre sécurité (ça fait 80 ans qu’on n’a pas connu la guerre – au sens de destructions considérables et de combats meurtriers faisant de nombreuses victimes – en France sur notre sol dans nos villes et nos populations)…

     

    Mais il est une réalité « de toujours », aussi ancienne que le Paléolithique Supérieur du temps des Sapiens que furent les Solutréens puis les Magdaléniens ; une réalité qui est celle non seulement de l’Homme mais de tous les êtres vivants : c’est celle de la nécéssité territoriale et de l’espace vital…

    Donc oui, la Russie actuelle de Poutine, mais encore la Russie des Soviétiques de Staline, et avant la Russie des Tsars…

     

    Et… Que dire… Du Royaume de France du temps des rois, de la Rome antique, de la Grèce et de l’Egypte anciennes, des Hittites, des Mycéniens, des Babyloniens, des empires du monde Egéen de -3000 à -1200, des Chinois, des Mongols, des Indous, des Huns ; des nazis hitlériens, des nations et empires de l’Afrique d’avant l’arrivée des Européens, des Etats Unis d’Amérique conquête de l’Ouest au 19ème siècle, des Britanniques, des Hollandais, des Espagnols, des Portugais, des Aztèques, des Mayas, des Incas… etc. … ?

    Et dans le monde animal ?

    Personne n’a de « leçons de morale » à donner à personne… L’Homme est l’Homme, les êtres vivants sont des êtres vivants… Avec tout ce que cela implique…

     

    Le « Grand Changement » - s’il doit un jour y en avoir un – ne se fera que dans la relation qui lie entre eux les êtres vivants et donc les humains… Selon un rapport de domination des mieux adaptés, des plus capables, des plus résistants aux environnements difficiles – certes – mais sans la possession et à la place de la possession l’usage, l’usage de chacun…

    Un « mâle dominant » dans une meute de loups ou dans un groupe de Magots (singes d’Afrique du Nord) n’est pas un possédant : il ne détient pas pour lui seul, un entassement de nourriture ou de choses qu’il garde pour lui… Il ne possède pas un territoire, il vit sur un territoire – qu’il marque par son odeur, des déjections, oui, mais il ne « possède » pas ce territoire…

     

    La possession pure, dans son vrai sens, c’est le propre de l’Homme, pas de l’animal… Sans la possession, la relation change, n’est plus la même et seule demeure la domination – qui elle même la domination, change de dimension puisqu’elle se fait cette domination « dans l’intérêt du groupe, de l’espèce »… Même si elle s’exerce dans la dureté… Dans la nécessité de la dureté, laquelle dureté, d’ailleurs peut s’associer à des formes de solidarités naturelles… Dans la nécessité également …

     

     

     

  • Le voile ou le foulard islamique

    Femme voilée.jpg

    Autant je développe et entretiens horreur, détestation, rejet, fureur à la vue d’une femme portant le voile ou le foulard islamique…

    Autant en dépit de cette détestation et de ce rejet, et de cette fureur que je développe et entretriens ; je ne ressens de haine… Juste, je le redis, de la fureur, une grande fureur…

    La colère aussi noire qu’elle soit et qu’elle se manifeste, aussi iconoclaste dans le propos ou dans l’écrit qu’elle s’accompagne, n’a rien à voir avec la haine, ne peut être confondue avec la haine…

    La haine tue par la pensée, ou « en vrai », la haine c’est vouloir du mal et ou faire du mal volontairement, délibérément, à quelqu’un en particulier ou à des personnes… Mais pas la colère…

    La colère procède de ce qu’il y a d’animal et de naturel dans l’humain, la haine n’existe pas dans le monde des êtres vivants – de tous les animaux, de tout ce qui vit, se meut, respire, vole, rampe sur Terre, de tout ce qui vit dans l’air ou dans l’eau ; la haine n’est que dans l’esprit humain – lorsqu’elle se met à exister et à se manifester, souvent, le plus souvent, entretenue par des humains qui ont intérêt à ce qu’elle existe et se manifeste…

     

    Si je vois dans la rue ou dans n’importe quel espace public, par exemple l’escalier d’un immeuble, sur un chemin ou sur un passage montueux, ou encore à l’accès d’un bus, d’un tram ou d’un train – l’accès se faisant par plusieurs marches – une femme voilée ou en foulard islamique – surtout âgée ou visiblement « pas très costaude » - et portant un sac, un bagage très lourd, je lui viens en aide…

    Il ne me vient jamais à l’idée d’enlever d’un geste brusque, dans l’espace public, le voile (en particulier le bout de tissu qui lui cache la moitié du visage) ou le foulard qu’elle porte lui dissimulant les cheveux et les épaules… Juste aurais-je -assurément- un regard noir à son égard si d’aventure à la caisse d’un supermarché, cette femme portant voile ou foulard place « de traviole » son caddie dans la queue afin de me passer devant « mine de rien »…

     

    Cela dit, la femme que l’on voit sur cette photo, « contrevient » en exposant ses jambes nues croisées, à ce que préconise ou plutôt impose l’Islam rigoriste…

     

    Cela dit, encore, une femme non musulmane qui se « nipe » vulgairement afriolant, peinturlurée, le derrière qui se dandine dans un short étroit… Si « ça ne me fait guère fantasmer », il n’en demeure pas moins que, dans une difficulté où peut se trouver cette femme, je lui viens volontiers et naturellement en aide…

     

    Il y a dans la relation humaine – tout comme d’ailleurs dans la relation que l’on a avec les êtres vivants non humains - « quelque chose » (une force et une puissance intemporelles – et une « vérité ») qui dépasse toutes les morales, tous les codes, tous les principes, toutes les religions, toutes les idéologies, tous les « on dit que », toutes les opinions, tous les préjugés, tous les modèles de croyance et de pensée qui ont cours en ce monde humain…

     

  • One more try

    https://www.youtube.com/watch?v=MZw_s_SiiXQ&list=PLLXNwHHP_h6l_JqYho-WdDR4hYkdH3yCa

     

    … C’est sur cette musique que, lors d’un stage de formation de la Poste en 1996, le dernier soir – en fait vers 3h de la nuit – nous étions, les conseillers clientèles, nos animateurs, nos formateurs et formatrices, ainsi que tout le personnel de la Direction Commerciale de la Poste d’Epinal… Nous dansions… Et il faut le dire aussi… Nous formions des couples « d’un soir et … illégitimes » (rire).

    Le « mythique » slow « One More Try » de Georges Michael -durée 5 minutes (une « petite éternité ») se prêtait tout à fait à des… « Rapprochements »…

    Dames et demoiselles, de Madame Mersch – la cinquante troublante et la Grand Chef de la Délégation Est – jusqu’à la plus jeune des conseillères.. ; Toutes étaient « chic et classe »…

    C’était au Châlet de l’ASPTT situé sur la commune de la Bresse, à la jonction, au col, de la route menant à La Bresse d’un côté, et de l’autre vers le col de la Schucht… Trois jours d’une « atmosphère de relation humaine et de travail – oui tout de même le travail » - telle qu’il n’en existe plus aujourd’hui – sauf exceptiion…

    Cette dernière soirée, festive et conviviale, avait commencé par un repas – précédé d’un « apéritif géant- à partir de 19h et suivie d’une « animation disco »…

    Au début c’était des « rocks » et… Quelques « tortillages de derrière », puis à partir d’une « heure de la nuit assez avancée »… Une série de « shows mythiques »… Dont le fameux « One More Try »…

    Je m’étais rendu à ce stage de formation en vélo depuis Bruyères – une trentaine de kilomètres par Gérardmer et un col de dix bornes à me farcir, j’arrivai « frais comme un gardon » (rire)… Avec « les cheveux en bataille » - je mettais pas de casque en vélo à l’époque et je crapahutai à des 23/25 de l’heure cols et montées compris avec les descentes « à fond la caisse »… (les Vosges en vélo c’est plus « hard » que dans les Landes!)…

    Dans mon sac à dos, j’avais tout de même prévu « quelques vêtements présentables » bien pliés, afin de me « niper au mieux » sans pour autant arborer costard de chez Pfeiffer Epinal (l’habilleur des banquiers)…

    Mais bon… À l’époque, dans les années 1990 à la Poste des Vosges, au Groupement des Images (secteur d’Epinal) et au Groupement Les Brimbelles (secteur de Saint Dié)… J’avais la côte avec les dames et les demoiselles – en dépit de mon « anarchisme inclassable » et de ma « vision très personnelle du monde »… Et la côte également, avec tout le personnel des deux directions commerciales des groupements dont surtout, entre autres, Jean Claude Plèche du service commercial d’Epinal, qui avait été, à mes débuts à la Poste de Bruyères en 1976, en tant que collègue – il était à la Poste de Bruyères- « très gentil avec moi »… Lui, Jean Claude, le sérieux, le passionné de son travail, et moi, l’ingérable, l’anarchiste inclassable -que j’ai toujours été depuis bébé (rire)…

    Comme quoi on peut être très ami(e)s avec des personnes d’une sensibilité et d’une vision du monde très différente de la sienne…

    Il va sans dire que vers 3h de la nuit ce jour de printemps 1996 au Châlet ASPTT de la Bresse, au moment du slow mythique de Georges Michael « One More Try » cinq minutes éternelles… Alors que tous et toutes par couples « occasionnels » se frottaient langoureusement joue à joue sinon lèvres collées… Assis à une table à l’écart et devant un ennième verre d’un « cocktail assez balaise », Jean Claude Plèche et moi nous avions ensemble une conversation sur des tas de sujets d’actualité, sur la vie, sur les gens, sur la société, sur des sujets de culture et de sciences, de littérature, de musique, d’art, tout cela émaillé d’histoires drôles … Et que ni l’un ni l’autre chacun dans notre genre, n’aurions comme nos autres collègues, « guinché, dragué », « fidèles à nos femmes » que nous étions autant l’un que l’autre, Jean Claude avec son sérieux et sa passion au travail, et moi avec mon anarchisme inclassable et ingérable…

    Mais bon… Le slow de Georges Michael était vraiment « orgasmique »… (rire)…

     

    Jean Claude Plèche est mort le 12 avril 2012 à l’âge de 64 ans , il était né comme moi en 1948… J’ai eu « un chagrin fou » quand j’ai appris sa mort…

    Je l’avais revu une fois depuis que nous étions à la retraite, en 2008 à l’auberge du Hohneck où il se trouvait avec sa famille…