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liberté - Page 2

  • Dans quelle mesure une société est-elle démocratique ?

    Dans une société non démocratique où s’exerce une autorité totalitaire, une dictature, comme c’est le cas en Corée du Nord, en Russie ou en Iran ou encore en Chine, en Turquie ainsi que dans certains états africains ou en Arabie Saoudite, Émirats, Qatar… L’on risque la torture, la prison, la peine de mort, ou « au moins pire » la censure, lorsque l’on se livre à une opinion que l’on exprime en public, à une analyse, à un commentaire, à une critique, tout cela dérangeant le pouvoir en place qui définit ce qui doit être pensé, suivi, observé, en premier lieu par l’ensemble de la population du pays concerné, mais aussi par les personnes qui font partie des corps dirigeants tels que l’armée et la police, mais encore également dans l’administration, dans la justice, dans l’éducation et dans la culture…

     

    Une société n’est « vraiment démocratique » que si elle laisse à chaque citoyen ou personne s’exprimant en public, une liberté sans aucune contrainte, sans pression exercée, sans entrave, sans modération, sans charte, sans « encadrement », de telle sorte que la seule « modération » si l’on peut dire qui s’impose « naturellement », c’est celle de la « différenciation » observée par chacun en particulier, ou par une majorité de personnes, entre « ce qui est supportable ou acceptable et ce qui n’est ni supportable ni acceptable « parce que cela fait mal ou fait souffrir »…

     

    Bien sûr, et c’est là le « problème » : ce qui est supportable ou acceptable varie en fonction de « paramètres », ces « paramètres » étant ceux liés à la sensibilité de chacun, à ce que ressent chacun en fonction de sa culture, de l’éducation qu’il a reçue, de ses croyances, des certitudes qu’il a en lui, de ses propres repères…

     

    Et en ce sens, une société n’est démocratique que de « principe » ou que « d’idée générale »… C’est la raison pour la quelle toutes les sociétés, tous les régimes, se réclamant démocratiques, sont des sociétés où les institutions, les puissances médiatiques, les représentations, en somme tous les rouages et tous les mécanismes de fonctionnement, subissent les assauts de ce qui les perturbent, les fait déraper, ou les pervertissent…

     

    Il n’y a – peut-être – qu’une « conscience aiguë de l’existence de l’Autre » (conscience – reconnaissance d’une réalité de ce qu’est l’autre tel qu’il nous apparaît, et cela dans une indépendance la plus grande possible par rapport aux « paramètres »… qui peut permettre à une société dont nous sommes chacun un élément pour ainsi dire « singulier », de devenir totalement et entièrement démocratique…

     

    Cette « indépendance par rapport aux paramètres » est « l’affaire de toute une vie »(afin de l’acquérir) , en fait c’est « une affaire de volonté déterminée… Et libre »…

     

     

  • Exister dans ce que l'on pense

    « Penser est une chose, exister dans ce qu’on pense est une autre chose »

     

    [ Kierkegaard ]

     

     

    Ce monde de polémique-pilori, de l’aversion et de l’oubli, de réactionnaires, d’obscurantistes, de coalisés de toutes les phobies, et où l’invective se substitue au questionnement, est cependant celui en lequel en même temps, au nom d’un illimitisme du tout permis, au nom d’une liberté sans aucune barrière, au nom d’une ouverture à l’autre qui s’apparente davantage à de l’acceptation, à de la démission et à de l’ abdication , plutôt qu’à cette tolérance que prônait Voltaire au « siècle des lumières »… Est un monde où se multiplient, s’affrontent et se déploient les « émissaires » d’une parole sublimée, contrefaite et brandie telle un insigne de ralliement à un ordre « convenable » ou « de mode »…

     

    Il n’en demeure pas moins, intemporellement, depuis les premiers « grands penseurs » de l’antiquité Grecque et Romaine, que « penser » se fonde sur de l’interrogation et sur de la conscience aiguë de ce qui est ; et que « exister dans ce qu’on pense » ne peut se fonder que sur ce qui, exprimé, se traduit en agissement et en comportement – autrement dit en exemple donné – sans pour autant s’imposer ni être sublimé…

     

     

     

  • Liberté et égalité "sanctifiées"

    Au fanatisme islamique, au retour du religieux notamment avec la remise en cause de l’avortement, à la politique d’intégration et de déculturation, à la défaite de la pensée… La France et l’Europe répondent par le nihilisme égalitaire, non seulement des intelligentsias et des diasporas progressistes, mais aussi de toutes les strates de la société fondues dans une culture de l’opinion publique relayée, dans le culte des apparences, dans l’idée si couramment répandue selon laquelle est qualifié de raciste celui ou celle qui, au droit à la différence « sanctifiée, modélisée et médiatisée » de l’autre, refuse de se soumettre à l’ordre de l’opinion, refuse d’abdiquer et de laisser croître tous ces abus et toutes ces dérives, ferments de déliquescence de la société ; est qualifié de réactionnaire, celui ou celle qui conteste cette liberté et cette égalité « sanctifiées», modélisées, étatisées » et dénaturées et perverties…

     

     

  • La Toile, espace de liberté

    De tout ce qui est dénoncé fustigé, désapprouvé; de tout ce à quoi l’on n’adhère pas, et qu’à sa manière on dénonce, fustige, désapprouve et ne suscitant pas d’ adhésion, exprim é tel quel à sa manière…

    De tout ce qui met en colère…

    De cet « ordre d’opinions, de comportements, de productions du genre storie’s et scoops du jour d’un tel/d’une telle sur la Toile, de déversements de vie privée, de tout ce qui est d’ordre personnel, intime (relations de couple, relations entre proches, problèmes de santé, exposition – même partagé – de déboires, de peines de cœur… De photos de famille notamment avec ses enfants »)…

     

    Oui, de tout cela pouvant être évoqué, dont on peut se moquer, que l’on peut caricaturer, de toute une littérature déjantée et qui parfois dérange ou incite davantage à zapper qu’à lire…

    Il n’en demeure pas moins qu’il n’y a « de leçon de morale » à donner à personne, absolument personne…

     

    La toile toute entière est un mur infini sur lequel tout peut être tracé, tagué, exposé, raconté en mots et en images, par tout un chacun sur cette planète…

    Colère, dénonciation, non adhésion à un ordre d’opinions et de comportements consistant à « faire comme tout le monde » parce que c’est « de mode ou de l’air du temps » ou parce que « ça en jette », ça émeut et c’est plébiscité par des likes et des partages… Oui…

    Mais « moraliser »… Non…

     

    La Toile est un espace de liberté totale, un espace où tout peut être produit, visible, quelle que soit la forme, la présentation, le contenu, le pire comme le meilleur, le beau et le laid, l’ordinaire et le singulier…

     

    S’il doit y avoir une « morale », cette « morale » ne peut-être faite que « d’indépendance d’esprit », de « liberté en soi » en face de tout ce qui est visible et auquel on n’adhère ou n’adhère pas, sur lequel on porte son propre regard, un regard parvenant à se libérer de ce qui le voile, le fausse, l’obscurcit, le conditionne…

     

    Les « storie’s », les « scoops du jour », si t’es de droite ou de gauche, si tu fais 10 fautes d’orthographe dans un texte de dix lignes, si tu causes « patates/salades/le monde qui va mal/la météo/ta dernière croisière/et tant d’autres choses de ta vie qui court… Le MUR il est à toi comme il est à tous…

     

    Sera reconnu ce qui doit être retenu dans tout ce qui paraît, bien que ce qui sera reconnu et retenu ne le soit pas forcément au moment où ce sera vu…