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palestine

  • La voix du monde

    À l’ écoute de la « voix du monde » - enfin de « presque la totalité du monde », au sujet de ce qui se passe à Gaza et de l’existence d’ un état Palestinien ; je suis sidéré de voir à quel point il est fait abstraction de ce que serait un état Palestinien…

    Tout le monde – presque tout le monde – reconnaît un état Palestinien (qui n’existe pas encore et ne pourrait que difficilement exister on sait pourquoi)… Mais personne, absolument personne, aucun pays, aucun gouvernement, aucune instance ayant quelque autorité et influence, ne se pose la question de savoir comment et par qui et en quel régime politico-social, serait dirigé, administré, gouverné, cet état Palestinien tant revendiqué !

    Il est une évidence « sciemment niée » ou que tout le monde occulte ou ne veut pas voir, c’ est que l’état Palestinien qui existerait enfin, serait gouverné par le Hamas et par les Islamistes radicaux…

    Est-ce « acceptable » ?

    Un état palestinien « démocratique, républicain, laïque », et donc sans le Hamas, sans Islamistes radicaux au Pouvoir… Est-ce une « utopie » ?

    « Il semble » - c’ est malheureux à dire mais je le dis – que le monde « occidental ou plus précisément occidentalisé » qui se targue de valeurs d’humanité, de dialogue, de progrès social et technologique profitant au plus grand nombre, de liberté d’expression et de démocratie ( relatives il faut dire)… Et qui « s’emballe pour défendre des causes – la cause palestinienne en l’occurrence… « préfèrerait à la limite qu’Israël isolé et critiqué quasi unanimement, finisse par être « rayé de la carte » et que le « rempart » qu’il constitue contre l’Islam djihadiste et expansioniste, cède sous la poussée du Hamas, du Hezbollah et des combattants islamistes… « Ils » ont déjà des bastions en Europe – implantés dans des cités et des quartiers à dominante islamisante, et sont même d’une certaine façon protégés par nos lois au nom du droit et de la justice ! ( ne peuvent être interpellés et jugés ou neutralisés, que lorsqu’ ils ont commis des attentats, des violences constatés)… De telle sorte que pour leurs victimes c’est « trop tard, le mal est fait on n’a pas pu l’ éviter » !

    Si Israël tombe, « plus de rempart » et les bastions islamistes installés en Europe se multiplient, envahissant l’ espace public…

    Toute une Gauche qui n’ est pas « ma Gauche » loin s’ en faut, défend un Islam pacifique et modéré sans forcément déplorer radicalement un Islam violent et agressif qui est une réalité en France et en Europe… Mais ne dénonce pas avec fermeté l’ antisémitisme qui sévit dans la société et va même sans l’encourager ouvertement, le comprendre cet antisémitisme récurrent, du fait de ce qui se passe à Gaza depuis octobre 2023, qui enflamme les esprits, mobilise pour la cause palestinienne…

    « Ça sent très mauvais tout ça » et on risque de le payer très cher… Avec – comme si au Moyen Orient ça suffisait pas le conflit Israélo-Palestinien – La Russie de Poutine en guerre contre l’Ukraine et défiant les pays occidentaux…

    Comment se fait-il qu’à Sciences-Po, un monde de jeunes « intelligents » et appelés à œuvrer dans des métiers de communication à l’ international, l’ on puisse occulter à ce point le danger Islamiste, la menace que font peser sur le monde des organisations terroristes islamistes ?

    Cherchez, cherchez oui… Une banderolle de manifestants avec inscrit dessus : Palestine sans Hamas ( vous trouverez pas!)…

     

     

  • Quelle Palestine en tant qu'état ?

    Dans les campus et universités américaines, à Science Po et dans les universités Françaises et Européennes ; où une partie des étudiants soutient les palestiniens et affiche « Gaza on est avec toi », ces mêmes étudiants – ainsi que les gouvernements et les partis politiques favorables à la « solution à deux états » (Israël/Palestine) – s’interrogent-ils sur ce que serait un état palestinien ?

    Comment et avec qui cet état palestinien, s’il était défini, créé, reconnu, serait-il gouverné ? Et avec quel financement, quelles ressources d’ordre économique et de marché ? Y-a-t-il dans une palestine actuellement inexistante en tant qu’état, des puissances industrielles et agricoles, enfin tout ce qui fait exister en tant qu’acteur sur le marché (importation, exportation de produits de consommation, d’équipements) un pays et permet à ce pays de « vivre par lui-même » ?

    Dans « l’état actuel des choses » il est clair que la bande de Gaza et que les territoires de Cisjordnie administrés civilement et militairement par l’Autorité Palestinienne, se trouvent sous la domination d’un gouvernement du Hamas et d’Islamistes, hostile à Israël et souhaitant la disparition d’Israël.

    Alors, une palestine en tant qu’état défini, créé et reconnu, mais entièrement sous la domination d’ un gouvernement islamiste et guerrier (en fait une dictature au sens propre du terme) n’est absolument pas la « solution » ! Et l’on comprend qu’Israël ne veuille pas d’une telle palestine ! (même l’Isralélien modéré qui n’est pas un « va-t-en-guerre »)…

    Une palestine en tant qu’état souverain et indépendant oui, mais démocratique, républicain, et non sous la domination d’un gouvernement Islamiste Hamas ou autre. C’est cela, sur quoi un palestinien devrait se battre, pour éliminer le Hamas et se doter d’un gouvernement démocratique ; c’est une telle palestine, démocratique, républicaine et sans islamistes dominants et guerriers, qu’il « faudrait soutenir » ! Et non pas une palestine du Hamas !

    Reste ce qui permet à un pays d’exister économiquement, avec ses ressources, son financement lui permettant de fonctionner… Et qui « aiderait » un état palestinien enfin instauré et reconnu, sinon l’Iran, le Qatar, l’Arabie Saoudite, les Emirats, et peut-être la Chine ou la Russie… Ainsi que les pays « anti occidentaux » ? ( lesquels pays d’ailleurs, soutiennent ou sont du côté du Hamas ou ne considèrent pas le Hamas comme une organisation terroriste)…

     

    Certes, 35000 morts Gazaouis depuis le 7 octobre 2023 « ce n’est pas rien » … Notamment lorsque défilent sur les écrans des télévisions ces images de dévastations à grande échelle (à perte de vue)…

    Mais que dire, alors, des victimes Ukrainiennes – militaires et civiles – sans doute dix fois plus nombreuses qu’à Gaza, depuis le 24 février 2022, de la barbarie et des « crimes de guerre » de l’ armée Russe, des destructions de villes dont il ne reste, comme à Gaza, que des ruines ?

    Que dire des quelque 380 000 victimes dont plus de la moitié sont des civils, dont 15 000 enfants ayant péri dans les bombardements ainsi que par malnutrition (famine) au Yémen en huit années de guerre ?

    Que dire du million de Ouïghours internés dans des « camps de rééducation » par les Chinois, et des milliers de personnes dans le Xinjiang, « disparues » ?

    Que dire des conflits armés qui, depuis plusieurs années, sévissent et font de nombreuses victimes dont des enfants, déplacent des populations, au Burkina Faso, en Somalie, au Soudan, en Birmanie, au Nigeria, en Syrie ?

    Pourquoi dans les campus américains, dans les universités françaises et européennes, pourquoi une partie des populations des pays du monde occidental, pourquoi ne se mobiliserait -on pas AUSSI, contre tout ce que subissent les populations Ukrainienne, Ouïghoures, Birmanes, Yéménite, Somalienne, Soudanaises, Syriennes … ?

    Déjà, au moins, des manifestations de masse devant les ambassades des pays dont les gouvernements et les armées massacrent des civils, dont des enfants…

    Si dans le conflit entre Israël et le Hamas (avec le Hezbollah et l’Iran derrière), le Hamas à Gaza et dans les enclaves palestiniennes de Cisjordanie est un problème, Benyamin Netanyaou aussi et tout autant, est un problème… (D’ailleurs il sait bien, Benyamin Netanyaou, qu’il ne peut rester au pouvoir que tant que durera la guerre)…

    Et les colons grands propriétaires installés en territoire palestinien en Cisjordanie, soutenus par l’armée de Benyamin Netanyaou, avant d’être Juifs, sont d’abord – et ça ne date pas d’ hier – des colonisateurs, des dominants, au même titre que tous les autres potentats et grands propriétaires de par le monde, d’aujourd’hui et d’hier, qu’ils soient Blancs, Noirs, Jaunes, Chétiens, Musulmans ou Juifs…

     

     

  • La Palestine du point de vue historique

    Dans l’Empire Ottoman de 1898, la Palestine en tant que territoire faisant partie de cet empire, comprenait la Syrie, le Liban, Israël, la Cisjordnie et la Jordanie (futurs états et ou territoires après 1947)…

     

    A la défaite et à la dislocation de l’Empire Ottoman au lendemain de la première guerre mondiale 1914-1918, de 1920 à 1947, la Palestine fut divisée en protectorats sous mandat : le Liban et la Syrie par la France ; Israël encore palestine et Transjordanie (Cisjordanie et Jordanie) plus l’Irak, par l’Angleterre…

    Dans la palestine faisant partie de l’Empire Ottoman en 1898, environ 87 % de la population était arabe et musulmane, et 13 % de la population était en partie Chrétienne et en partie Juive…

     

    Les grands propriétaires fonciers, exploitant des terres, des domaines, à l’époque Ottomane, sont issus pour au moins le tiers d’entre eux, des 13 % de Juifs et de Chrétiens établis en Palestine Ottomane, et pour les deux tiers autres, d’arabes musulmans (ce sont d’ailleurs, du temps de l’Empire Ottoman, les musulmans qui se trouvaient placés aux postes les plus importants de l’administration ottomane, et constituaient en quelque sorte une classe de privilégiés, de commerçants, de propriétaires, de fonctionnaires… À l’exception cependant il faut dire, d’une majorité de population palestinienne au quotidien de vie difficile)…

     

    D’une « main de fer » l’Autorité Ottomane durant cinq siècles de 1453 à 1918, a maintenu son immense territoire dans lequel se trouvait la Palestine, dans une sorte de « paix relative et durable » sous sa direction, de telle sorte que musulmans, juifs et chrétiens cohabitaient, tous payant l’impôt à l’Autorité Ottomane et reconnaissant l’Islam comme religion de l’Empire, les autres confessions juive et chrétienne étant libres et tolérées (et pour ainsi dire n’étaient pas persécutées à partir du moment où elles ne troublaient pas l’ordre public et politique de l’Empire)…

     

    « Tout ça est parti en javel » avec l’arrivée des Français et des Britanniques en 1920 et de l’instauration des mandats protectorats, du fait que les dissensions entre les uns et les autres (populations locales) entre les diverses communautés, les juifs, les chrétiens, les arabes, les musulmans, étaient exacerbées, attisées, entretenues « à dessein » pour des questions d’intérêts, d’objectifs stratégiques, et surtout d’intérêts économiques et d’accaparement des richesses du sous sol en énergies fossiles…

     

    La création de l’état d’Israël en 1948 après le départ des Britanniques, sur la base du traité de 1947, a suscité de la part des arabes palestiniens qui vivaient dans ce qui allait devenir Israël, une forte résistance et opposition, soutenue par les autres états arabes environnants… Cependant un certain nombre de ces arabes palestiniens ont accepté de prendre la nationalité israélienne et sont devenus des arabes israéliens…

     

    Si « l’Histoire était à refaire », si on revenait en 1947 … Peut-être « eût-il mieux valu » plutôt que de créer un état Israël, créer un état qui, ne s’appelant ni Israël ni Palestine, aurait été l’équivalent de la Palestine revendiquée par les Palestiniens…

    Mais alors quel nom aurait-on pu donner à cet état ? À cet état qui aurait eu la dimension de l’Israël de 1948 et de la Transjordanie du mandat Britannique ? Un état « républicain et démocratique » dont les autorités gouvernantes auraient été des hommes et des femmes élu(e)s par le peuple, le peuple composé de Juifs et d’Arabes (D’arabes Palestiniens et de Juifs de la Diaspora et des rescapés des camps nazis venus s’installer dans ce nouvel état dont il restait à trouver le nom) ?

     

    Assurément il s’agit là – en tant qu’idée possible d’un tel état, de quelque chose de difficilement concevable, d’utopique… Qui à l’époque était inimaginable pour une grande partie des Arabes, la différence de culture, de mentalités, de modes de vie, de religion, étant incompatibles entre notamment les Juifs venus d’Europe et les populations locales arabes et musulmanes présentes depuis des siècles (quoique par certains côtés assez proches)…

     

    Sans doute (mais en partie seulement) lors de l’établissement du traité de 1947, a-t-on « privilégié » (façon de parler) l’idée d’un pays pour les Juifs (d’où Israël faisant référence à la Bible et à ce qu’il y a de « vérité historique » dans la Bible : en 587 av JC disparition du royaume de Juda et dispersion de ses habitants (dont une partie captifs à Babylone), par les armées victorieuses du roi Nabuchodonosor II de Babylone…

     

    Quoi qu’il en soit, les vainqueurs de la première guerre mondiale en installant des protectorats en Palestine anciennement ottomane, se sont « assis sur l’Histoire » (et sur les cultures millénaires du Moyen Orient)… Et en 1947 (et en 1993) on a fait des « traités boiteux » - en effet celui de 1993 qui fait accepter par L’OLP un « partage » en territoires morcelés non reliés entre eux dont seulement la moitié de ces territoires est sous autorité civile et militaire palestinienne (l’autre ne l’étant que civilement)… Est vraiment un « traité boîteux » !

    Et quant à celui de 1947, il ne définit pas des frontières précises entre le territoire dévolu à Israël et la Cisjordanie, laquelle Cisjordanie était Transjordanie sous mandat britannique avant 1947 et qui, en 1950 fut annexée par la Jordanie (annexion non reconnue par la communauté internationale – mais reconnue par la Ligue Arabe)…

     

    À propos de « traités boiteux » la plupart d’entre eux, depuis le Haut Moyen Age, lors des guerres en Europe (par exemple le traité de Westphalie de 1648 fin de la guerre de trente ans) sont pratiquement tous des « traités boîteux »…

     

     

  • Qu'est-ce que la Palestine ?

    Si « historiquement parlant » - on va dire jusqu’en 1947 – la Palestine « de toujours » c’est :

    Safad – Acra – Haïfa – Nazareth – Jenin – Tulkram – Nablus – Jaffa – Al Ramia – Ramalah – Jerusalem – Hebron – Gaza -Beersjeba (en tant que territoires géographiques et de populations d’origine cananéennes – pays de Canaan de la Bible)

    Alors… Alors alors… Les Juifs de la Bible auxquels Moïse après 40 ans d’errance suite à la fuite d’Égypte de Pharaon, avait promis une terre, et qui furent expulsés et dispersés… Où auraient-ils pu se fixer, s’établir, au Moyen Orient, si en 1948 il n’y avait pas eu ce traité de l’ONU qui leur attribuait un pays avec des frontières ?

    Et que fallait-il faire de tous ces territoires qui constituaient depuis des millénaires, la Palestine « de toujours » ?

     

    Les Juifs de Moïse quand ils sont arrivés en Palestine, la Palestine de l’époque qui est restée Palestine jusqu’en 1947, se sont donc installés à l’époque, dans un territoire où vivaient les Cananéens (les palestiniens de l’époque), se sont mélangés pour ainsi dire avec les populations locales, de telle sorte qu’ils ont fini par être tous, juifs et cananéens, un même peuple… Rappelons d’autre part que, du temps de l’Égypte des Pharaons, les juifs n’étaient autres que des Hébreux , réduits en esclavage suite aux conquêtes des Pharaons jusqu’aux frontières de l’Empire des Hittites (anatolie turquie ancienne) et qu’avant la conquête de la Palestine par les pharaons, les hébreux coexistaient avec les cananéens… Qu’ils ont retrouvé comme voisins, revenus en Palestine conduits par Moïse…

     

    Les langues Hébraïque et Arabe sont issues de l’Araméen, lequel Araméen est issu de l’Accadien (la langue parlée et écrite du monde Egéen de cinq empires – Mycénien, Hittite – Egyptien – Mitanni- Babylonien entre -3000 et – 1200)…

    En quelque sorte, le Traité de l’ONU de 1947 a comme « effacé de la carte » la Palestine « de toujours » (qui du temps de l’empire Egyptien du monde Egéen, était intégrée à l’Egypte – et que les Hittites auraient pu d’ailleurs conquérir s’ils n’avaient été vaincus par les armées de Pharaon)…

     

    La « grande erreur » du traité de 1947 c’est d’avoir (peut-être par « bonne volonté réelle » créé un état Israélien après la seconde guerre mondiale qui avait vu l’extermination des Juifs) mais sans avoir considéré l’existence millénaire de la Palestine…

     

     

     

  • Quelques questions ...

    Sachant que la population de la bande de Gaza sur un territoire de 365 km carrés est de 2 millions deux cents mille habitants, et que la population de Mayotte sur un territoire de 374 km carrés est de 270 400 habitants (en 2019) …

    Pour qui s’est rendu à Mayotte et a pu observer la densité de la population sur ce territoire de 374 km carrés – déjà considérable en densité, et par comparaison dans la bande de Gaza pour une quasi même surface, près de dix fois plus de population…

    Comment la communauté internationale en tenant compte de ses divergences en matière de politique, de stratégies, de vision de la société, et d’intérêts économiques ; peut – elle concevoir que plus de deux millions d’êtres humains puissent vivre sur un territoire de 365 km carrés ?

    Car si en milieu urbain même très étendu (grandes mégapoles mondiales) il est normal que la densité de population soit très élevée, en revanche si l’on considère un territoire, un pays, il est « moins normal » alors, que la population puisse être de plus de deux millions d’habitants sur seulement 365 km carrés… Ce qui fait de ce territoire ou de ce pays, dans son ensemble, une « méga mégapole »…

    Par comparaison, au Bangladesh, un pays de 148460 km carrés (à peu près l’équivalent de la Nouvelle Aquitaine en France) il y a une population de 170 millions d’habitants (Nouvelle Aquitaine 10 millions)…

    Et l’état d’Israël quant à lui, avec une superficie de 22145 km carrés, a une population de 9 millions 400 mille habitants, alors qu’il est 7 fois plus petit que la Nouvelle Aquitaine…

     

    Du temps de l’Empire Ottoman, de 1453 à 1919, toutes ces régions du Moyen Orient qu’étaient ce que sont aujourd’hui le Liban, la Syrie, Israël, la Palestine, la Jordanie… Se trouvaient sous l’autorité Ottomane et administrées par les Ottomans, et les populations composées de Juifs, de Chrétiens et de Musulmans coexistaient ensemble en exerçant tous et chacun leurs diverses activités… Et durant cinq siècles (ce qui n’est pas rien) toutes ces populations pourtant de diverses origines, de plusieurs ethnies et religions, ne sont jamais entrées en conflit meurtriers entre elles et on même constitué une société Ottomane, payant l’impôt à l’autorité Ottomane et reconnaissant l’Islam comme religion officielle, tout en conservant la liberté de culte, de croyance, et n’étant jamais persécutés en tant que Juifs ou Chrétiens, par l’autorité Ottomane…

    Lorsqu’en 1919 l’empire Ottoman a cessé d’exister et que les vainqueurs de la guerre de 1914 – 1918 (Britanniques et Français) ont installé des protectorats au Moyen Orient ( Liban et Syrie protectorat Français ; et Israël – Palestine – Jordanie protectorat Anglais ) … Les relations entre Juifs et musulmans (palestiniens) se sont alors détériorées du fait de la politique ambiguë et délétère notamment des Britanniques au Moyen Orient.

     

    Lors de la création de l’état d’Israël en 1948 , et selon un traité de l’ONU qui « spécifiait » l’existence de deux états Israël et Palestine (Cisjordanie), une partie de la frontière entre Israël et Palestine n’a pas été définie exactement, de telle sorte que des « kibbouz » (communautés d’exploitants de terres) se sont installées dans des zones dont le traité ne spécifiait pas si ces terres étaient en Israël ou en Palestine (Cisjordanie)…

    Pourquoi le traité de 1948 n’a – t – il pas été « plus clair et plus explicite, plus précis » ?

    Qui est derrière ce traité et surtout quels intérêts (des grandes puissances décisionnelles) y avait-il derrière ce traité ? (un vrai « sac de nœuds » ce traité de 1948!)…

     

    Lorsque des milliers de réfugiés, de rescapés des camps de concentration et de mort nazis sont arrivés en Israël à partir de 1945… Combien, oui, combien de ces réfugiés ont -ils fondés des « kibbouz » dans la zone « non définie » ? Sachant que déjà, dans cette zone là, depuis plusieurs siècles dans l’empire Ottoman, de grands propriétaires exploitants étaient implantés (et sans aucun doute « bien vus » des Ottomans et faisant partie de l’élite de la société Ottomane en tant que possédants, grands propriétaires)…

    C’est la raison pour laquelle je ne vois pas trop comment les milliers de rescapés des camps nazis, venus en Israël après 1945 ; auraient pu être ces « colons spoliateurs » indûment installés en territoire palestinien… Parce que les « colons » dont on parle ne sont autres que ceux qui existaient déjà du temps du protectorat Britannique et, précédemment, du temps des Ottomans…

     

    Le Hamas et les organisations terroristes qui se servent de la cause palestinienne et l’exploitent et en font l’élément fédérateur des peuples opprimés… Ne sont – ils pas des produits  de la politique menée depuis 1919 par les puissances européennes ayant des intérêts au Moyen Orient ? Et, par extension, des produits des deux guerres mondiales qui ont été celles du 20ème siècle, des guerres d’indochine, d’Algérie et de « décolonisation » en Afrique et Asie ?