… Si la preuve – de l’existence de Dieu – pouvait être faite, ce ne serait pas par les religions qui, elles, sont de création humaine (le hanneton et le cloporte n’ayant, eux, jamais créé Dieu et encore moins de religions)…
La preuve de l’existence de Dieu est – à mon sens - « une affaire de scientifiques » et, plus exactement, « une affaire d’astrophysiciens » menant à ce que l’on sait de l’origine de l’Univers, sachant que ce que l’on sait de l’origine de l’Univers implique que l’on se pose la question de ce qui se passe au plus près possible de cet « instant zéro » suivi d’un temps d’une durée indéfinie juste avant ce que les astrophysiciens appellent le « Big Bang » selon la théorie la plus communément admise de l’explication de l’origine de l’Univers…
À bien réfléchir, si « T » (l’instant même de l’existence d’un univers réduit à la taille en diamètre de la plus petite longueur mathématique connue soit 1,61624 X 10 puissance moins 35 mètre) est précédé d’une distance indéfinie en dimension, le fait même que cette distance ne puisse être mesurée, cela implique que « T zéro » étant inatteignable, « T zéro alors, n’existerait pas.
Mais la « non existence » de « T zéro » n’implique pas que cette « non existence » soit faite de rien puisque rien ne peut venir de rien…
La preuve de l’existence de Dieu ne peut être recherchée en conséquence, que dans cette durée de temps indéfinie, non mesurable, entre « T zéro » inatteignable et donc inexistant et « T » naissance de l’Univers dans sa plus petite dimension mathématique…
C’est durant cette durée que « tout est, disons, à l’état de projet, de « devenir en puissance » sous forme d’intelligence, d’énergie, de pouvoir et de capacité de création…
Ce que l’on sait de l’origine de l’Univers, ce que les scientifiques ont établi, ce que la Science expliquera qui n’est pas encore compris ou maîtrisé, prouve bien que Dieu est une invention de l’Homme et donc, n’existe pas…
Lorsque « savoir » remplacera totalement « croire », la question sera réglée… Or « croire » est aussi « déduire en fonction de ... » et on en est encore là (déduire ce n’est pas forcément obtenir la certitude)…