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fanatisme

  • Hommage rendu à Samuel Paty

    Il y a de quoi s’interroger au sujet de la réaction à l’ hommage rendu à Samuel Paty assassiné le 16 octobre 2020 par un terroriste islamiste, dans le cas d’ une classe de collège où la quasi totalité des élèves sont des musulmans issus de l’immigration maghrébine dont les parents ne veulent pas entendre parler de laïcité (oui, il y a des classes comme ça en France dans des « banlieues difficiles »)…

    Je doute fort que ces élèves là soient sensibles à l’hommage rendu à Samuel Paty, parce qu’à mon sens – et je ne dois pas être le seul à penser ainsi – ces élèves là – du moins les plus contestataires d’entre eux, de toute leur insolence et leur irrespect pour nos valeurs républicaines » entretiennent une « vision » communautariste exacerbée fanatisée axée sur leur revendication identaire en tant que musulmans… Qui leur est inculquée par leurs parents, leur famille, leur environnement religieux…

    Le message des autorités de la République Française et de l’Enseignement, relayé dans toutes les écoles, les collèges et les lycées ; s’impose donc, avec la commémoration et l’hommage à Samuel Paty… Mais il est certain que dans les classes dont les élèves sont en majorité des musulmans, pour la minute de silence, cela ne va pas être « si évident que ça » … Et je tremble pour l’enseignant motivé et « pétri de valeurs républicaines et de laïcité » mais qui ne va pas arriver à faire vraiment passer le message, et verra se dresser en face de lui, un « agité » contestataire refusant d’observer la minute de silence…

     

    Et que dire d’un jeune non musulman, bien « blanc et baptisé catholique », qui, dans une classe de 3ème dans un collège, conteste l’hommage rendu à Samuel Paty ? Subverti qu’il est, ce jeune, par de l’idéologie d’extrême gauche mâtinée d’un islamisme anti occidentalisme ?

    Quel discours peut tenir un enseignant même formé à ce genre de situation, à un tel jeune ?

     

    « On n’apprivoise pas les hyènes et les chacals » - si ça arrivait ça se saurait…

     

     

  • Fanatismes

    Le seul fanatisme auquel j’adhère est le fanatisme contre les fanatismes.

    Définition du fanatisme ( Larousse ) :

    « Dévouement absolu et exclusif à une cause qui pousse à l’intolérance religieuse ou politique et conduit à des actes de violence »…

    Ou encore :

    « Attachement passionné, enthousiasme excessif pour quelqu’un, quelque chose »…

    D’aucuns – et ils auront forcément raison – diront « que mon fanatisme contre les fanatismes n’est autre que du fanatisme en tant que fanatisme »…

     

    En assumant et en reventiquant son fanatisme contre les fanatismes, l’on n’échappe pas à sa condition humaine… Car il est extrêmement difficile, en tant qu’humain et enclin à la réflexion, à la mesure, à une « certaine intelligence dans la relation » autrement dit dans le meilleur des cas, de se situer au-delà (ou indépendamment) de tout fanatisme y compris du fanatisme contre les fanatismes…

    D’ailleurs « est-ce souhaitable » de se situer « au-delà de tous les fanatismes, et surtout au-delà du fanatisme contre les fanatismes ?

     

    Il est clair qu’en ce monde, du point de vue de ce que représente la pensée, la réflexion et de ce qu’impliquent la pensée et la réflexion, le fanatisme contre les fanatismes ne peut qu’être partagé par ceux et celles d’entre nous qui sont « des gens raisonnables » et qui, donc, adhèrent au fanatisme contre les fanatismes, assumé et revendiqué par celui ou celle qui s’en départit…

     

    Prenons un exemple (qui ne vaut que ce qu’il vaut mais peut-être « représentatif ») :

    Du temps de Zola il y avait les anti Zola…

    Émile Zola le romancier réaliste de la seconde moitié du 19 ème siècle, qui, de son écriture imaginée, de ses descriptions et peintures de la société de l’époque, dans l’art et dans la manière qui étaient les siens, et « avec brio » « ne faisait pas dans la dentelle »…

     

    Assurément si j’avais vécu du temps de Zola, j’aurais été résolument du côté de Zola, et contre, archi contre et pourfendeur de ses détracteurs que j’aurais honnis, iconoclastés, conspués, détestés…

     

    Tenez vous le pour dit : « fanatiques de tous bords sauf du fanatisme contre les fanatismes ; mon fanatisme contre les fanatismes vous écrabouillera de tout ce qui, de moi, ne fait pas dans la dentelle »…

     

    Qui, dites moi, peut « échapper à sa condition humaine » dans toute sa réalité « apparente et profonde » ? Qui peut se situer « au delà » (ou en indépendance totale) de la « force gravitationnelle » qui fait de nous, humains, des pommes tombant du pommier et non pas s’envolant dans le ciel ?