Caleçon déchiré et mantes dépattées
Verges dansolotantes entre les plis de draps jaunes froissés
Boursoufflures et enflures sur des peaux calcinées de souris mortes
Vent fou et muffles applatis
Funambules preux et âneliers d’une fête à l’autre et d’un arc timbré à une soupape ventousée
Traits passés sur des tombes en forme de virgule
Roides et fiers les hannetons de pierre sur une barre d’acier
C’est la baraka des angelots autour de seaux renversés
Ribambelle de moines haut niquant des atèles juchés sur de gros joncs
Faits mûrs et veines m’en foutent rien en vue
Arzègue et sa culotte verte
Coccix carré
Verres et pistoles fendus
En cul et en bottes va tant guère ailleurs qu’ici où tu loufes melon salé
Roufignoles brandies au dessus d’une crête vert-durcie de purée Stocci émergée de l’assiette triangulaire de Papy
Père au quai mais mère Huche pas descendue du van
Roses moites
Mains beurrées sans sel ni pine aigre
Lue d’un seul œil à mille facettes et comprise en une nano seconde la mandchourette à estampes
Bop’ti tractor à vapor avalé la pelouse et trottinette ilectrouque descendu Godzila en bas du boulevard des pires aînés
Raté le Panthéon
Investi dans le caleçon long plutôt que dans le pantalon
Et à défaut de pantalon dans le pantacourt
Ou dans la salopette à vapeur
Je mise sur la poix et sur le trail
Ma patte a foulé les lords nains hier à la salle polyvalente
Snobées par les quolibets des grands lords les petites anchoises nacrées
La niche et le bar niaient l’une les jeunes chiots criards et l’autre les eaux profondes de l’océan
Mais au bar hurlait le louveteau rétif sous les huées des chemineaux époustoufflés marinés bardellisés tenaillés tirebouchonnés vinaigrés enluminés
Puti catu véolo camilla nestorina fatma vancouver sao paulo zorro poutehin sancho pansa
À Dieu la valise
À Mézigue le caleçon qui prend pas le pipi
À un autre foie quand la vraie zicule aura en sol ou en la tinté
En papouasien en slovénien en sahélien ou en swahili ça donne quoi tout ça