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individualisme

  • Terrorisme

    Il n’existe pas dans l’actualité du monde du 21ème siècle – du moins pas encore – de terrorisme s’exerçant contre des comportements et des individualismes exécrables, prédateurs et voyous, pouvant être, ce terrorisme là, d’une violence caractérisée, iconoclaste, radicalisée, vengeresse, casseuse de ce qui est représentatif d’une société consumériste effrénée gadgétisée, combattante d’ordres d’opinion auxquels se rallient le plus grand nombre de gens, organisée en groupes de gens déterminés à « en découdre », ou en individus isolés, agissant armés et ciblant ce qui est lié aux comportements et aux individualismes exécrables, prédateurs et voyous- et à leurs symboles ou symbolique…

    Ce terrorisme là « serait – il à souhaiter, à envisager ? Et serait – il condamnable ? »

    Et s’ il ne peut – du moins pas encore – s’exercer dans une réalité de faits, d’actes ; il peut s’exercer par le verbe (la parole), l’écriture, le dessin, la caricature imagée, dans une insolence iconoclaste et provocatrice…

    Que ce terrorisme là ne se substitue pas – t – il à celui de nos rappeurs anti France antisémites xénophobes ! Au terrorisme des fanatismes djihadiques islamistes et autres, religieux et idéologiques ! Au terrorisme des voyous et des prédateurs !

    Que ne malmène – t – il pas, ce terrorisme là, une jeunesse de gâtés pourris zappeuse de réflexion et de pensée et accro d’instantanéité à effets, d’apparences, de visibilité, résalsociée vidéo imagée mapommisée forcenéindividualisée !

    Que ne bouscule – t – il pas, ce terrorisme là, les klaxomerdeurs pestant dans les rond-points et dans les embouteillages, gênés par à leurs yeux ces « larves ces traînards ces maladroits » , les « spécialistes du caddie de traviole dans les files d’attente », les jeteurs de déchets au bord des routes, les maculeurs de leur merde dans les WC publics (alors que la chasse fonctionne correctement), les « couche-tard » dans les campings qui fordiscutent et imprécatent, riregrassent et balancent autour d’eux des bouteilles vides…

    Que n’écrabouille – t – il pas, ce terrorisme là, toute la vulgarité et toute la médiocrité relationnelle ambiante généralisée, tous ces égoïsmes exacerbés ?

     

    Ah si… Y’en a un de terrorisme – et celui là il « ne fait pas dans la dentelle » c’est celui qu’exerce la Nature dans ses colères avec les tempêtes dévastatrices, les inondations, les incendies, les séismes… Seulement « manque de pot » ce terrorisme exercé par la Nature ne fait aucune distinction question comportements humains…

    Mais l’on peut se dire que « dans le lot, y’a quelques salauds qui morflent » !

    Ainsi, à chaque fois que survient, quelque part, en France ou ailleurs, un événement climatique dévastateur et meurtrier, je me dis que parmi les gens impactés, il y a sûrement quelques salauds dont les comportements exécrables au quotidien, subissant durement ce qui leur arrive…

    En somme « ça fait le travail à ma place » et sans que je sois poursuivi ou condamné pénalement, ça fait donc le travail de terroriste que je ne puis faire au vrai, et je trouve ça heureux » !

    Et cela me fait penser au temps de la Terreur en 1793/1794, où « dans le lot » des guillotinés, il y a eu bel et bien quelques « vrais salauds » qui ont été raccourcis !

     

     

     

  • Agressivité ambiante

    Il était très exactement 17h05, jeudi 5 octobre 2023, quai Jeanne d’Arc à Saint Dié le long de la Meurthe, juste après la passerelle menant de l’autre côté de la Meurthe où les places de stationnement ne sont plus payantes…

    Sorti de ma voiture garée dans cet espace, je vois manœuvrer une femme en marche arrière, qui quittait sa place de stationnement, l’arrière de sa voiture avançant d’environ 50 cm sur la chaussée. Visiblement cette femme s’apprêtait à stopper avant de poursuivre sa manœuvre.

    Arrive, roulant à la limite de la vitesse autorisée en milieu urbain 50 km/h, un automobiliste seul dans son véhicule, qui, visiblement pouvait être âgé d’environ une trentaine d’années, et qui, énervé et gêné qu’il devait se sentir être par la manœuvre de la dame, a rageusement klaxonné…

     

    La « moindre des choses » aurait été, me semble - t-il, de la part de cet homme circulant sur le quai Jeanne d’Arc, de ralentir et de laisser la dame quitter sa place de stationnement…

    Au lieu de cela coup de klaxon rageur d’un imbécile hyper pressé n’admettant pas d’être gêné…

     

    Eh bien cet imbécile là, il y en a dans notre pays, la France, des dizaines de milliers « fanatiques » du coup de klaxon rageur, à la moindre fausse manœuvre, à la moindre hésitation d’un tel, d’une telle !

    Cet imbécile de 17h 05 à Saint Dié ce jeudi 5 octobre 2023, quai Jeanne d’Arc… Si, prochainement sa maison est endommagée par une inondation, si un arbre écrase sa bagnole lors d’un fort coup de vent… Je ne serai en aucune façon solidaire de lui dans sa détresse !

     

    Que les agressifs, les « empêcheurs de tourner en rond », les crétins « klaxomerdeurs, les lapidaires et autres individualistes forcenés sûrs de leur bon droit et qui gueulent comme des putois dès que quelque chose les gêne… « Se le tiennent pour dit » « je ne suis en aucune façon solidaire d’eux le jour où ils se trouvent dans la détresse…

     

    Bon sang ! Ça c’est une réalité : les « pelés, les tondus, les laissés pour compte » qui eux, ne gueulent pas, souffrent en silence et ne demandent jamais rien, les « pauvres bougres » eux, qu’on voit jamais dans les « manoufs », dans les grèves, qui vont au resto du cœur en baissant la tête… Qu’on voit jamais nulle part où y a du monde plein les galeries marchandes et les lieux à boutiques où on dépense du fric… Tous ceux là, oui, les « oubliés et délaissés – et méprisés … Je suis solidaire d’eux et tout ce que je peux faire « à mon niveau » même si c’est « pas grand chose » je le fais de bon cœur…

     

    Mais les « autres » qui râlent tout le temps contre leur voisin, qui ne pensent qu’à leur pomme et à profiter et se foutent des gens dans la dèche… Eh bien que la Nature dans ses colères escagasse leurs belles baraques, leurs bagnoles à 30 ou 40 mille euro !

     

  • Une société de provocation

    Selon Romain Gary qui en 1969 écrivait dans « Chien Blanc » publié par Gallimard en 1970 :

     

    « Cette ruée au pillage est une réponse naturelle d’innombrables consommateurs que la société de provocation incite de toutes les manières à acheter sans leur en donner les moyens. J’appelle "société de provocation" toute société d’abondance et en expansion économique qui se livre à l’exhibitionnisme constant de ses richesses et pousse à la consommation et à la possession par la publicité, les vitrines de luxe, les étalages alléchants, tout en laissant en marge une fraction importante de la population qu’elle provoque à l’assouvissement de ses besoins réels ou artificiellement créés, en même temps qu’elle lui refuse les moyens de satisfaire cet appétit. »

     

    L’on peut en dire autant de la ruée au pillage qui, 54 ans après des émeutes en 1969 dans une Amérique de l’époque encore blanche et dominante et où dans les bus les Noirs n’avaient pas accès… Soit en 2023 lors des émeutes dans plusieurs grandes et moyennes villes de France à la fin du mois de juin, a vu nombre de vitrines saccagées, commerces et boutiques et Grandes Surfaces vandalisées et pillées… Par des jeunes – et des moins jeunes – quasiment tous exclus de la société de consommation (quoique certains de ces jeunes et moins jeunes soient des voyous, des « casseurs » et acteurs d’une « économie souterraine » -drogue, vols, prostitution, trafics de toutes sortes), agissant en bandes plus ou moins organisées, dominant des quartiers entiers de « cités » et grands ensembles résidentiels en banlieue de grandes villes)…

     

    Les voyous, les perturbateurs, les contestataires, les associaux, les révoltés, les voleurs, les agresseurs, les exclus réagissant par la violence… Ont toujours existé à travers les âges, les époques…

    Mais ce qui est nouveau dans la société d’aujourd’hui, et qui s’accentue et s’étend, notamment et en particulier en ce qui concerne les moins de trente ans d’âge, c’est cet individualisme dépourvu de toute considération voire de respect de l’autre, un individualisme renforcé, soutenu et entretenu dans un système d’économie consumériste de marché qui de surcroît tend à se définir et à se maintenir comme étant du « développement durable et adapté »… Lequel « développement durable » de toute évidence, est loin de profiter à tout le monde – mais devient la préoccupation essentielle des gens bénéficiant de ce « développement durable » à sauvegarder à n’importe quel prix autant dire au détriment de la relation humaine, du rapport à l’autre, du respect, de la considération de l’autre…