… Les uns se taisent ou crient, se terrent ou s’exposent ; les autres moralisent ou professent…
Sur la gigantesque scène du monde se joue un ballet d'extravagances, d'outrecuidances, de conciliabulles et de concepts dérisoires…
Dans la salle plus immense encore que la scène et dont on ne sait en quel endroit se différencie la salle de la scène, retentissent les applaudissements, les acclamations, les rires … Ou les huées…
Le spectacle est partout mais il a ses exclus…
Ce qui se joue en salle ou sur la place, tambourine et ameute ; les écrans s’emplissent d’images sacralisées…
Les ordres et les désordres ont leurs défenseurs et leurs suiveurs, ou leurs réfractaires ou leurs évadés mais sont tous, ordres et désordres, dominateurs, niveleurs…
Tout le monde voit venir le soleil sur l’horizon au matin, mais personne ne sait dessiner l’aurore…