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  • "Jupiter laisse un peu Lucie faire"

    « Jupiter » n’est pas – très loin s’en faut » - le seul « apanage » d’un Emmanuel Macron… Mais d’une manière général le terme de « Jupiter » désigne toute personne, homme (ou femme) qui est convaincue d’avoir toujours raison, consciente qu’elle est du bien fondé de ses réflexions, de ses appréciations, de la pertinence de ses critiques à propos de tout ce que peut exprimer un interlocuteur, et qui en conséquence a une tendance très marquée à infirmer ce qu’argumente l’autre et jusqu’à même dénigrer l’autre, à contester ses habitudes, son mode de vie, ses préférences, ses engouements, l’environnement qui est le sien et ne fait l’objet d’aucun changement, ses fréquentations, son manque d’ambition, sa propension à se satisfaire de peu – si tout cela est le cas…

     

    « Jupiter » donc, est un personnage « sûr de lui », arrogant (sans forcément montrer qu’il est arrogant) et lorsqu’il est rencontré, qu’il est un interlocuteur avec lequel on a un échange de vive voix, que ce soit par téléphone ou dans une discussion face à face, il est nettement préférable de le laisser s’exprimer, parler de ce qui pour lui importe, de ses projets, de ses réalisations, de tout ce qui « meuble » son quotidien de vie, de ses préoccupations personnelles dans le travail ou dans l’activité qu’il exerce, d’écouter ses avis, en somme d’acquiescer à tout ce qu’il dit du fait « qu’il a raison »… Plutôt que de lui raconter ce que l’ on fait, qui on a vu, de lui exposer son quotidien de vie, lui parler de ce qu’on aime, qu’on pense, qu’on préfère, ce à quoi on aspire… Parce tout cela « il s’en fout », cela ne l’intéresse pas, n’entre pas dans ses « valeurs », dans ses préoccupations à lui…

    Si on ne le lui dit pas expressément, à moins que l’on le lui laisse entendre car, intelligent comme il l’est il va s’en douter ; « Lucie » va faire ce à quoi elle tend, que ce soit « mine de rien » ou par volonté déterminée, c’est à dire qu’elle ne fera rien, « Lucie » de ce que souhaiterait «Jupiter » (rien sûrement, de ce qui importe le plus pour « Jupiter »)…

     

    « Lucie » en quelque sorte, c’est l’interlocuteur contesté et critiqué, et infirmé, contredit, mal ou peu reconnu dans ses valeurs, dans ses choix de vie et d’environnement, dans ses habitudes, son mode de vie, ses idées, ses aspirations différentes de celle de « Jupiter »…

    « Jupiter, laisse Lucie faire ou plutôt ne rien faire de ce qui pour toi importe et devrait être fait » !

     

    La « conversation » entre Jupiter et Lucie, ça se résume au minimum à dire et d’ailleurs Lucie (et pour cause) « manque d’inspiration » avec Jupiter en face d’elle …

     

    Des « Jupiter » il y en a « à la pelle »… Cela va du jeune de 15/16 ans jusqu’au papy et à la mamy de plus de 70 ans… Sans doute « par la force des choses » moins au-delà de 80 ans parce que les très âgés n’ont plus tellement les moyens d’être des « Jupiter »…

    Peut-être plus d’hommes que de femmes… Quoi que…

    Et de tous milieux sociaux sauf parmi les plus pauvres, les plus démunis dont les moyens sont limités question « dominer et snober » l’autre…

     

    En général ils ont « belles maisons et belles voitures » (les « arrivés bien dans leur 30/40/50 ans, ayant réussi dans la vie »)… Mais ce ne sont pas forcément des « intellectuels »…

    Ils t’écrasent, te snobent, te piétinent ; au moins pire ils sont condescendants… Certains, hommes mariés ou ayant compagne, sont durs et parfois violents à l’égard de leur femme (dont ils « pourrissent la vie »)…

     

    La conversation, l’échange, le dialogue, la moindre communication « obligée » ou « fortuite » que je puis avoir avec un « Jupiter » ou une « Jupiteresse »… « Tourne ultra court » et se résume donc à deux ou trois mots dans l’échange et, « pour rien au monde » il me viendrait l’idée de « m’embarquer » dans quelque exposition que ce soit en face d’un Jupiter, de ma vie privée, de mes pensées, de mes rêves, de mes aspirations, de tout ce qui fait l’être que je suis dont il ne saura jamais rien d’autre que ce qu’il imaginera « à tort ou à raison » (raison sans avoir vraiment raison) à mon sujet…

     

    « Comme par hasard » aux Jupiters il ne leur arrive assez souvent jamais quelque chose qui « casse leur vie » du genre un cancer, un truc vache… Et cela d’autant plus que ce sont des « ultra jupiter » encore plus jupiter que les autres… C’est tout juste si leur femme, à force de subir leur violence au quotidien depuis des années, se résoud à porter plainte à la gendarmerie du coin, et si, enfin quelque peu « bousculés » par les représentants de l’Ordre, les Jupiters enfin baissent la tête et font profil bas…

     

    C’est pourquoi, même ne souscrivant trop guère au mouvement féministe « Balance ton porc » je conçois cette expression et tout ce qu’elle veut dire « balance ton porc » (et dans le cas où c’est la femme l’agresseur l’oppresseur : « balance ta truie »)…

     

     

     

     

    Mais l’opposition systématique, permanente et répétitive d’un tel ou d’une telle à notre égard, à propos de quasiment tout ce que l’on exprime, de tout ce que l’on fait, de nos choix de mode de vie, etc. … N’est pas forcément « une très grosse épine » plantée dans notre pied toute notre vie durant… Bien que cette épine dans le pied soit douloureuse et difficile à supporter…

    Elle a le « mérite » - si l’on peut employer le terme de « mérite » - cette épine, de nous porter à nous interroger et, « sans remettre les pendules à l’heure pour autant », elle nous fait prendre conscience de l’être que l’on est en face de l’autre, au milieu des autres, en regard du monde dans lequel on vit et des valeurs qui sont celles de ce monde dans lequel on vit…

    Quant à dire « merci » à l’autre, ou, comme c’est dit chez les chrétiens « tendre l’autre joue », ça « c’est une toute autre histoire » !…

    Il est certain que la vie au quotidien, sans la présence de ce Untel ou Unetelle dans notre vie, en perpétuelle opposition systématique et dont il faut subir les critiques, les attaques, les propos acerbes, les reproches… Est « bien plus confortable »… (Mais il y a cependant ce « regard des autres à notre sujet » que nous ne connaissons pas ou croyons connaître, ce que les autres pensent mais ne disent pas et, toutes ces apparences que les autres se donnent et qui font illusion, ces bienveillances et ces écoutes qui n’en ont que l’apparence)…