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magnitude séisme

  • Puissance d'un séisme

    Selon l’échelle de Richter, dans une progression logarhitmique, un séisme de magnitude 5 est dix fois plus puissant qu’un séisme de magnitude 4…

    En conséquence au-delà de 5 puis de 6, pour chaque dixième de degré en plus, l’intensité et la puissance et en conséquence les dommages et destructions causées, augmentent exponentiellement…

    Sans normes antisismiques, un bâtiment, édifice ou maison, construit avec les matériaux que l’on utilise aujourd’hui et selon les procédures « normalisées et standardisées », que ces constuctions soient en agglos, en briques, en béton armé, ou en bois et avec à l’intérieur des habitations des cloisons en placoplâtre ou autres matériaux composites, ainsi que les charpentes, les couvertures en tuile, ardoise ou métal, tout cela correctement assis sur des fondations normées… Un bâtiment, un édifice, une maison (une maison telle qu’on en voit dans des lotissements urbains ou péri urbains)… Peut résister sans trop de dommages (juste quelques fissures et décrochements) à un séisme de magnitude – au maximum – 5,5…

    L’on peut toutefois élargir cette limite entre 5,5 et 5,8 (jusqu’à 5,8 maximum selon la solidité et la résistance de la construction et de l’assise de ses fondations de base)… Mais pas au-delà…

    Car au-delà de 5,8, sans normes antisismiques, n’importe quelle construction, maison de lotissement, bâtiment, édifice, subit des dégradations mettant en cause l’habitabilité après le séisme, parce qu’alors, ce sont des murs pouvant en partie se disloquer, voire s’effondrer, des planchers en ourdi de béton, céder, des cloisons tomber, etc. …

    Rappelons que le séisme survenu le 16 juin 2023 en Charente Maritime, dans une zone pourtant réputée « peu sismique » était tout de même en certains endroits estimé à 5,3 sur l’échelle de Richter…

    Et, qu’à cette magnitude de 5,3, plusieurs dizaines de maisons – de construction récente ou anciennes – ont subi quelques dommages ( fissures, décrochements )…

    Supposons que l’une de ses maisons, située dans un secteur où le marché immobilier n’est pas particulièrement « prometteur », ait subi quelques dommages (fissures) pouvant remettre en cause la structure porteuse (l’un des murs principaux) : dans quelle mesure les assurances – après déclaration de sinistre – indemnisent-elles le propriétaire de cette maison ?

     

    Supposons que la maison en question ait une valeur établie de 120 000 euro à la vente si son propriétaire envisage de vendre sa maison : si, pour une remise en état il faut réaliser des travaux coûteux (de l’ordre de, par exemple, 30 ou 40 000 euros), il n’est pas sûr pour autant que la maison restaurée puisse être vendue 120 000 euros… Ne vaudrait-il alors pas mieux, ne rien réparer, faire réaliser un rapport d’expertise à inclure dans l’acte de vente, et céder la maison dévaluée de la moitié de son prix estimé ? Dans la mesure où les assurances très probablement, ne prendraient pas en charge un montant de travaux à réaliser, trop important ?

     

    Selon les dispositions en vigueur (actualisées), une maison ayant subi des dommages par séisme (avec des réserves sur son habitabilité) peut être vendue à condition que le propriétaire informe l’acheteur et fasse inclure dans l’acte de vente un rapport d’expertise et que le propriétaire accepte que sa maison soit dévaluée en conséquence du dommage subi… Et que l’acheteur, de son côté, accepte de devoir réaliser à ses frais, les réparations nécessaires, tout cela selon l’intérêt qui est le sien…