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paradis

  • Au Paradu

    Au Paradu où tout le monde veut aller en croyant mériter d’y être admis à bouffer du caviar et à se baigner dans des lacs de miel, à baiser à couilles rabattues sans que ça soit plus un péché, où on se fout de l’orthographe et de la grammaire, où l’on voit des films de cul, où les réseaux sociaux font des vedettes à la pelle… Y’a tout comme sur le plancher des vaches c’est à dire cette bonne vieille téterre… Des classes sociales avec en haut trônant sur les plus beaux nuages des nananges tout-puissants et dominateurs, et en bas, des balayeurs de chiottes qui récurent les trous pleins de merde et débordants pendant dix huit heures par jour pour 30 euro par mois, lesquels balayeurs de chiottes faut dire, sont snobés par les cireurs de godaces… À perpète faut dire aussi ! Alors que sur Terre y’avait la Retraite et « ah il était ceci il était cela » le jour de l’enterrement suivi par toute une troupe de costardés imperdés robes chic pour les dames…

    Ben merde alors, le Paradu je suis pas candidat ! Sauf le paradu des tondus, des pelés, des minous, des clébards, et même des cloportes où je conçois d’aller… Avec un « deal » passé avec le nanange de service en chef auquel je demanderai d’aménager un portillon qui ferme pas à clef, entre le Paradu des minous et des pelés d’une part, et le Paradu des Zumins d’ autre part, où y’ aurait tout de même quelques uns de ces zumins que sur Terre j’ ai aimés afin que je puisse de temps à autre sans rester trop longtemps, leur montrer mes salades assaisonnées avant de repartir dans l’autre Paradu où gambadent les minous et les toutous cagneux, où trottinent sur leurs courtes pattes les cloportes et tous mes copains coléoptères, crapauds, lézards et salamandres…

    Amen ! Ramen !