… L’air du temps, celui d’aujourd’hui, depuis le commencement du siècle présent, n’est plus empli de la préoccupation de l’avenir, de la raison, de la justice, de l’universel, de la liberté… De ces valeurs qui nous viennent de notre histoire enracinée de pensée grecque…
Dans le règne désormais, qui s’étend à toute la planète, de la marchandisation des biens, des services et pour ainsi dire de la vie humaine et animale ; des technosciences et des opinions publiques changeantes qui s’invitent via internet au vu et au su de tout le monde… Disparaît l’humain, remplacé par la machine… Ou – dans mon « jargon »- « l’ humanuscule » (une sorte de nouveau consommateur-client-abonné-profilé »)…
Retrouver – si l’on peut encore y parvenir – la conscience éclairée de notre Histoire, mais sans nostalgie de ce qui fut, n’est plus et ne sera plus ; sans repentir de ce qu’ont fait nos prédécesseurs et qu’aujourd’hui nous réprouvons, mais aussi sans oubli parce que ce qui a été fait ne peut être « rayé de la carte de l’Histoire »… C’est en quelque sorte, peut-être pas « refonder ou repenser le monde » mais « porter un regard ouvert sur ce monde dans lequel nous entrons, qui n’est plus le même et qui néanmoins, sera toujours fait d’humains…