… Contrairement à TIK – TOK, à INSTAGRAM, à TWITTER et à d’autres réseaux sociaux ; FACEBOOK est je crois, le seul des réseaux sociaux, à permettre à chacun, à tous et à toutes, de rédiger du texte – de plus de quelques lignes accompagnant ou non une photo, une image, une vidéo…
En effet, sur TWITTER une note écrite ne peut dépasser 280 caractères (il n’y a pas si longtemps c’était limité à 144 caractères), sur TIK-TOK et sur INSTAGRAM, on ne peut accompagner une photo, une image, une vidéo, que de 2 ou 3 lignes au mieux autrement dit, TIK-TOK et INSTAGRAM « ne sont pas faits pour des productions d’écriture, ni pour développer des idées, poster des sujets de réflexion, témoigner par écrit de ce que l’on observe autour de soi, commenter et argumenter, décrire, comparer, analyser, etc. … »
Il serait « intéressant » (et peut-être « significatif » de la société présente tous milieux sociaux confondus) de savoir – par des études, par des enquêtes réalisées et chiffrées-
S’il y a beaucoup, sur TIK-TOK et sur INSTAGRAM, d’artistes, d’écrivains, de poètes, de créateurs, qui, outre d’exposer leurs œuvres, se sentent dans la nécessité de s’exprimer… (de s’exprimer autrement que par une ou deux phrases courtes ou une brève note)… « J’ai dans l’idée qu’il ne doit pas y en avoir des foules, de ces artistes, de ces écrivains, de ces créateurs, sentant la nécessité de s’exprimer »…
En revanche sur FACEBOOK c’est tout à fait possible (et heureux) de pouvoir, pour un artiste, pour un écrivain, pour un poète, pour une personne de pensée et de réflexion, s’exprimer, produire « de l’œuvre » et avoir – autant que possible » des visiteurs, des lecteurs – qui ne se contentent pas de seulement « liker »…
Sur TIK-TOK et sur INSTAGRAM – quoique sur FACEBBOK aussi – il n’y a pour ainsi dire que des « scoops du jour », que des « non-événements » surdimmensionnés en grands événements, que des productions hétéroclites en général d’une consternante banalité, quand ce ne sont pas des invectives, des propos agressifs ou de la contestation systématique « à l’emporte-pièce » sans la moindre argumentation tenant debout !
Ah bien sûr, TIK-TOK et INSTAGRAM, c’est « idéal » pour des « mitraillages » de photos - « de sa pomme dans une situation qui en jette »… Ou pour « faire du journalisme à deux balles » ! Ou pour figurer dans le « panthéon » des records du nombre de vues et de partages !
La typologie majoritaire, assez largement majoritaire il faut dire, dans tous les réseaux sociaux, c’est celle des gens de toutes générations (peut-être davantage les personnes de moins de 30 ans et un peu moins les personnes de plus de 60 ans) qui « font dans le bref, dans le raccourci, dans le rapide, dans l’effet produit, dans la mise en scène d’eux-mêmes, dans l’exposition de leur « vie privée », dans le « journalisme à deux balles »… Ce qui, de toute évidence, nuit considérablement à la visibilité et à la considération des productions d’une minorité de personnes qui elles, « ne font pas dans le raccourci ni dans l’effet produit et développent, argumentent, s’expriment autrement qu’en rédigeant « vite fait » deux lignes !