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Plage en 1970

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Cette photo prise sur une plage en été 1970 est « assez représentative » de ce qu’étaient à l’époque les « vacances à la mer » de beaucoup de personnes (souvent des villes et des banlieues) venues en famille passer quelques jours de congé au soleil en bord de mer (à l’époque on ne partait en vacances en général qu’une fois dans l’année, pour un mois durant, en congé annuel que l’on ne fractionnait pas en deux ou trois fois comme de nos jours, à Noël aux « sports d’hiver », à Pâques et en été « à la mer » (ou en d’autres périodes de l’année en hiver et en été)…

 

Cette vue de corps à demi nus, de gens sur la plage (en majorité comme l’on peut le voir, des jeunes), en 1970, n’a rien à voir avec ce que l’on peut observer aujourd’hui sur les plages du littoral Atlantique de Dunkerque à Biarritz, sur les plages méditerranéennes de Cerbère à Menton… Où les gens, hommes, femmes, enfants, de tous âges, sont pour plus de la moitié d’entre eux, obèses, difformes pour certains ; s’enduisent de toutes sortes de crèmes, font suivre tout un attirail d’objets et équipements de plage sur un petit chariot à 4 roulettes, arborent chapeaux et casquettes à la dernière mode, portent des lunettes de soleil « grosses comme des soucoupes volantes » qui masquent le regard, un regard dont on peut se demander de quoi il est fait – pour autant que l’on se pose la question de l’existence de ce regard…

 

Et tous ces smartphones, en permanence consultés et qui ont remplacé les appareils de photos et les caméras, camescopes y compris les numériques…

Et toutes ces lignes blanches qui se croisent et s’effilochent dans le bleu du ciel, qui sont celles des avions à dix mille mètres d’altitude…

Et toutes ces « quincailleries » de bracelets, de piercings, d’anneaux ; et ces tatouages sur tout le corps, du visage aux chevilles…

Et tous ces chapeaux du genre panama, ces casquettes « Fly Emirates ou NewYork ou Buffalo »…

 

Et la zone des culs nus, la zone des surfeurs ; les canots motorisés, les sky boards, les char-à-voile, les vélos à gros pneus…

Et loin et à l’écart des zones cette inscription sur le sable, faite au pied ou à la main ou avec un bâton « WHO IS IT ? » suivi de « I AM a VISAGE »… Qui aurait pu être tracée sur une plage en 1970 comme en 2022…

 

Et le fracas des rouleaux, toujours le même…

Et sur le sable mouillé autant de ces petites araignées transparentes, autant de coquillages…

Mais moins d’oiseaux coureurs et plus de cerf-volants que de mouettes et de goélands…

 

 

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