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  • Un autre monde

    … « Nous avons eu l’occasion de changer le monde et nous avons préféré le téléachat. » (Stephen King)…



    Jamais autant avec les nouvelles technologies notamment celles de la communication, de l’internet, des réseaux sociaux, de tout ce qui nous est rendu accessible, de tout ce qui rend plus aisée notre vie au quotidien, nous n’avons eu la possibilité de changer le monde tel que nous le rêvons, tel que nous aspirons à ce qu’il soit vraiment, réellement, un monde meilleur… Et cela même sans attenter aux jours du monde, aux jours de notre civilisation, aux jours de nos sociétés, ainsi qu’aux jours de tout ce qui vit autour de nous…



    Les quelques expériences tentées, de ci de là, de par le monde, dans plusieurs pays de notre planète par des politiques de développement et d’organisation de la société ( tout autre chose soit dit en passant que ce que l’on appelle « développement durable » dans une économie de marché et de consommation), par des associations ou groupements de personnes privilégiant dans leurs activités une relation équilibrée, harmonieuse, non prédatrice, entre les êtres et les choses (les humains, les animaux, les ressources du sol et du sous-sol, les forêts, les mers et océans, les espaces environnementaux, les espaces citadins)… Sont toutes, des expériences, tentées, mises en œuvre grâce aux nouvelles technologies utilisées « à bon escient », qui ont réussi ou sont appelées à réussir…



    Le véritable (et heureux) destin des technologies de la communication, de l’information, de la diffusion des connaissances et des savoir-faire, par le numérique, par l’informatique, par l’internet et par les réseaux sociaux ; c’est tout autre chose que ce que nous avons fait de tout cela et qui est un monde de téléachat, un monde d’apparences (de culte de l’apparence et de la visibilité), un monde de violence, de prédation ; un monde condamné à disparaître, et avec lui, tout ce qui vit sur cette planète…



    Quand au rejet que certains font, des technologies de la communication, du numérique, de la robotique, de l’intelligence artificielle, de l’internet, des réseaux sociaux, des nano et biotechnologies ; rejet total et dans la croyance « qu’autrefois sans tout cela c’était mieux », un tel rejet aussi catégorique condamne aussi le monde, et les civilisations humaines à disparaître… Comme ont disparu il y a 30 000 ans les Néandertaliens, comme se sont effondrées les civilisations du monde Égéen de -3000 à -1200, et du monde Romain de -300 à 450…



    Dans le cas de la civilisation Égéenne, puis Romaine, puis de notre civilisation actuelle, c’est la barbarie inhérente (sous le couvert des habillements, des apparences trompeuses), bien plus que l’arrivée des envahisseurs, qui a contribué à l’effondrement…



    L’envahisseur d’aujourd’hui, pour ceux et celles qui sont dans le refus des nouvelles technologies, c’est la barbarie inhérente à ces nouvelles technologies (ce que nous avons fait de ces technologies, ce que nous avons conçu et accepté qu’elles soient), dont la provenance directe est celle de la barbarie inhérente à notre civilisation actuelle sous couvert d’habillement et d’apparence trompeuse…