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technologies

  • Homo Génératius Numéricus

    Entre le 11 février 2001 et le 11 février 2025, le monde (la société, les modes de vie, la technologie, les emplois et activités exercées) a évolué bien plus vite qu’il n’avait évolué entre le 11 février 1945 et le 11 février 2001…

     

    Et commence en 2025 avec le développement des technologies de l’Intelligence Artificielle, des centrales de données (les Data Center), du numérique, de la robotique, des nanotechnologies, de la biotechnologie… Et des conséquences sur nos modes de vie, sur nos destinées, sur la société toute entière, sur l’être humain tel qu’il était demeuré depuis les premiers Sapiens d’il y a deux-cents millions d’années (et qu’il est encore en 2025)…

     

    Commence donc en 2025 un monde différent – que l’on pourrait qualifier d’ « Homo Numéricus » ou encore d’« Homo Génératius »- et ce monde là qui commence, évoluera encore beaucoup plus vite, accentuant davantage qu’avant 2025, les inégalités entre les humains…

    Puisque forcément, des centaines de millions voire entre trois et six milliards d’humains ne deviendront jamais, eux, des « Homo Numéricus » ou des « Homo Génératius » en ce sens qu’ils n’auront pas reçu d’enseignement, de formation scolaire, d’instruction autre qu’élémentaire et limitée (et formatée ou « nivelée par le bas »), et seront, eux, les « Homo Inutilus » dont l’existence devra cependant être gérée, régulée, policée, surveillée, épiée, sériée – dans tous les comportements, les faits, gestes et dits- par les « Homo Génératius » dominants, décideurs et protégés (en gros quelque un à deux milliards d’humains œuvrant dans leurs diverses activités notamment marchandes au service de trois ou quatre dizaines de millions de « super privilégiés » - et au dessus encore, les « Maîtres du Monde » (ceux qui détiennent les clefs du Numérique, de la Robotique, des technologies les plus performantes, de l’Intelligence Artificielle)…

     

    Mais toute cette technologie là, du numérique, des Data Center, de la robotique, de l’Intelligence Artificielle… Fonctionne avec de l’énergie électrique – et non pas, comme au 19ème siècle, avec de l’énergie motrice à la vapeur ou avec de l’énergie mécanique…

     

    En effet, les banques, opérations de paiement, de versement de salaires et de prestations ; l’industrie, l’agriculture, la communication, les transports, les déplacements, les télés, les radios, les ordinateurs – tablettes – smartphones ; tous les appareils domestiques dont on se sert à la maison, les loisirs, les services, la domotique… Tout, quasiment tout, fonctionne avec cette technologie là, dépendante à 100 % de l’énergie électrique…

     

    Autrement dit : plus d’énergie électrique, plus d’Intelligence Artificielle et plus de technologie ; plus rien ne fonctionne… Et nous ne sommes plus comme au 19ème siècle de l’énergie mécanique et de l’énergie motrice à la vapeur, un millard et demi d’humains sur Terre…

    C’est dire de l’extrême – et inquiétante- fragilité de notre civilisation actuelle au niveau d’évolution technologique où elle en est arrivée ! (Avec plus de huit milliards d’humains aujourd’hui)…

     

     

     

  • Les nouvelles technologies

    Les nouvelles technologies du 21ème siècle, de l’information, de la communication, de l’acquisition de connaissances et de savoirs, du numérique, de l’informatique, de l’intelligence artificielle…

    Dont nous déplorons à juste titre les dérives notamment la déshumanisation, le développement de la personnalité dans l’individualisme…

    Et qui nous incitent, toutes ces technologies de plus en plus performantes, au moindre effort en nous rendant rapidement accessible tout ce qui est complexe et qui nécessite d’accomplir un travail dans la durée, chose désormais possible puisque les « outils » technologiques nous le permettent…

     

    Toutes ces technologies cependant, nous ouvrent en nous les élargissant, les portes de la créativité, nous offrent ce que l’intelligence purement humaine, concurrente de l’intelligence artificielle – mais pas « ennemie »- a de meilleur, de plus prometteur en elle, pour que nous devenions non pas ce que l’Ordre du Monde actuel veut faire de nous, de chacun de nous, mais ce qu’un autre, tout autre Ordre, celui là universel et naturellement évolutif, peut faire de nous, de chacun de nous…

    Et de surcroît ces nouvelles technologies nous permettent de nous rendre plus visibles dans l’espace public où tout s’exprime, même si cette visibilité demeure aléatoire et dépendante de « courants porteurs de la rivière monde »…

     

    En somme, ce ne sont pas les nouvelles technologies qu’il faut combattre – du fait de leurs dérives – (ce à quoi s’emploient les réfractaires dans leur fanatisme et leur déterminisme résistants)… Mais ce que l’Ordre du Monde veut accomplir avec les nouvelles technologies et qui d’ailleurs élimine autant les réfractaires aux nouvelles technologies, que ceux et celles qui se servent des nouvelles technologies dans un sens qui n’est pas celui de l’Ordre du monde…

     

     

  • Un autre monde

    … « Nous avons eu l’occasion de changer le monde et nous avons préféré le téléachat. » (Stephen King)…



    Jamais autant avec les nouvelles technologies notamment celles de la communication, de l’internet, des réseaux sociaux, de tout ce qui nous est rendu accessible, de tout ce qui rend plus aisée notre vie au quotidien, nous n’avons eu la possibilité de changer le monde tel que nous le rêvons, tel que nous aspirons à ce qu’il soit vraiment, réellement, un monde meilleur… Et cela même sans attenter aux jours du monde, aux jours de notre civilisation, aux jours de nos sociétés, ainsi qu’aux jours de tout ce qui vit autour de nous…



    Les quelques expériences tentées, de ci de là, de par le monde, dans plusieurs pays de notre planète par des politiques de développement et d’organisation de la société ( tout autre chose soit dit en passant que ce que l’on appelle « développement durable » dans une économie de marché et de consommation), par des associations ou groupements de personnes privilégiant dans leurs activités une relation équilibrée, harmonieuse, non prédatrice, entre les êtres et les choses (les humains, les animaux, les ressources du sol et du sous-sol, les forêts, les mers et océans, les espaces environnementaux, les espaces citadins)… Sont toutes, des expériences, tentées, mises en œuvre grâce aux nouvelles technologies utilisées « à bon escient », qui ont réussi ou sont appelées à réussir…



    Le véritable (et heureux) destin des technologies de la communication, de l’information, de la diffusion des connaissances et des savoir-faire, par le numérique, par l’informatique, par l’internet et par les réseaux sociaux ; c’est tout autre chose que ce que nous avons fait de tout cela et qui est un monde de téléachat, un monde d’apparences (de culte de l’apparence et de la visibilité), un monde de violence, de prédation ; un monde condamné à disparaître, et avec lui, tout ce qui vit sur cette planète…



    Quand au rejet que certains font, des technologies de la communication, du numérique, de la robotique, de l’intelligence artificielle, de l’internet, des réseaux sociaux, des nano et biotechnologies ; rejet total et dans la croyance « qu’autrefois sans tout cela c’était mieux », un tel rejet aussi catégorique condamne aussi le monde, et les civilisations humaines à disparaître… Comme ont disparu il y a 30 000 ans les Néandertaliens, comme se sont effondrées les civilisations du monde Égéen de -3000 à -1200, et du monde Romain de -300 à 450…



    Dans le cas de la civilisation Égéenne, puis Romaine, puis de notre civilisation actuelle, c’est la barbarie inhérente (sous le couvert des habillements, des apparences trompeuses), bien plus que l’arrivée des envahisseurs, qui a contribué à l’effondrement…



    L’envahisseur d’aujourd’hui, pour ceux et celles qui sont dans le refus des nouvelles technologies, c’est la barbarie inhérente à ces nouvelles technologies (ce que nous avons fait de ces technologies, ce que nous avons conçu et accepté qu’elles soient), dont la provenance directe est celle de la barbarie inhérente à notre civilisation actuelle sous couvert d’habillement et d’apparence trompeuse…