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  • Ce que les autres perçoivent de nous

    … Plus la manière dont un personnage est perçu par les autres, dans l’imaginaire notamment, de chacun, se différencie et se diversifie ; en quelque sens que ce soit ou en bien et en mal, quand bien même l’imaginaire de chacun se nourrit d’impressions, de vue que l’on se fait de ce personnage, ou se nourrit de ce que véhicule l’opinion publique… Et plus, alors, se dessine un profil de ce personnage, proche de son véritable profil…



    Il faut bien – selon le principe où rien ne nait de rien – que les impressions, que la vue que l’on se fait de ce personnage, que ce que véhicule l’opinion publique, vienne de quelque part… Ce quelque part étant la trace (par ses comportements, par ce qu’il exprime, par ce qu’il laisse voir à son insu) que laisse ce personnage dans l’environnement de relation qui est le sien ; trace interprétée par qui la suit ou la découvre, et en déduit ceci ou cela…





    Il est évident qu’une personne « fort bien vue », très charismatique, n’ayant en apparence que des qualités, ou qu’au contraire une personne « très mal vue », très décriée, stigmatisée, n’ayant en apparence que des défauts, n’est jamais globalement, autant l’une que l’autre, ce personnage unanimement perçu de la même manière par les autres…



    Car s’il l’est, unanimement perçu de la même manière par les autres, il apparaît « en trompe l’œil » à quasiment tous… (Avez vous vu un tableau de peinture « en trompe l’œil » très réussi ? C’est assez impressionnant) …



    Tout ce qu’il y a de vrai, de réel ( d’au plus vrai, d’au plus réel) dans un personnage, ne peut être approché au plus près, que dans la mesure où ce personnage se trouve diversement controversé, apprécié, considéré… Et non pas lorsque ce personnage est unanimement perçu de la même manière… D’autant plus si ce qui est unanimement perçu a été provoqué, entretenu,  orchestré , modalisé, médiatisé…



  • Livres, tableaux de peinture, dessins

    … M’étant rendu récemment en visite d’une galerie de peinture « Les amis du chapeau rouge » (exposition d’Yves Mahé jusqu’au 25 mars 2023) à Montfort en Chalosse… Il m’est venu à l’esprit cette pensée :



    « Il doit être difficile à un artiste peintre ou à un dessinateur de se séparer de l’une de ses réalisations en la cédant ou la vendant… Car un tableau de peinture, contrairement à un livre qui peut être reproduit, diffusé en un certain nombre d’exemplaires, ne peut lui, être plusieurs fois à l’identique reproduit (et de même un dessin)… À moins que le tableau ou que le dessin fasse l’objet d’une copie ou d’une imitation ou encore d’une photographie (je vous laisse imaginer les heures de travail pour réaliser en copie « à l’identique », au pinceau, sur toile, d’un tableau ou d’un dessin – en revanche par photograhie, numérisation en fichier pour diffusion, là, c’est aisément possible mais ce n’est plus l’original lui-même)… »



    Donc, un tableau de peinture ou un dessin, est une œuvre qui n’est produite, et n’existe qu’une seule fois telle qu’elle est, originellement, réalisée au pinceau, au crayon, sur une toile, sur une feuille de papier… Et si le créateur ou la créatrice s’en sépare en le cédant ou en le vendant, il ne lui reste de cette œuvre que la photographie qu’il en a faite ou que le fichier image numérique qu’il conserve (afin de la montrer sur internet – un blog, un site, dans des réseaux sociaux)…



    C’est la raison pour laquelle, exposer ses œuvres (originales) en galerie, pour un artiste peintre, c’est la meilleure option… ( il y a « avec entrée payante » ce qui, dans une certaine mesure, peut assurer un revenu à l’artiste… Un revenu qui de toute évidence n’atteindra jamais le même niveau que celui obtenu en vendant ses tableaux dont il se sépare – mais c’est là un choix )…



    Un livre édité, diffusé, vendu… c’est différent : il en reste toujours le manuscrit originel, ainsi que des exemplaires en sa possession… Le tableau, ou le dessin, il s’en va, l’artiste ne l’a plus en sa possession…



    La question est de savoir pour l’artiste, pour le créateur ou l’auteur, si par exemple cent ou mille euros ou plus pour son tableau ou son dessin , ça « efface » ou « neutralise » ce que cet artiste peut ressentir en se séparant de son œuvre qui sort de sa collection…