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  • Les algorythmes aux commandes

    … En page 4 du journal Sud Ouest du 4 mai 2023, sur la page « opinions »… [ Jefferson Desport ]

     

    … Sur ce sujet englobant l’intelligence artificielle, le numérique, la robotique, les algorythmes… De nombreux intellectuels, scientifiques, écrivains, artistes, créateurs, font part autour d’eux, de leurs réflexions, de leurs interrogations sur ce sujet, et s’expriment… Mais aussi beaucoup, de par le monde, de « gens du commun »…

    Je me suis moi-même exprimé plusieurs fois sur ce sujet…

    Jamais je n’aurai recours à « ChatGPT » en tant qu’ « homme d’écriture » sur Internet et en tant que dessinateur…

    Je demeurerai donc « sans cesse perfectible et pour finir inachevé », dans la « dimension humaine » qui est la mienne…

    Si je devais faire une « comparaison » entre l’humain et l’intelligence artificielle, ce serait celle – ci :

    L’humain (l’esprit humain) c’est comme le ciel que l’on voit dans la journée, avec à chaque instant des nuages de formes, de contours et de mouvements différents, de telle sorte que ce ciel là, avec ces nuages là, à cet instant là, n’existe tel qu’on le voit, qu’une seule et unique fois dans le temps des millions, des centaines de millions d’années de vie de la Terre… L’instant d’après, les nuages ont changé de forme, de contours, de mouvements, de telle sorte que jamais plus ne sera reproduit à l’identique la configuration de l’instant d’avant…

    L’intelligence artificielle c’est le même ciel, conçu par l’humain car sans intelligence purement humaine il ne peut y avoir d’intelligence artificielle – par exemple le hanneton et le crapaud ne concevront jamais d’intelligence artificielle… Sauf que… Le ciel avec sa configuration de nuages à tel moment, par l’intelligence artificielle, peut être reproduit à l’identique (cloné donc)… Et même, une fois cloné, immobilisé de telle sorte que ce « ciel cloné » soit visible uniformément, partout au dessus de tous les paysages de la Terre…

    L’humain, confronté désormais et de plus en plus, à l’intelligence artificielle, « n’a pas dit son dernier mot » et… « s’il ne parvient pas à gagner la bataille, il ne la perdra pas non plus, cette bataille »…

    Que les dominants et les décideurs se le tiennent pour dit !

     

    … Ce qu’il y a de sûr et certain, c’est que jamais l’intelligence artificielle créée par les humains et devant régir, organiser, planifier, automatiser, formater les sociétés humaines, toutes les activités humaines… Ne surpassera l’intelligence « cosmique », l’intelligence naturelle, l’intelligence innée, transmise par les gènes de tous les êtres vivants autres que les humains…

    À moins que… Comme ce qui est écrit dans « la perle de grand prix » (l’un des livres des Mormons) où il est question, dans ce livre « la perle de grand prix » de « la pluralité des mondes et des univers »… Que les hommes créés à l’image de Dieu, dans leur évolution et selon le projet de Dieu… Ou encore, selon le « mythe de Prométhée », des Grecs ; deviennent les égaux de Dieu, de nouveaux dieux et créateurs, concepteurs, ces nouveaux dieux, innombrables, de nouveaux mondes, de nouveaux univers, à l’infini… Des mondes, des univers, peut-être plus ou mieux « achevés » que l’univers que nous connaissons, dont nous ne connaissons d’ailleurs, qu’une toute petite partie… Mais là encore, ce ne sera pas de l’intelligence artificielle…

     

     

  • Algoritmokomande

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    … Petite anecdote

     

    … Lorsque j’étais en 6ème A2 au lycée Duveyrier à Blida, en Algérie, alors âgé de 11 ans en 1959, pour l’année scolaire 1959/1960, j’avais un prof de dessin qui s’appelait Monsieur Plas…

    Ce monsieur Plas « se prenait pour Picasso » et nous « snobait » tous, les 37 élèves de cette classe de 6ème A2…

    Je le revois encore, dans sa blouse blanche immaculée, aux plis impeccables de repassage, avec son visage d’homme d’une cinquantaine d’années, très buriné, très typé, d’un regard froid, ne souriant jamais et riant encore moins, sévère, condescendant, voire méprisant…

    Son premier cours – je m’en souviens comme si c’était d’hier – fut pour nous inculquer les « notions de base » dont la toute première faisant état des trois couleurs primaires que sont le jaune, le bleu et le rouge, après nous avoir fait ouvrir notre cahier de cours…

    Je lève le doigt « Monsieur, vous oubliez le blanc et le noir » !

    Réaction de Monsieur Plas « Monsieur Sembic, vous me ferez deux heures »… (à cette époque les colles c’était le jeudi)…

    Une grande partie du 1er trimestre fut consacrée, une fois par semaine en cours de dessin, à reproduire une feuille verte avec ses nervures et ses taches jaunes, fixée sur le tableau.

    Je « m’ennuyais à mourir » devant cette feuille verte et jaune qu’il fallait sans cesse redessiner, au crayon de papier, puis en couleurs, à l’aquarelle…

    Je dessinais ou plus précisément griffonnais des minous, des toutous, des hannetons, ou des « animaux bizarres » de mon imagination…

    Monsieur Plas, de « guerre lasse » me fit prendre place au fond de la classe, isolé des autres élèves, ne m’accordait plus ni le moindre regard ni la moindre parole.

    Le jour de la composition trimestrielle de dessin, il fallait « plancher » sur un beau vase, faire ressortir l’ombre, la lumière, l’arrondi du vase, au crayon HB et 2B…

    Ah, ce vase, ce « putain de vase » ! J’avais envie de le « canarder » au « tahouel » (le lance pierre que je m’étais fabriqué avec une fourche en bois coupée d’un arbre, des élastiques de bocaux et un rond de cuir), qui se trouvait dans ma poche de pantalon…

    J’aurais bien visé le vase qui se serait brisé sous l’impact d’un des nombreux boulons que je récupérais dans l’atelier des PTT où travaillait mon père…

    Cela m’aurait valu, je le savais, huit heures de colle plus un blâme et une exclusion d’au moins une semaine à la suite d’un conseil de discipline…

    Au lieu du vase, je dessinai sur la feuille de papier, des espèces de petits marsupilanis rigolos, de mon invention…

    Résultat de la compo de dessin : Sembic 0/20, 37ème…

    Et cette appréciation sur le bulletin trimestriel, de monsieur Plas « étranger à la classe »…

     

     

    … Je pense toujours en 2023, que les couleurs primaires, le jaune, le bleu et le rouge, ne sont pas les seules et qu’il y a encore deux, le blanc et le noir…

    Car, tout comme le jaune, le bleu et le rouge ; le noir et le blanc ne peuvent être obtenus par mélange ou association de deux autres couleurs (ce qui est le cas, par exemple, du vert qui se fait avec du jaune et du bleu, ou du gris qui se fait avec du blanc et du noir)…

    S’il devait être un drapeau pour « une nation Terre » ce drapeau je le verrais bleu-jaune-rouge-blanc-noir… (en bandes verticales plutôt qu’horizontales)…