… Tous les extrémismes, les radicalismes, les fondamentalismes, les intégrismes… Se valent. Il n’y a pas d’ « extrémisme d’ultra droite », il n’y a pas d’« extrémisme d’ultra gauche », il n’y a que des extrémismes « tout court » qui, tous, se rejoignent dans la même contestation violente, dans le même « projet » d’élimination d’un ordre établi non accepté, ou d’un ordre ou de plusieurs ordres en place et en vigueur à abattre…
Tous les extrémismes sont quasiment tous, communautaristes, religieux, affiliés à des mouvances, à des groupes de personnes, à des influences exerçant des pressions et des dominations, avec leurs tendances, leurs mots d’ordre, leurs idées… Et tous assujettissent, rendent les gens dépendants…
Plus ils se diversifient et se multiplient, et plus ils se réclament, les uns et les autres, d’un « esprit de vérité » et d’une soit-disante liberté de pensée, en somme, d’une « pensée individualisée (mais qui rejoint la pensée du groupe, de la communauté)… Et en ce sens, aucun extrémisme ne peut se prévaloir de défendre, de promouvoir, de porter en avant, la pensée individuelle ou personnelle…
Tous les extrémismes sont des dictatures, ont tous des meneurs, des « gourous », des « messies », des chefs… Et des bannières, des mots d’ordre, des marques…
Tous les extrémismes sont des systèmes de pensée, des mondes clos, des « machines à broyer les gens » (tout comme d’ailleurs les ordres établis avec leur morale, leur police, leurs dirigeants, leurs dominants – possédants, leurs clientèles)…
Le résistant commun, l’opposant commun à tous les extrémismes, à tous les ordres et désordres établis… C’est l’intelligence dans la relation humaine… La relation humaine dans toute sa complexité, dans toute sa diversité de milliards de personnes et de situations autant communes que singulières…