… La compassion pour ce qui ne ressemble en rien à ce que l’on est, pour ce qui est tout ce dont un autre est fait et nous est étranger, mais que parvenons autant que possible à exprimer et à montrer lorsque l’autre se trouve en situation inconfortable ou dramatique… N’est pas forcément, pour autant « juste et authentique », dans la mesure où nous méconnaissons les raisons qui ont entraîné une situation difficile dans la laquelle l’autre se trouve…
La compassion, calme et réfléchie, dénuée de sentiment exacerbé, d’émotion, et n’étant plus celle qui est dictée par une « morale conventionnelle », est la marque d’un être qui ne se laisse pas abuser par ce qu’il voit, entend, sent, touche autour de lui… Ni par ce que l’on lui fait voir, entendre, sentir, toucher…