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  • Au Premier de l'An

    Au premier de l'An, il faisait toujours le con, le petiot!

    Et il n'était jamais mignon, ce petiot, au premier de l'An

    Tôt matin, ce matin là, le premier de l'An...

    Il se jetait, à peine éveillé, dans les humeurs de ses rêves...

    Sous la table, à quatre heures, alors que fusaient au plafond les bouchons champignons

    Et que trônait en forteresse le plantureux gâteau entre deux boîtes de chocolats fondants...

    Et que les invités, tous de famille, pépiaient, pépiaient...

    Le petiot, dans les humeurs de ses rêves s’encanaillait

    Il a sept ans dimanche” annonça Papa...

    Et la grand'tante dans son ensemble pantalonant, et les cousines premières à l'école, et le grand frère ombrageux qui sait tout, et même Ursuline la gentille voisine...

    Tous s'offusquaient des bêtises du petiot ce si beau jour...

    Tous se demandaient ce qu'il traficotait sous la table, le petiot...

    Le petiot...

    Il crayonnait à la hâte, au 2 de l'An, sous la dictée de sa maman

    "Moeilleurs Veux", pressé qu’il était, le petiot, d’écrire déjà « vœux » dans « meilleurs »…

    Sur les jolies cartelettes liserées dorées à missiler dans le cosmos relationnel « des années d’avant Internet et des smartphones » faut-il préciser…

    Cassé au lance pierres, le joli vase !

    Pétée, la trompette du jazzman d'albâtre!

    L'a pas dit merci à Tata, le petiot, pour le beau livre de jolis canards !

    Et quand il sera grand, le petiot, qu’il se mariera – pas à l’Église – et qu’il emménagera dans sa nouvelle maison…

    Il fera pas de pendaison de crémaillère…

     

    Et… S’il l’était déjà, Grand, le Petiot ?

    Dans son Imaginaire où n’entrent pas les vœux pieux…

     

     

  • Personnes d'environ trente ans aujourd'hui...

    Lorsque dans les années 2080 vous serez en EHPAD ou chez vous avec une aide à domicile, ou encore en soins dans un hôpital, un établissement de santé public ou privé… Vous aurez alors autour de vous à votre service des personnes issues de flux migratoires ; votre aide soignante sera sans doute (il y a de fortes chances) africaine musulmane, arabo-musulmane originaire de quelque pays du Moyen Orient…

     

    Du fait des flux migratoires qui vont s’intensifier dans les prochaines années, de telle sorte qu’à partir de 2050, plus de la moitié de la population en France sera composée d’Africains (qui seront cinq fois plus nombreux qu’aujourd’hui sur le continent Africain et dont beaucoup d’entre eux seront des migrants vers la France et les pays européens) et la moyenne d’âge des Français « de générations de terroirs de nos régions » sera de 48 ans ; autant dire que les moins de 40 ans seront Africains en majorité… Dont beaucoup musulmans…

     

    Votre aide soignante, aide à domicile, infirmière, garde de nuit, portera peut-être le voile – ou tout au moins aura la tête couverte jusqu’aux épaules, ne laissant apparaître que le visage – et… Il ne sera pas question pour vous de lui demander de vous couper la côtelette de porc servie en salle de restauration… D’ailleurs dans ces années là 2080, le porc ne sera plus en rayon boucherie des supermarchés, une denrée « de grande consommation » comme aujourd’hui…

     

    Cela dit, encore, il n’y aura plus en 2080 de « journées du Patrimoine » car les nouvelles générations en majorité d’origine Africaine n’en auront « rien à cirer » de nos vieux châteaux, de nos cathédrales, de nos églises délabrées faute d’entretien…

    En effet, nos aînés actuels qui sont âgés de plus de 50 ans et font partie d’associations s’occupant de travaux de restauration de châteaux, d’églises et de monuments historiques classés ; seront tous morts, dans les années 2080… Donc « pas de relève » !…

     

    Les partis d’extrême droite – et surtout leurs sympathisants et leurs électeurs – en dépit de tout ce que ces partis mettent en œuvre afin d’endiguer les flux migratoires, et de ce que manifestent autour d’eux et dans les réseaux sociaux, leurs électeurs « issus de nos terroirs »… Devront, contraints/forcés qu’ils seront, s’adapter à ce que sera devenu notre pays, la France, peuplée à partir de 2050, en majorité de personnes issues de flux migratoires, et donc devoir accepter de vivre dans une société multi ethnique et pluri culturelle encore plus marquée qu’elle ne l’est aujourd’hui…

    Ce sera peut-être « plus facile », cette adaptation, pour les personnes d’une « gauche » actuelle « plus conciliante » à l’égard de ce que la diversité multi culturelle et de mode de vie, nous force à accepter de voir paraître dans l’espace public…

     

     

  • Où est cette part claire et ensoleillée ? ...

    Dans « Quelques pas dans l’en - deçà », entretiens mémoriels avec le docteur Michel Guenkine ; l’on peut lire ceci :

     

    « J’ai eu les pires patients, j’ai eu les assassins, j’ai eu tout ce qu’on veut. J’ai toujours été en quête d’une part claire ensoleillée d’eux-mêmes, dans les ténèbres les plus profondes. C’est une marque chez moi importante dont mes patients ont pu bénéficier, parce que cette conviction délirante que le plus désespéré, quelque chose d’autre puisse advenir, que le même puisse s’entendre différemment, c’est le bonheur ».

     

    Je voudrais dire – et je le DIS – à ce docteur Michel Guenkine :

     

    Où est cette « part claire ensoleillée » dans un assassin du Hamas qui a mutilé arraché les seins d’une femme, le 7 octobre 2023…

    Où est cette « part claire ensoleillée » d’un pédophile assassin d’un enfant…

    Où est la « part claire ensoleillée » d’un Bachar Al Hassad ? …

     

    Où est la « part claire et ensoleillée » de chacun des pires représentants de l’espèce humaine, auteur des pires atrocités que l’on puisse commettre sciemment ?

     

    Je ne suis pas médecin… Et encore moins prêtre ou pasteur…

    MAIS – je le dis, je l’affirme, je le déclare : « si j’étais médecin ou chirurgien, et que l’on m’amène un « patient » tel que cet assassin du Hamas ou que Bachar Al Hassad lui-même en personne « pissant le sang » sur une civière, eh bien ce « patient là » je lui fracasse le crâne, je lui écrabouille le visage et toute sa tête, à grands coups de marteau !

     

    « Voir » une « part claire ensoleillée » dans un être abject, un assassin tortionnaire, c’est risquer, en ne l’éliminant pas, en le grâciant, en le soignant en tant que médecin… C’est risquer oui, de le voir tuer, torturer d’autres personnes encore… Et prendre un tel risque est à mon sens « une forme d’assassinat » (d’assassinat pouvant être un assassinat de masse)…

     

    Le « bonheur » qu’évoque dans sa réflexion, à la fin, le docteur Michel Guenkine, est « une idéologie bizounoursique » qui mène au malheur, au meurtre, aux pires des violences, et « en ce sens », il faudrait presque, ce docteur Michel Guenkine et ses semblables en croyance, les empêcher d’exercer puisqu’ils mettent en péril de nombreuses vies humaines, qui elles, « ont en elles la part claire et ensoleillée » …

     

  • La religion et la croyance ? Vous m'en direz tant ! ...

    La religion est de nos jours, davantage une « affaire » d’appartenance identitaire ostentatoire » que de croyance et de foi…

    Que l’on soit Chrétien (catholique ou autre), ou Musulman… On « s’affirme » (et se revendique) Catholique, Musulman… Même si l’on ne se rend à l’église ou à la mosquée, que lors d’événements ponctuels ou familiaux particuliers… Et même encore si l’on n’est pas croyant ! La preuve ? : presque tout le monde se marie et s’enterre à l’église chez les « nés baptisés catholiques  -croyants ou pas -» et presque tous les musulmans « non pratiquants et seulement de tradition familiale en relation avec leurs origines (de pays, de culture et de mode de vie) » ne mangent pas de porc…

     

    Et… Il n’y a pas, au « Saucicalifat », de truie voilée…

     

    Truie voilée.jpg

     

  • Il n'y a plus de mythes ...

    Au 21ème siècle dans les domaines de la littérature, de la musique et de la chanson, notamment…

     

    Qu’est-ce qu’un mythe dans ces domaines qui sont ceux de la littérature, de la musique et de la chanson ? …

    Un mythe n’est-il pas une « construction » imaginaire et collective en lien avec des valeurs humaines et sociales, une « construction » qui porte en elle certains aspects fondamentaux, collectivement ressentis comme tels, du monde, de la société, des événements – heureux ou malheureux – de la vie des gens au quotidien…

    Et qui par son assise, par ce qu’il y a de « monumental » dans ce qui se voit d’elle ; marque durablement les esprits, fonde et véhicule une culture populaire…

    Une « construction » imaginaire et collective, également, en lien avec l’imaginaire de chaque personne…

     

    En tant que « construction » imaginaire et collective, l’on peut dire qu’il en est surtout ainsi pour la musique et pour la chanson, davantage que pour la littérature, parce que la littérature quant à elle, ne marque durablement les esprits que dans la mesure où elle est « populaire » -tout en étant « de qualité et de sens », et donc, accessible à un grand nombre de personnes de toutes générations…

     

    Au 20ème siècle – et notamment dans la seconde moitié du 20ème siècle, l’on pouvait qualifier de « mythes » en littérature, des personnages tels que Louis Aragon, Albert Camus, André Malraux, François Mauriac, Louis Ferdinand Céline, Marcel Pagnol, Jean Paul Sarthe… Entre autres…

    Et en musique et chanson, l’on pouvait qualifier de « mythes », en seconde moitié du 20ème siècle : Jean Jacques Goldman, Johny Halliday, Claude François, Serge Gainsbourg, Charles Aznavour, Edith Piaf, Françoise Hardy, France Gall, Marc Lavoine, Florent Pagny, Dalida, Sheila, Sylvie Vartan, Mireille Mathieu, Georges Brassens, Alain Souchon, Jacques Brel, Léo Férré, Jean Ferrat… Entre autres…

     

    Il n’y a plus, aujourd’hui… De « mythes » …

    Mais il y a – comme on dit « des bêtes de scène » (du moins pour certains)- et des artistes (chanteurs, rappeurs, musiciens – en solo ou en groupes ou formations) … Qui  remplissent des Zénith, des salles de spectacles plus ou moins importantes… Et qui ont des milliers, des dizaines de milliers de « followers » ou de « fans » sur Youtube et sur les réseaux sociaux…

    Mais ce ne sont plus des « mythes » parce que, à la « construction » imaginaire et collective s’est substituée l’appartenance identitaire et communautaire (ce qui ne fait pas l’unanimité dans l’ensemble d’une population toutes cultures, origines et milieux sociaux confondus)…

     

    Plus de « mythes » donc…

    Mais oui, des « bêtes de scène », des plébiscités sur Youtube, des vedettes de « talk-shows » télévisés…

    Il faut dire que l’« époque » (la nôtre) ne s’y prête pas, à l’émergence de « mythes »…

     

    En littérature il n’y a plus de « mythes » non plus…

    Mais il y a des « best-sellers » de gros tirages médiatisés, des « premier roman » en vogue, des « bêtes de salon du livre »… Et, comme pour la musique et pour la chanson, des « constructions » non plus d’imaginaire collectif, mais d’appartenance identitaire de culture, de genre, d’engouement, tout cela « de mode »…