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  • Un processus d'urbanisation accéléré à proximité de rivières et de fleuves, d'estuaires et de littoraux

    L’eau étant un élément indispensable à la vie et à l’activité humaine, depuis le début des civilisations au Néolithique et même au Paléolithique Supérieur du temps des Solutréens puis des Magdaléniens – de -20 000 à 12000, les Hommes s’implantent en communautés dans les lieux où l’eau est disponible… Donc, là où coulent des rivières, des fleuves, ne serait – ce même qu’un ruisseau, un torrent de montagne…

     

    Ce sont en conséquence les vallées, les plaines, les régions de bassins hydrographiques, les littoraux avec les estuaires, les deltas ; les paysages qui s’étagent et dont les niveaux de hauteur s’abaissent peu à peu depuis les massifs montagneux vers la mer ou l’océan, paysages traversés par des rivières, des fleuves et leurs affluents, qui ont été peuplés par les Hommes et où ont été établis des villages, des villes, de part et d’autre des cours d’eau… Et lorsque ces villes et villages ont été construits sur des plateaux surrélevés ou en hauteur, le cours d’eau le plus proche n’est jamais très éloigné, formant une boucle ou contournant un lieu élevé…

     

    Dès l’antiquité gréco-romaine, puis plus tard au Moyen Âge, avec le développement des activités industrielles, notamment les tanneries, les scieries, les fabriques, toutes activités industrielles ayant besoin d’utiliser la force de l’eau courante – bien plus puissante que la force exercée par des bœufs ou par des chevaux, des ânes ou des mules – les villes se sont étendues, des ponts ont enjambé les rivières…

     

    Une fois bien établi le processus millénaire d’implantation humaine de part de d’autre des rivières et des fleuves, ainsi que des estuaires de grands fleuves, les villes n’ont cessé de s’agrandir et de s’étendre, devenant des régions urbanisées telles que par exemple en France, autour de Paris, de Lille, de Lyon, de Marseille, de Bordeaux, de Toulouse, de Nantes et de bien d’autres villes encore, de moyenne importance…

     

    Et à partir du milieu du 20ème siècle, autour des villes se sont implantés lotissements en banlieue, résidences en immeubles, commerces, entreprises industrielles…

    Le processus continu et exponentiel d’urbanisation et d’habitat humain arrive pour ainsi dire de nos jours, au 21ème siècle, à quasi saturation, de telle sorte que pour répondre à la demande de nouveaux arrivants, les campagnes doivent s’urbaniser, toujours plus loin par rapport au « cœur de ville », et les lotissements de maisons individuelles, les résidences d’immeubles, année après année, apparaissent dans le paysage…

     

    Avec le changement climatique – élévation de la température moyenne annuelle, intensification des précipitations pluvieuses (soudaines, imprévisibles ou par intervalles irréguliers séparés par des semaines ou des mois de sècheresse), les zones inondables (toujours plus habitées) sont davantage exposées à des dévastations et cela sur de plus grandes étendues… D’où la multiplicité des sinistres et de leurs victimes…

     

    C’est ce qui vient de se produire en France depuis la mi octobre et dure encore en ce mois de décembre : une pluviosité record qui dépasse de loin les normes et qui affecte plusieurs régions de bassins hydrographiques, de littoraux et de vallées urbanisées de massifs montagneux… Et qui, inévitablement se reproduira dans les années à venir…

     

     

     

  • L'enfer, le paradis ...

    Leur enfer à quasi tous, c'est tout ce qu'ils zappent et rejettent, qui n’est pas dans leur mode de vie au quotidien, qui les dérange et leur font dire que « tu as tout faux »… Et ils font tout dans leur vie depuis leur enfance, pour que l’enfer qu’ils craignent ne vienne pas leur botter le derrière…

    Ton paradis à toi et à quelques uns de la même engeance que la tienne, c'est là où sont les pelés, les tondus, les malmenés…

    Autrement dit sûrement pas ces Suzan, ces Séraphine, ces Colline et tous ces tristes, tous ces perfides, tous ces hypocrites, qui t’ont pestiféré, écrabouillé et dont les plus modérés d’entre eux ne t’ont fait que les gros yeux et gratifié de temps à autre de quelque sourire condescendant…

    Et dans l’enfer où déjà durant ton vivant ils t’ont précipité, ce sont à eux associés ceux et celles qui, un temps, t’ont mamourisé, ont sacralisé tes loufes et tes insolences, et un beau jour t’ont claqué leur porte au nez…

    Et dans cet enfer de grands regs à perte de vue que de ton vivant tu traverses, de ces insolentes fleurs de sable chrysalisées que tu cisèles de tes mains, tu embordures les allées qui mènent au paradis où tout le monde veut aller…

     

  • Fralé le couscoussier

    Fralé le couscoussier de Fatma, tombé du fourneau, escagassé du ventre sur le carrelage… C’est que le tonnerre de cent cochons grognant tous ensemble dans la porcherie voisine de la médina où réside Fatma, venait de séismer le logis de Fatma et de précipiter au sol le couscoussier…

    Et le Grand Imam de la médina dans son prêche, qui maudissait les éleveurs de cochons, en revanche bénissait les éleveurs de moutons ayant abandonné la tonte et reconvertis dans l’exploitation de la merde pour produire du méthane dans de grandes cuves aussi hautes que des immeubles de quatre étages…

    Piétiné rageusement des nounours et des pèrnohaux de Gifi , brisé éclaté la mosquée joujou en bakélite du p’tit gosse Elèfite dont le papa lors de sa pendaison de crémaillère avait invité ses amis mahométans, venait de poster sur Hacebouc Cézigue le Renégat…

    Trucidé une souris blanche dans sa cage à coups de tournevis et incendié une fourmilière d’un million de fourmis, avait déclaré en récré à l’école Harcel le Katéchumène…

    Bouffé les anchois en chocolat offerts à Tatumamu alzheimérisée, avait dit l’aide soignante Bangladi à sa sous directrice responsable de l’unité Alzheimer de l’EHPAD…

    Harsène la Défèque, l’exclu de tous les festivaux, ayant finalement obtenu un second rôle dans les Ardéchoises Pastorales, pièce jouée par la troupe de comédiens du Théâtre du Progrès, à Privat ; interpela Margrète l’éclairagiste à la crête rebelle et toute quincaillée de rutilants arceaux autour de ses poignets et de ses chevilles en ces termes « Eh Margrète, mire moi ces vieux sbires hâlés de soleil d’Algérie recrutés videurs par les autorités du festival » !

    Et ces ados de bobos empapaoutés dans leurs applis, qu’ Harry Potter surgi d’un écran géant dressé sur la Grand Place, venait afrioler et inciter à sarabander, canettes de bière à la vodka à la main, au beau milieu de fêtards trublions et shootés venus après minuit entrée libre et gratuite…

    Et Margrète de sa voix de hyène hurla : « Moi vot’festival et vos festivaux, j’m’en défestoye le coccyx, vos Ardéchoises Pastorales je les empoubellise non recyclable! »

     

     

     

  • Vol de fleurs dans les cimetières

    Dans une petite ville de Nouvelle Aquitaine, une ville dont je ne cite pas le nom afin de ne pas trop la cibler défavorablement par rapport à d’autres villes où le fait que je signale se produit également… L’on vole des coupes de chrysanthèmes ainsi que de fleurs (naturelles ou artificielles) dans le cimetière, déposées sur des tombes peu après le Jour des morts 1er novembre ou n’importe quand dans l’année… Une « pratique » assez courante, de la part de gens sans scrupules et certainement de comportements divers exécrables, qui « récupèrent » vite fait bien fait, ces fleurs en coupes ou jardinières afin de les replanter dans leur jardin…

    L’on peut penser qu’il s’agit de gitans (nombreux en Nouvelle Aquitaine et particulièrement dans les Landes), réputés « spécialistes en leur genre en commerce illégal provenant de larçins »… Mais quand on sait ce que vaut en vérité un bouquet ou un pot de chrysanthèmes sur le marché et le nombre stupéfiant de ces « fleurs de la mort » (une profusion impressionnante largement supérieure aux besoins, de telle sorte que les fleuristes, surtout les fleuristes en gros, sont obligés une fois passé la période, de les céder voire de les détruire) le supposé trafic des gitans avec le vol de fleurs dans les cimetières « ne tient pas trop la route » !

    D’où la très forte probabilité d’accaparement de ces fleurs sur les tombes, dans le but de les replanter dans son jardin…

     

     

     

  • La justice de mon pays

    La justice avec un p’tit « j » de mon pays, ne me sied guère et à plus vrai dire m’exaspère et me révolte lorsque, outre ses aberrations, ses langueurs et ses attendus aussi douteux qu’ignomineux ; condamne un agriculteur pour le meuglement de ses cinquante limousines à sept plomb’du mat’ un dimanche matin, à proximité du pavillon d’un clampin grincheux qui déjà la veille, un samedi sacré de grasse matinée, gueulait comme un putois, réveillé en fanfare cocoricohante par les trois coqs Leghorn de la mère Tampon sa voisine volaillère et éleveuse de lapins en clapiers exhalant une odeur de crottin véhiculée par le vent tournant du côté des fenêtres du pavillon du dit clampin grincheux qui, offusqué et furieux, avait convoqué la gendarmerie locale pour faire constater la nuisance subie afin d’ester en justice et comptant obtenir gain de cause…

    Merde à ces grincheux que tout bruit de la nature gêne et offusque, jusqu’au chant même du rossignol ou du merle siffleur ou du geai cacardant, qui ne peuvent souffrir à sept plomb’du mat’ un dimanche matin le meuglement de cinquante limousines du proche éleveur et agriculteur, ou le chant du coq de son voisin volailler…

    Qu’est-ce que cette « justice de mon pays » qui donne gain de cause à des gens « chercheurs de poux » intentant des procès pour une odeur de crottin, un beuglement de vache, un cocorico ou autre nuisance animalière considérée trop bruyante, trop odorante ?

    Et « si ça se trouve » le même clampin grincheux dans un camping en vacances d’été, à 23h passé, se marre et discute très fort avec ses copains, peu soucieux de son voisin lève – tôt qui lui, veillera à cinq plomb’du mat’ à ne pas claquer la portière de sa voiture pour sortir le panier à provisions !

    Égoïsmes et individualismes forcenés sur fond de comportements exécrables et de cherchage de poux, d’agressivité, d’arrogance, d’intolérance crasse… Je vous hais, je vous écrabouille de toute ma rage, et, que le coup de pied à vos fesses d’une justice autre que celle des hommes – en l’occurrence la justice de la Nature dans ses colères – vous pète le coccyx !

     

    Dans la violence et dans les agressivités aussi accrues que généralisées de la société du 21ème siècle, une société déséduquée, déculturée, obscurantée, sur fond d’ordres d’opinions vent en poupe, de consumérisme gabegique, d’égoïsmes, d’individualismes et de communautarismes de toutes sortes, préoccupée d’apparences, de bien être personnel au détriment des autres… Je ne suis solidaire que des humbles, des simples, des pelés, des tondus, des sans histoire… Et donc pas d’une majorité de mes concitoyens, notamment de ceux qui voudraient que les coqs et que les geais ne se fassent plus entendre…