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L'indépendance, privilège des puissants

Selon Friedrich Nietzsche, philosophe allemand né le 15 octobre 1844 décédé le 25 août 1900, l’indépendance est le privilège des puissants…

Les gens « ordinaires » n’ayant aucun pouvoir autre que celui de consommer et, quand ils le peuvent et comme ils le peuvent, de s’exprimer ; aspirent à l’ indépendance – ou rêvent d’indépendance, mais ne se donnent pas les moyens d’ être indépendants…

Les puissants et les dominants font tout ou presque, pour que les gens « ordinaires » n’ apprennent pas à être indépendants, soit par l’ intermédiaire d’ éducateurs, soit (et surtout) par eux-mêmes…

La culture, la pensée, la réflexion, les livres, la connaissance, et surtout les savoir-faire, sous couvert de démocratie, d’accessibilité de principe ; tout cela codifié, divulgué, travesti, arasé ; parvenu aux « strates » de la société les plus basses, ne rend pas les gens « ordinaires » indépendants, mais leur donne l’ illusion de se sentir indépendants… Et cette illusion leur convient, les satisfont : à tel point que les puissants, qui s’approprient et se réservent la culture en leurs milieux fermés et inaccessibles, codifient, divulguent, travestissent, arasent davantage encore, et de plus en plus, tout ce qui est livré « à la volée » comme du grain à la volaille, aux gens « ordinaires »…

Et s’ il se lève parmi les gens « ordinaires » quelque crieur observeur fouineur qui a « flairé » le projet des puissants, alors ces derniers l’achètent, le pervertissent, lui font quitter le strapontin sur lequel il est assis au bout d’ une des rangées de la salle pour lui attribuer un fauteuil dans les rangs les mieux placés… Ou bien, ce qui est plus fréquent à vrai dire, le font taire voire l’ élimine…

Le pire dans l’affaire, c’est que les gens « ordinaires », entre eux se « passent le ballon de l’opinion courante, le même ballon sans cesse lancé et repris… Et que, lorsque l’un d’eux montre un autre ballon ( peut-êre moins rond, ou plus fermement gonflé, ou rouge ou orangé au lieu de vert ou bleu) et le lance, alors personne ou presque ne prend en ses mains cet autre ballon que tous regardent ( ou ne regardent pas) rouler au loin jusqu’à ce qu’il disparaisse…

 

 

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