… S’ il est une culture à laquelle je n’ adhère pas du tout c’ est celle du rapp, avec ses codes, ses textes débités à toute vitesse dans un rythme syncopé, cadencé, selon un tempo hip-hop de 90/105 pulsations à la minute ; des textes où les règles de l’ orthographe, de la grammaire et de la construction de la phrase n’ ont plus cours…
Le débit est tellement rapide, les mots et les phrases atrophiées jusqu ‘à être réduites à des onomatopées, que l ‘on ne comprend rien, rien de rien – à moins d’ être « versé et familier et accro » de cette « contre culture globale » ( sans nationalité ni couleur de peau, piercinguée, tatouée, casquettée à l’ envers ou avec bonnet, futal rapiécé, ferraillé du blanc de l’ œil aux orteils)…
Comment en effet, dans une salle de plusieurs centaines ou milliers de spectateurs, est-il possible à tout un chacun présent dans la salle, même placé dans les premiers rangs, d’ arriver à suivre le texte, à comprendre ce que scande et martèle le rappeur sur la scène ? Car si tu n’as pas le texte sous les yeux, explique moi comment tu arrives à suivre ?
Dans l’éventualité où seraient interdits, leurs comptes youtube fermés, les rappeurs anti France, xénophobes, antisémites, injurieux, aux propos d’une violence extrême… Je « fermerais les yeux » sur une telle « entorse à la liberté d’ expression » !
Si c’est « ça » la culture du 21ème siècle, eh bien cette culture là je la conspue et l’ iconoclaste !
Bon, « cela » dit… Il y a peut-être – sinon sans doute – de « bons rappeurs »… Par exemple du genre de ceux, pris pour « rendez vous en terre inconnue »… Qui font couler des flots de larmes et suscitent une grosse émotion des téléspectateurs…