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  • Grand enterrement général

    « Il est triste de voir les membres d’une famille ne plus se parler. Un jour viendra où ils le regretteront. Et ce jour s’appelle l’enterrement. »

     

    Non seulement les membres d’une famille mais aussi des personnes qui furent durant vingt ans des amis et qui un jour ont cessé de se voir et de se parler…

    L’enterrement ? Ils, elles n’iront pas, et d’ailleurs ne sauront pas…

    Les regrets ? Il n’est point sûr qu’ils, elles en aient, des regrets…

     

    Fractures, ruptures…

     

    Ils, elles, ne t’ont plus vu voler toi qui de plus en plus loin battait des ailes d’un ciel à l’autre et d’horizon en horizon…

    Et là où tu te posais ils, elles n’ont pas su…

     

    Dans les enterrements, en général, c’est des « il était ceci il était cela »… Mais en vérité si vérité il y a « c’est pas du tout ça » - même si ça y ressemble…

     

    Ce qui a été perdu sera-t-il retrouvé ?

    Ce n’est pas sûr…

    C’est peut-être autre chose qu’on touvera – ou plus probablement que l’on imaginera…

     

    Le non dit ne sera jamais révélé

    Le dit sera oublié

    Le numérisé c’est dans le temps de l’Histoire bien moins que de l’écrit sur de la pierre

    Et tout loin s’en faut n’est pas numérisé…

     

    Grantenterrement Général

    Trois cent personnes, un corbillard, des dames chic en noir et en trench, des messieurs compassés costardés – des rassis et des jeunots…

    Des bagnoles garées en files, le « cela est juste et bon » du Curé

    La Pompe… Funèbre mais révélatrice de l’Ordre du Monde

     

     

     

  • Déjanticolerie

    Caleçon déchiré et mantes dépattées

    Verges dansolotantes entre les plis de draps jaunes froissés

    Boursoufflures et enflures sur des peaux calcinées de souris mortes

    Vent fou et muffles applatis

    Funambules preux et âneliers d’une fête à l’autre et d’un arc timbré à une soupape ventousée

    Traits passés sur des tombes en forme de virgule

    Roides et fiers les hannetons de pierre sur une barre d’acier

    C’est la baraka des angelots autour de seaux renversés

    Ribambelle de moines haut niquant des atèles juchés sur de gros joncs

    Faits mûrs et veines m’en foutent rien en vue

    Arzègue et sa culotte verte

    Coccix carré

    Verres et pistoles fendus

    En cul et en bottes va tant guère ailleurs qu’ici où tu loufes melon salé

    Roufignoles brandies au dessus d’une crête vert-durcie de purée Stocci émergée de l’assiette triangulaire de Papy

    Père au quai mais mère Huche pas descendue du van

    Roses moites

    Mains beurrées sans sel ni pine aigre

    Lue d’un seul œil à mille facettes et comprise en une nano seconde la mandchourette à estampes

    Bop’ti tractor à vapor avalé la pelouse et trottinette ilectrouque descendu Godzila en bas du boulevard des pires aînés

    Raté le Panthéon

    Investi dans le caleçon long plutôt que dans le pantalon

    Et à défaut de pantalon dans le pantacourt

    Ou dans la salopette à vapeur

    Je mise sur la poix et sur le trail

    Ma patte a foulé les lords nains hier à la salle polyvalente

    Snobées par les quolibets des grands lords les petites anchoises nacrées

    La niche et le bar niaient l’une les jeunes chiots criards et l’autre les eaux profondes de l’océan

    Mais au bar hurlait le louveteau rétif sous les huées des chemineaux époustoufflés marinés bardellisés tenaillés tirebouchonnés vinaigrés enluminés

    Puti catu véolo camilla nestorina fatma vancouver sao paulo zorro poutehin sancho pansa

    À Dieu la valise

    À Mézigue le caleçon qui prend pas le pipi

    À un autre foie quand la vraie zicule aura en sol ou en la tinté

    En papouasien en slovénien en sahélien ou en swahili ça donne quoi tout ça