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Que manquerons nous d'être les témoins de ce qui sera et que l'on ne verra pas ?

Dans ces années 2050, 2060 et au-delà, où nous aurons disparu, les générations des nés en 1940, 1950, 1960 ?

Ce qui sera et que l’on ne verra pas, ne sera-t-il pas seulement un prolongement évolué – avec davantage de possibilités – des technologies qui existent depuis la fin du 20ème siècle, que nous avons vu apparaître et se développer, nous, les nés vers 1940, 1950, 1960… Technologies de la communication, de l’information, de la domotique, des équipements et appareils dont nous nous servons au quotidien ; technologies du transport – voiture, train, avion ; technologies de l’informatique, du numérique, de la robotique, de l’intelligence artificielle ; technologies de la médecine, de la biologie…

 

La question est de savoir – et déjà de notre vivant, âgés que nous pouvons être de plus de 70 ans certains d’entre nous, d’imaginer – si oui ou non, surviendra une révolution technologique vraiment inovante et vraiment nouvelle, de même type que celle que fut au 15ème siècle l’apparition de l’imprimerie, et à la fin du 20ème siècle l’apparition d’internet…

 

C’est la raison pour laquelle je pose cette question : les technologies de la seconde moitié du 21ème siècle et au-delà, ne seront-elles finalement rien d’autre ou de plus, que le prolongement évolué, plus diversifié, plus abouti, plus amélioré, de ce qui existe aujourd’hui ?

Parce que dans ce cas, l’on ne pourra pas parler d’une révolution technologique aussi nouvelle et innovante, que celle de l’imprimerie au 15ème siècle, et que celle d’internet à la fin du 20ème siècle.

 

En l’an 1000 et ce jusque au 18ème et même au 19ème siècle, prenons un jeune gardien de vaches, d’oies ou de chèvres, âgé de 10 ou 12 ans, illettré mais néanmoins pourvu d’une capacité d’imaginer hors du commun… Ce jeune garçon ou fillette, imagine, dans son « monde intérieur » une sorte de boîte de petite taille, en bois, ou en fer, ou d’un matériau indéfinissable, de laquelle sort de la voix, de la parole, de l’image, et qui permet aussi de commander à distance l’ouverture de la barrière d’un pré ; et que d’autres personnes habitant très loin, possédant une telle boîte, puissent se faire entendre de si loin…

Nous nous sommes bien là dans de l’imaginaire – de l’époque – qui a une vraie réalité mille ans plus tard qu’en 1024, ou deux cents ans plus tard qu’en 1805…

 

Alors en 2024 imaginons un jeune Geek de 25 ans, passionné de nouvelles technologies internet, informatique, numérique, jeux vidéos etc. … Ou même tout simplement le « commun des mortels » ayant eu une éducation « de base »… Que pourrait-il dans son imaginaire « particulièrement inventif », concevoir de vraiment nouveau, vraiment révolutionnaire, vraiment innovant, qui n’existe pas aujourd’hui et qui est même inimaginable ?

 

Peut-être que le « summum » c’est – mais ça existe déjà- par exemple un lieu ou un espace de « virtualodrome » de technologie tactile et de reproduction sorte de copie ou de clône d’un corps humain, avec des capteurs, tout un appareillage adapté…

 

Que peut-on aujourd’hui « inventer » (en l’imaginant) quelque chose qui soit aussi sinon même plus « révolutionnaire », plus radicalement nouveau, encore, que l’imprimerie au 15 ème siècle, que l’internet à la fin du 20ème siècle ?

 

Il y a bien tout ce qu’imaginent et écrivent les romanciers de science-fiction avec des découvertes et des visites de planètes lointaines, des déplacements qui ne dépendent pas du temps et de l’espace, des guerres spatiales, des univers « parallèles » etc. … Le problème est celui de la crédibilité… Parce que, sorti des lois de la physique, de la chimie, des mathématiques, de la logique, de la mécanique de fonctionnement de l’Univers – galaxies, étoiles, planètes, atomes, particules, mouvements, enfin toutes les lois et principes naturels universels – il n’y a plus de crédibilité…

 

 

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