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Le passé contient des présents qui sont chacun une "petite éternité provisoire"

Depuis un peu plus de quatre ans, tu n’est plus dans ma vie – je précise : « dans mes relations suivies » …

Tu as été dans ma vie - « dans mes relations- durant une vingtaine d’années…

Et se sont envolées dans la rupture, il y a un peu plus de quatre ans, toutes tes connaissances qui étaient comme toi, les lectrices et les lecteurs de mes écrits…

Un « trou » donc, une absence, un vide… Dans ce « désert » du monde d’aujourd’hui néanmoins parsemé de quelques « oasis de visages et de présences » sans lesquels je ne suis rien, puisque, ne croyant pas en Dieu, ce sont les Autres – enfin « certains de ces Autres » - qui, en tant qu’interlocuteurs – privilégiés quelques uns- ou simples visiteurs non réactifs, sont pour moi « quelque chose qui ressemble à Dieu » et à qui j’écris – avec des mots sur le « mur » où tout le monde va ; avec mon visage et mon regard projetés dans l’espace public…

Je me suis fait à l’idée que depuis que tu n’es plus là, depuis un peu plus de quatre ans, tu fais partie de ce passé qui fut, à l’époque du présent vécu, un présent qui s’apparentait à une « petite éternité provisoire »… Car en effet, le matin, le soir, toute la journée dans la relation qui me liait à toi et à tes connaissances, était comme un espace de temps sans durée, sans commencement, sans fin, comme si le présent vécu avait toujours existé et existerait toujours…

Ce qui a été ne s’efface jamais…

Aujourd’hui, en ce mois d’août de 2025, « ça va comme ça peut » mais certainement tu t’en fous et tu ne sais plus rien de moi…

Ma « Newsletter » est désormais pour toi, en avertissement une fois par mois dans tes mails, un couriel indésirable…

Il est vrai que si tu l’ouvrais, cette « Newsletter », elle ferait état de plusieurs centaines voire de milliers de « posts » du « témoin de son temps » que je suis…

 

 

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