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  • Astritanic 2090

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    C’est l’ Astritanic, un vaisseau de l’Espace de grand tourisme, pouvant embarquer jusqu’à 700 passagers…

    Nous sommes en “l’an de grâce” 2090…

    Seulement” 700 passagers ? … Les voyages de tourisme dans l’espace, à cent mille kilomètres autour de la Terre, en 2090, ne peuvent encore, comme les voyages autour de l’Antarctique sur des géants des mers de croisières de 6000 passagers, être à la portée de tout un chacun…

     

    Sur l’Astritanic se superposent trois classes, le vaisseau ayant une forme de cigare, c’est dans la partie renflée du milieu que se tiennent les première classes, du côté le mieux exposé vers la Terre.

    Les seconde classes se trouvent à chaque extrémité et dans les parties hautes et basses, du côté un peu moins bien exposé vers la Terre ; et les troisième classes sont sur la partie du vaisseau exposée côté espace, de telle sorte que l’on ne voit pas la Terre depuis les hublots des cabines collectives ( de plus de 4 personnes)… Néanmoins on a une “belle vue” sur Mars et sur Jupiter… Et sur la Lune…

     

    Le voyage séjour dans l’espace autour de la Terre, à une distance de cent mille kilomètres, a une durée de trois jours durant lesquels tout est prévu pour les 700 passagers touristes dont en particulier un casino, un restaurant, une piscine et une discothèque… Et… Des toilettes sèches comportant une sorte de sciure synthétique absorbante et dissolvante…

     

    Nous sommes le 14 avril 2090, au soir du premier jour selon l’horloge du grand salon…

    Un astéroïde de la taille d’un très gros rocher, qui n’a pas été repéré à temps par les opérateurs et techniciens en salle des machines, s’approche de l’Astritanic …

    La collision est inévitable.

    C’est le branle bas de combat pour l’accès à trois “capsules de survie” ne pouvant contenir chacune que 10 passagers…

    Dans une cabine de troisième classe, un retraité du design embrasse sa femme et a juste le temps de mouiller la jupe fendue de sa femme…

    Dans le couloir des première classes, Jonas Bezig, le patron d’Amazon II, pointe un revolver sur le dirigeant d’ Apple IV et sur le PDG de Sanofi III, afin de pouvoir accéder au canot de sauvetage (capsule de survie)… Les deux autres canots sont pris d’assaut par un groupe d’actionnaires privilégiés de Monsanto…

    Dans l’espace bar des seconde classes côté opposé à la Terre, un célèbre écrivain né en 2053, Bernard Henri Lahoule, et un tout aussi célèbre journaliste né en 2057, Ulrich Zennemir, interrompant par la “force des choses” l’entretien qu’ils ont ensemble au sujet du développement durable sur la Terre et de l’avenir de la civilisation humaine, jettent un dernier coup d’œil sur l’explosion d’une super nova…

     

     

  • Que se passerait-il si ... ?

    … Supposons qu’au collège de Golbey dans les Vosges, où était harcelé Lucas âgé de 13 ans, à cause de son homosexualité ; une jeune fille du même âge, musulmane, aurait pu être harcelée pour port sur la tête, le cou et les épaules, du foulard islamique…

     

    Déjà, pour faire cette supposition, il faut imaginer que les autorités du collège, dans un climat social de crispations identitaires, communautaristes et d’appartenance religieuse, soient dans l’incapacité de faire appliquer la loi (officiellement dans un établissement scolaire en France – école primaire, collège, lycée – le port du tchador, pièce de tissu couvrant les cheveux et les épaules, est interdit)…

    Et qu’en conséquence, une jeune fille musulmane de 13 ans ne soit pas « rappelée à l’ordre » par le principal du collège ou par un professeur, à l’intérieur du collège, en cours de récréation, salle de cours ou de sport, parce que cette jeune fille porte le tchador pièce de tissu couvrant les cheveux et les épaules. ( L’on peut même imaginer car « on en est bien jusque là », le voile islamique complet, porté par cette jeune fille musulmane)…

     

    Il faut aussi imaginer que dans ce collège, il n’y ait que, sur une centaine de jeunes filles, deux ou trois d’entre elles, qui, de religion musulmane, s’affichent en salle de cours ou de sport et en récréation, portant le tchador…

    Et que, de même que l’homosexualité serait mal acceptée ou brocardée par une majorité d’élèves et de leurs familles ; de même le fait d’être de religion musulmane et de revendiquer le port du foulard islamique, serait tout aussi mal accepté…

     

    Dans la réalité, dans ce qui est vécu au quotidien (et observé), que ce soit à l’école ou ailleurs, dans le travail, dans une activité réunissant plusieurs personnes, l’on est, dans la société française d’aujourd’hui, bien plus souvent persécuté quand on est homosexuel masculin, que quand on est jeune femme musulmane portant le foulard ou le voile islamique… C’est là une réalité indéniable !

     

    Pour en revenir à ce qui s’est passé dans ce collège de Golbey dans les Vosges, le suicide de Lucas, harcelé depuis des mois à cause de son homosexualité… Que se serait-il passé, quel aurait été l’impact médiatique, si une jeune fille musulmane dans ce collège, portant le foulard islamique, harcelée en permanence, aurait fini par se suicider ?

     

    Déjà, est-ce que cette jeune fille musulmane aurait été jusqu’au suicide ? Et si vraiment elle aurait été jusqu’au suicide, quelle « lecture » de son suicide auraient pu faire les autorités du collège, de la Région, du Gouvernement, les familles concernées et les élèves du collège ?

    « Soyons clair » cependant : une jeune collégienne musulmane portant le foulard islamique ne subit presque jamais de harcèlement (juste selon le cas « quelques pressions ») et, si vraiment cela arrive qu’elle soit harcelée, aucune ne s’est encore suicidée…

     

    Toute la question est de savoir si un jour cela se produit, qu’une jeune collégienne musulmane se suicide à la suite d’un long harcèlement parce qu’elle porte le foulard islamique ; quel sera l’impact sur les médias, sur l’opinion publique, sur les autorités en place, de la Région, du Gouvernement, d’un tel acte ?

     

    Il serait « intéressant » ( « intéressant façon de parler ») de se pencher sur cette question des « retombées » dans ce cas…

    Ce que je « pressens » alors, en rapport avec l’état actuel de notre société, qui pourrait se manifester … Il me serait assez difficile de l’exprimer…

     

     

  • Diversité dans la condition humaine

    … Dans la diversité de la condition humaine de chacun, plus encore que la différence de condition d’existence au quotidien qu’il peut y avoir entre les riches et les pauvres, il y a la différence de condition d’existence au quotidien, liée à l’état de santé de chacun…

    Nombreux sont ceux et celles dont l’état de santé est si déterioré, que presque aucune activité ne leur est possible, et cela même en dépit des progrès technologiques, médicaux…

    Entre autres différences de condition d’existence au quotidien, il y a celles liées à l’âge – que ce soit à 25/30 ans, à 50 ans, à 80 ans - ; celles liées à l’environnement social, familial, en lequel chacun se trouve, celles liées à l’éducation et aux formations que chacun a reçu ou non, de l’enfance jusqu’à l’âge adulte ; celles encore, liées à tout ce qui peut être acquit par chacun selon ses capacités cognitives, ses facultés naturelles, son activité, son travail…

    Et, il faut bien le dire aussi, une autre condition : celle de la chance que l’on a ou pas, à tel ou tel moment de sa vie.

    Qu’est-ce que la chance si ce n’est une opportunité de rencontre et d’introduction dans un milieu favorable, entre autres événements heureux et inattendus pouvant survenir dans la vie de quelqu’un ?

    La condition de chacun, lorsqu’elle est celle de qui peut s’activer, travailler, réaliser quoi que ce soit selon ses facultés, et donc être « heureuse » (à plus vrai dire « acceptablement heureuse »), n’évolue jamais en « beaucoup mieux » (selon ce dont on rêve), sans un minimum de chance, sans un minimum de conditions et événements et rencontres survenant et ayant des conséquences heureuses et durables…

     

     

  • Ces unités Wagner

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    … Ces unités Wagner, de combattants dans l’armée russe, me désolent, à plus vrai dire m’horrifient ; je les assimile à ce que furent les SS, les commandos de la mort, de la seconde guerre mondiale…

    Faut-il, lorsque certains d’entre eux lors d’un engagement sur le front de guerre en Ukraine, sont capturés, appliquer à leur égard, les lois de la guerre ?

    « Pas de quartier ! » donc pas de prisonniers pour ces Wagner pris ou blessés !

    Si nous étions envahis par une espèce extraterrestre très agressive, nos lois de la guerre telles qu’elles ont été définies par 196 pays, ne pourraient pas être appliquées à l’égard des envahisseurs extraterrestres !

    Ces Wagner, tout comme les SS, n’ont que faire des lois de la guerre !

    Wagner = SS !

     

     

  • Tout ce qui se décline en isme

    … Tout ce qui se décline en « isme »

     

    Féminisme

    Libéralisme et son corollaire néo libéralisme

    Communisme

    Athéisme

    Sionisme

    Anarchisme

    Pluralisme

    Véganisme

    Égalitarisme

    Nihilisme

    Hédonisme

    Populisme

    Évolutionnisme

    Progressisme

    Messianisme

    Stylisme

    Élitisme

     

    … Tout ce qui se décline en isme – la liste ci dessus est loin d’être exhaustive – va contre le monde, contre les gens, contre la vie ; dresse les classes sociales, les sexes, les religions, les partis, les nations, les générations, les uns et les autres entre eux, sans discontinuer, dans tous les « paysages » ou passages de l’Histoire…

     

    … Tout ce qui se décline en isme défait le monde.

     

    Aucune civilisation n’a survécu aux ismes, toutes ont disparu, les unes moins rapidement que d’autres… Mais pour toutes, les venus d’au delà leur « limes », étaient des barbares, des envahisseurs, des indésirables (dont beaucoup d’entre eux par « la force des choses et des événements » ont été enrôlés, enrégimentés, intégrés et, pour ainsi dire « enneminisés dans la place »)…

     

    Autour des ismes, toutes les passions trouvent leurs raisons de s’exprimer et de s’assouvir au plus fort des exaspérations, des révolutions…

    La conscience, des uns ou des autres, d’être « dans la bonne cause »

     

    … Juste une observation que peut faire aussi bien un scientifique des choses de la vie et de la terre, que l’homme ou la femme du commun :

    Rien dans le monde non humain ne fonctionne avec des ismes…

     

    Mais avec nos ismes, le monde non humain on le fait disparaître, nous le monde humain le dernier arrivé sur la terre… Et le dernier à se maintenir avant de partir lui aussi…

     

    Si, cependant, les cloportes et les punaises survivent, pourquoi pas l’humain (pour ce que l’humain a de commun et de sans ismes avec les cloportes et les punaises) ?