… Supposons que dans le courant de cette année 2024, un accord soit conclu, mettant fin à la guerre en Ukraine, entre les pays de l’Union Européenne de l’OTAN, l’Ukraine et la Russie…
Un accord stipulant que l’UE et que l’Ukraine acceptent que soit cédé à la Russie, le Donbass et les régions russophiles (c’est à dire en gros, la partie de l’Ukraine occupée et russifiée (Marioupol) dont la limite serait fixée par la ligne de front en date de l’accord)…
Vladimir Poutine et l’armée Russe, d’ailleurs, envisagent un cessez – le feu dans ce sens.
Cet accord « ressemblerait » à celui conclu en 1938 à Munich entre France, Grande Bretagne d’une part, et Hitler pour l’Allemagne d’autre part (la partie de la Tchécoslovaquie – les sudètes de langue allemande – cédée à l’Allemagne en contre partie de l’engagement d’Hitler de renoncer à occuper d’autres territoires)…
Selon le même principe, en 2024, Vladimir Poutine « s’engagerait » - en signant l’accord, à ne pas envahir les pays Baltes qui jadis faisaient partie de l’URSS… Et l’OTAN de son côté, s’engagerait à ne pas placer des bases militaires et des installations de lancement de missiles nucléaires dans l’Est Européen…
Mais… En vérité… « Parole de Vladimir Poutine vaut celle d’Adolf Hitler »…
En conséquence, la Russie Poutinienne mettrait tout en œuvre pour provoquer notamment en Lituanie, pays Balte dans l’OTAN, des troubles sérieux entre les Lituaniens de langue et de culture russe et les autres citoyens de ce pays, afin de « justifier » une « intervention » armée… Et de même dans les autres pays baltes qui, durant près de 80 ans, faisaient partie de l’URSS (et de la Russie des Tsars de 1721 à 1917)…
D’ailleurs, dans le sens de menace d’intervention, c’est ce qui se passe de la part de la Russie de Poutine, depuis même avant le 24 février 2022 invasion de l’Ukraine…
En rupture de l’accord conclu qui aurait mis fin à la guerre en Ukraine, et du fait que les troupes russes auraient évacué le front Ukrainien afin d’être disponibles ailleurs ( près des frontières des pays où seraient massées des troupes en prévision d’une intervention armée), Poutine décide d’envahir la Lituanie pays membre de l’OTAN…
L’Union Européenne et la France donc, « ne réagissent pas militairement » par crainte d’engagement dans un conflit armé « trop lourd »…
Puis « dans la foulée », la Russie envahit la Pologne… Et l’Ukraine dans l’ensemble de son territoire ( L’Ukraine n’ayant plus la capacité militaire de se défendre, cette fois). Et là, forcément, déclenchement d’une guerre impactant la totalité du territoire Européen avec les conséquences que l’on sait d’avance pour les populations, les infrastructures, les industries, etc. …
Mais dans cette hypothèse réaliste, la question se pose au sujet du niveau de puissance militaire en armements lourds et en nombre de soldats sur le terrain, que peut utiliser la Russie contre les pays européens ( et avec quelle envergure ou étendue et sur quels fronts de guerre)…
La question se pose, aussi (et surtout), de la réaction des pays alliés de la Russie – autant dire quasiment tous les pays dont les gouvernements haïssent nos démocraties occidentales et se rallient à Poutine considéré comme un meneur…
C’est – ce que je dis là – un scénario assez probable, et, malheureusement catastrophique pour les pays de l’Union Européenne et de la France…
Et il ne faudra pas compter, avec l’élection de Trump aux USA, sur un débarquement américain comme en 1944 sur les côtes européennes…
Et il y aura bien quelques politiques de collaboration avec le pouvoir russe dans plusieurs pays Européens, mises en place…
« Bonjour en 2124, les monuments aux morts de la Grande Guerre du 21ème siècle, avec inscrites dans la pierre les listes des soldats tués dans les combats »… Et l’état de notre planète en 2124…
… Supposons – non plus qu’un accord soit conclu en 2024 – mais que la situation que l’on connaît depuis 2 ans, tout au long d’un front de guerre de tranchées et de positions tenues de part et d’autre, s’éternise et que, dans la durée, l’armée Ukrainienne insuffisamment et trop tardivement aidée en armements de défense par la France et par d’autres pays de l’UE ; finisse par s’effondrer… (C’est d’ailleurs là, le scénario le plus probable – plus que celui d’un accord conclu)…
Sortie alors renforcée par sa victoire sur le champ de bataille, non seulement l’Ukraine perd les territoires occupés depuis 2 ans, mais se trouve exposée à un envahissement de tout le reste de son territoire. Un scénario, celui là, tout aussi catastrophique pour les pays de l’UE puisque forte de sa victoire et de son potentiel militaire en armements et en troupes ( plusieurs centaines de milliers de soldats), la Russie avec Poutine chef de guerre, décide d’intervenir dans les pays baltes, puis en Pologne et, par extension, dans toute l’Europe.
Une résistance armée, en plusieurs fronts, des pays de l’UE, se mettrait en place en face des armées russes déployées (la France sans doute prenant la plus grande part dans cette résistance)… Mais il y aurait manifestement une disproportion (d’un ordre actuellement difficile à établir) entre les forces armées des pays de l’UE – et de la France – et les forces armées russes…
Et sur tout le territoire européen, et donc de la France… Tombent sur les villes, les centres de production industrielles, les habitations… Les missiles, les bombes, tout comme en Ukraine depuis 2 ans… (mais il en tomberait aussi tout autant en Russie, lancé par les armées des pays de l’UE)…
Reste un dernier recours : l’arme nucléaire…