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  • Visages encagoulés

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    Une personne qui prend pour avatar un visage encagoulé ne peut pas à mon sens, être une personne « bienveillante »…

    Ça me fait penser au Ku Kux Klan qui me fait horreur et pour lequel j’ai « une haine absolue »…

    Et d’une manière générale je déteste les capuches, les coiffes (casquettes, bérets, bonnets, chapeaux) ET lunettes noires, de soleil, portés en même temps, qui dissimulent le visage…

    Je comprends très bien que l’on puisse prendre pour avatar une fleur, un animal, un paysage, un château pourquoi pas, une figure de dessin animé, un « gif animé » etc. … Une piscine, un vase, enfin à peu près n’importe quoi…

    Mais… Un visage encagoulé, ça non, non et non ! Ça me heurte, me dérange, me contrarie « au plus haut point » !

    D’ailleurs, dans le temps du covid fin 2019 printemps 2022, je détestais devoir porter un masque – et, en plus en été, avec les lunettes de soleil n’en parlons pas !

    Et comment se fait-il que des gens dans la rue, en espace public alors qu’il n’y a pas de soleil, portent quand même des lunettes de soleil, noires, foncées ?

     

  • La postérité en regard de la dimension de l'Histoire

    Est-ce « prétentieux » de souhaiter, pour un artiste, pour un écrivain, et plus généralement pour des personnes qui, sur le Net, s’expriment… Que ce qu’on l’on produit durant sa vie passe à la postérité ?

     

    Qu’est-ce que la postérité – de quelque œuvre humaine que ce soit, réalisée à telle époque de l’Histoire (dans le temps de l’Histoire depuis l’antiquité gréco-romaine jusqu’à nos jours)- en regard de l’Histoire de notre planète, de 4,7 milliards d’années ; de l’Histoire de notre galaxie, de l’Histoire de l’Univers ?

    Et même, qu’est-ce que la postérité d’une œuvre d’écrivain, d’artiste, au 20ème, au 21ème siècle, en regard des siècles ou des millénaires à venir (dans le cas où continuerait d’exister et d’évoluer, la civilisation humaine – ce qui semble présentement « peu probable à long terme ») ?

     

    Il y a bien sûr toutes ces grandes figures – célèbres, connues, dont on lit et étudie les œuvres- de l’antiquité Grecque puis Romaine, puis de la Renaissance, des 17ème, 18ème, 19ème siècles ; puis encore les auteurs comptemporains du 20ème siècle… Et dont les générations futures auront encore connaissance (mais jusqu’à quand ?…)

     

    Très certainement, il devait bien y avoir, à l’époque du Paléolithique Supérieur du temps des Solutréens vers -22 000, du temps des Magdaléniens vers -14000 ; d’autres artistes que ceux dont on a découvert les peintures dans les cavernes, soient des conteurs, des musiciens, des sages et des savants ayant acquis des connaissances qu’ils ont partagé avec leurs semblables… Leurs œuvres essentiellement orales, représentatives de leurs mode de vie, transmises par la voix, par la parole, par de la musique instrumentale ; n’ont laissé aucune trace et nous demeurent, nous demeureront inconnues à jamais, à nous humains du 21ème siècle et humains des générations futures…

     

    Au sens de ce qu’est vraiment la postérité – en regard de l’immensité de l’Histoire de l’Univers – et même au sens de ce qu’est la postérité sur disons « deux ou trois siècles »… De tout ce dont on est en capacité de produire, d’exposer et de partager autour de soi durant sa vie, il est naturel – comme « allant de soi » - de penser (et d’espérer) que cela durera « un peu plus longtemps que le seul temps de son existence »…

     

    C’est que, lorsque l’on n’a plus devant soi quarante ou cinquante années durant lesquelles on peut s’exprimer, témoigner, produire, transmettre… C’est, dis-je, « un peu dommage de voir son site ou son blog à abonnement renouvelable, disparaître du fait que l’on ne peut plus payer l’abonnement »…

     

    D’où la préférence que l’on peut avoir, pour des plateformes d’hébergement de forums, de sites, de blogs, qui offrent une option sans abonnement, gratuite, et donc qui reste visible…

    Souhaiter que ce que l’on produit « dure un peu plus longtemps » que le temps présent, et puisse être lu et partagé – au moins par la génération qui nous suit… Est-ce prétentieux ?

    N’est-ce pas plutôt tout à fait naturel ?

     

    La question de la durée – de visibilité – se pose certainement « beaucoup moins » pour de jeunes personnes qui ont devant elles des dizaines d’années pour s’exprimer et pour partager…

     

     

  • "Tout simplement noir", film de Jean Pascal Zadi et John Wax

    ... Sur ARTE mercredi 11 septembre 2024, sorti en salle en 2020

     

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    Une narration saccadée, rapide ; un dénouement limité – qui n’est pas tout à fait celui auquel on aurait pu croire…

    Et, au-delà de ce que l’on voit dans le film, du début jusqu’à la fin, se dégage – si l’on peut dire – une « poésie populaire » assez proche de ce que produisent dans leurs textes, les rappeurs…

    Ce film fait ressortir ce qu’il y a de vain et de polémique dans les débats et les échanges au sujet des communautarismes.

    Nous sommes dans une société qui évolue peu dans ses conflits sociaux, dans les opinions véhiculées, dans les comportements des uns et des autres en grande partie conditionnés dans un « ordre de culture » où dominent les préjugés et les effets d’image.

    Faire vivre ses valeurs et les véhiculer, de nos jours, est difficile, hasardeux, et assez souvent dans la manière de les exprimer, ces valeurs auxquelles l’on croit, « peu heureux » dans la mesure où l’on a tendance à les surestimer…

     

    Le film m’a « amusé »… Mais « pas trop convaincu »…

     

     

  • Le Talon de fer, de Jack London

    The iron heel

     

    Traduit de l’Américain par Philippe Mortimer, éditions Libertalia 2018, publié aux États Unis d’Amérique en février 1908.

     

    Un récit d’anticipation et un classique de la Révolte, appartenant au Patrimoine Mondial de la Littérature…

    Soit dit en passant, il n’y avait pas en 1908 comme de nos jours, d’intelligence artificielle générative pour « aider » les écrivains à rédiger un roman, un essai ou un récit… Mais déjà à l’époque il existait, bien présent, tel un « talon de fer », un Ordre du Monde, l’ordre d’une société et d’une économie capitaliste ( et dans certains pays totalitaire et fasciste) , de firmes et d’actionnaires, et des médias, des journalistes, des écoles, des universités, des scientifiques, des « nervis », des avocats, des juristes… Et « toute une morale » et l’appui de la Religion, tout cela au servive des dominants, des possédants, des « maîtres du monde » de l’époque…

    Et toute création – artistique, littéraitre – et toute réalisation, invention, en quelque domaine d’activité que ce soit ; à l’époque de Jack London, se devait dans l’Ordre du Monde d’une société d’économie capitaliste, d’avoir « une valeur marchande » autant que possible achetable par un grand nombre de gens auxquels il fallait plaire – et non pas déranger dans leur manière de penser…

     

    Abraham Lincoln Président des États Unis d’Amérique élu en 1860, réélu en 1864, né le 12 février 1809 et assassiné le 15 avril 1865 à Washington DC, avait déclaré peu de temps avant sa mort :

    « Je vois venir, dans un avenir proche, une crise qui m’angoisse au plus haut point et me fait trembler pour la sûreté de mon pays… Les grandes firmes sont montées sur le trône, et une ère de corruption en haut lieu s’ensuivra ; les puissances de l’argent de ce pays feront tout leur possible pour prolonger leur règne en s’appuyant sur les préjugés populaires, jusqu’à ce que le gros de la richesse se trouve concentré entre quelques mains, et que la République soit détruite »…

     

    Ces grandes firmes ou consortiums ou multinationales – au Moyen Age, et aux 16ème et 17ème siècle en Europe c’étaient des Guildes marchandes – et leurs assemblées d’actionnaires principaux auquelles s’ajoutent des centaines de milliers d’autres actionnaires « petits porteurs », exercent sur le monde, sur les peuples (sur les gens qui ne sont pas eux, des actionnaires) une pression comme celle d’un « talon de fer » qui écrase…

     

    Les domaines essentiels à la société humaine tels que ceux de l’alimentation, de l’agriculture, de la pêche, de l’industrie, de la médecine et de la pharmacie, de l’école, de l’université, de la science, des arts et de la littérature, de l’entreprenariat artisanal et commerçant, de toutes les activités humaines … Ont été pris d’assaut par les oligarchies dominantes… Et de surcroît les marchands d’armes et les trafiquants de toutes sortes, et ce que l’on appelle la « Réal-politique » se sont mis de la partie…

    D’où les deux grandes guerres mondiales du 20ème siècle, les guerres du 21ème siècle et toutes les guerres à venir (les guerres devenant de plus en plus technologiques)…

     

    Il n’y a que la Terre toute entière, épuisée, pillée de la plupart de ses ressources essentielles à la vie humaine, souillée, abîmée, et devenue en partie désertifiée, qui, par ses colères d’une violence extrême sous la forme d’intempéries, d’incendies, d’éboulements gigantestesques, d’ouragans, de tornades, d’innondations… Qui pourra broyer le « talon de fer » ! … Et ainsi, mettre dans la nécessité – l’obligation en somme – pour les survivants, de revoir la gestion et l’organisation de la société humaine… Jusqu’à ce que revienne « un autre Talon de fer »…

     

     

  • Vers une littérature uniformisée et aseptisée

    Qu’est-ce que cette tendance actuelle et nouvelle, à encourager la création littéraire, dans la recherche d’un « style parfait », soutenue par des applications spécialisées dans le « coaching littéraire » autrement dit l’aide à l’écriture, des tutoriels en ligne, et tous ces outils que sont les intelligences artificielles génératives ?

     

    Rappelons que la technologie – en un mot pour définir la technologie : la Machine – n’enfante pas par elle-même ce « bébé » qui serait une œuvre de littérature sous la forme d’un roman, d’un essai, d’une biographie, ou de toute autre catégorie de production écrite et ou imagée…

     

    La Machine est le produit de l’intelligence humaine, mais de l’intelligence humaine mise au servive des géants de l’économie de marché, autrement dit des dominants et des décideurs, formés dans les écoles et dans les universités les plus « cotées » dans le monde ( aux USA et en Chine notamment)…

    La Machine est donc « programmée » selon ce que doit être et surtout doit devenir l’Ordre du Monde…

     

    Toutes les publications générées par de l’intelligence artificielle mettent en évidence (mais cette évidence est sciemment occultée) une gestion de données humaines triées, sériées, organisées et normalisées, tout cela afin que soient produits par les uns et par les autres (d’abord ceux qui « rayonnent » et ensuite « tout un chacun » autant que possible) , des textes et des œuvres « innovants »… Mais en fait – et de fait- ces textes, ces œuvres ainsi produits, ne sont que du « recyclage en continu » de la littérature, de telle sorte que le « recyclage » fasse illusion et passe pour de la création…

     

    Dans l’Ordre du Monde qui est un Ordre marchand dont les bénéficiaires principaux sont ceux qui « détiennent les clefs et le pouvoir » et « accessoirement » ces autres bénéficiaires que sont les consommateurs en capacité d’acheter, de s’abonner (autant que possible jusqu’à 6 milliards d’humains sur notre planète)… Ce qui se vend le mieux en littérature – romans, essais, récits – c’est « ce qui ne heurte personne » - ou qui à la limite heurterait de manière à ce que cela passe comme le fil par le chas d’une aiguille à coudre, le chas fût-il très étroit…

     

    D’où la nécessité que les robots, que les tutos, que les coach, que les IA, que les écoles, que les universités, que les formations, que les enseignements, que la diffusion des informations, que les modes de vie et habitudes de consommation des gens partout dans le monde… Soient programmés pour produire « à la chaîne » (mais avec l’illusion de l’originalité du maillon)… De… L’aseptisé !

     

    ET… « tant qu’à faire » - parce que les concepteurs de la Machine ont tout prévu - pourquoi pas du « non aseptisé qui aurait un petit rien de vent en poupe… De temps à autre…