… Il y a bien le « Copy-right » - en principe assuré par les hébergeurs de sites et de blogs qui, lorsque tu t’inscris sur leur plateforme et crées ton site ou ton blog, incluent dans leur « système » cette « protection » - purement théorique – qu’est le « Copy-right » …
Mais le « Copy-right » ne fonctionne et ne garantit « en principe » l’authencicité de ce que tu produis, que dans 195 pays (c’est déjà « pas mal » en effet, mais il faut savoir qu’il y a dans le monde plus de 195 pays – aux JO de Paris 2024 c’était 206 -)
Il y a aussi le dépôt d’un support sous la forme par exemple, chez un huissier, d’une clé USB ou disque externe contenant toutes tes œuvres numérisées en documents PDF, Word, Open Office…
Il y a encore la BNF ainsi que tout enregistrement déclaré, avec un numéro ISBN, le dépôt légal… Pour les auteurs, pour les écrivains qui publient des ouvrages papier…
Les URL qui commencent par https ( contrairement aux URL qui commencent par http ) qui -en principe- font barrière aux malveillants et pirates…
Et pour les hébergeurs de sites et de blogs, le certificat SSL – en plus ou sans le nom de domaine…
Mais reste cette réalité dont il faut bien prendre conscience, et que « par la force des choses » l’on peut s’attendre à devoir subir un jour ou l’autre :
Une réalité, en gros, sur deux aspects :
-Chacun des 195 – ou plus – pays dans le monde, ont une langue parlée et écrite dont la grammaire, la syntaxe, les tournures, les règles, les idiomes ou surtout les idiotismes, tout cela propre à la langue en question… Ce qui rend difficile la traduction (pas impossible mais difficile c’est sûr)…
Cependant ce qui est exprimé en telle ou telle langue selon la grammaire et selon les règles de cette langue, n’est vraiment traduisible correctement, que lorsqu’il n’y a pas dans le texte de trop nombreux idiotismes (intraduisibles) et de formulations personnelles avec des néologismes et des tournures atypiques ainsi que des incorrections grammaticales assumées, volontaires, dans un contexte particulier… Ce qui, lorsque c’est le cas pour certains auteurs, écrivains, créateurs ; rend difficile voire impossible le plagiat ou la copie en une autre langue … À moins que le plagieur soit du même pays et qu’il cherche à se constituer un lectorat dans le même pays du même langage…
-Rien, absolument rien n’empêche en réalité, un malveillant, un imitateur, un plagieur, un pillard d’œuvre – Œuvre pourtant protégée Copy Right, dépôt légal, ISBN, certificat SSL pour un site ou un blog – quelque part dans le monde, de reprendre à son propre compte un texte, un passage, deux ou trois phrases, voire l’ouvrage tout entier (un simple « copier/coller » suffit à cet effet, ou encore carrément recopier du texte d’un livre et se l’approprier comme si l’on en était l’auteur)… Parce que – c’est aussi cela la réalité – le « vrai auteur », le « vrai créateur » surtout s’il est très prolixe dans ce qu’il produit, si son œuvre est diverse et considérable en quantité de texte, il faut bien que ce soit le hasard, le pur hasard, pour qu’il apprenne qu’il vient d’être plagié, piraté ; et il peut passer des années voire sa vie entière, sans savoir qu’il est plagié ou piraté (auquel cas, il ne portera jamais plainte forcément puis qu’il ignore)…
Mais en fait quand je dis « le vrai auteur » ou « le vrai créateur » je pense à l’auteur ou au créateur qui n’a qu’un « rayonnement » et un lectorat -ou une liste d’abonnés limités à quelques dizaines de personnes (ou à un écrivain dont le livre a été tiré au maximum à 3000 exelmplaires et sans 2ème ni 3ème tirage)… Et raison de plus si le livre ou l’œuvre date d’il y a plus de dix ou vingt ans…
S’il doit vraiment y avoir une garantie, c’est celle qui réside dans l’existence d’une grammaire et de règles propre à une langue – d’une part… Et dans l’existence dans la langue de l’auteur, de la manière dont cet auteur utilise sa langue avec ses tournures personnelles et avec ses néologismes – d’autre part - Tout cela intraduisible, inimitable et donc difficile à plagier …
Et puis, pour conclure, quel intérêt peut-il y avoir, pour un Chinois, un Russe, un Américain, de plagier ou de pirater un auteur Français, Belge, Italien qui lui, n’est pas dans « l’Ordre du monde » question de « ce qui est vendable, ce qui plaît au plus grand nombre, qui fait partie du « consommable » en matière d’art et de littérature ou de toute forme d’expression artistique… Et qui en conséquence n’a aucune chance de faire devenir un pillard ou un plagieur, une « renommée mondiale » !
Il n’y a que du « vendable » ou du « qui rapporte » ou du « qui te fait du succès » qui fait plagier, copier, pirater, imiter ! Pas « trois hannetons à huit pattes faisant des trous avec leurs mandibules sur un cadre de vélo » qui n’interpelle que trois pelés trois tondus ! (rire)…