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  • Entretien et valorisation de son bien

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    Dans la bande passante d’une tornade, au bas d’un flanc de montagne lors d’un glissement de terrain après l’équivalent de six mois de pluie en une demi-heure, près d’une forêt de pins lors d’un incendie, dans une zone sismique où survient un tremblement de terre, en zone inondable proche d’une rivière … De 455 000 euro cette maison et le terrain qui l’entoure (avec la piscine), passe à combien en l’état devenu si son propriétaire la vend telle quelle après le sinistre ?

    Et pour les réparations, la remise en état, outre les 455 000 euro déjà payés ou à devoir sur vingt ans – prêt à rembourser – combien en plus ?…

    Les réparations, la remise en état… Mettons que ça dure deux ans… Et, six mois après les deux ans, nouvelle tornade, ou nouveau sinistre… Plus que combien alors la maison et son terrain, si trop découragé, le propriétaire ne se relance pas dans une restauration (une 2ème voire 3ème restauration) ?

     

    Ah, ce souci de l’entretien et de la valorisation de son patrimoine ! Et les critiques, les sarcasmes (affichés ou non exprimés mais bel et bien pensés) de tous ceux et celles autour de toi qui « ne fait rien, rien de rien question entretien et valorisation de patrimoine, aménagement intérieur, embellissement, etc. »… (et qui s’en fout) !

    Ta baraque, tes biens, tes arragements, ton bel intérieur que t’as conçu toi-même au prix de centaines d’heures de travail pendant des années de ta vie… Tout ça, tu l’emportes pas dans « l’au delà » !

    Bon sang, les vide greniers sont pleins d’intérieurs de baraques vidées ; les héritiers vendent et font débarrasser… C’est comme les livres au pilon, broyés… Sauf que quand c’est des fauteuils, des armoires, des lustres, des éléphants en bois et de la vaisselle à ne plus savoir quoi en faire, ça fait des mètres carrés (et cubes) de trottoirs, de rues et de places dans les brocantes… Et pour finir, à force d’être mille fois rembarqués dans les camions et dans les bagnoles et les remorques, la ferraille est fondue, le bois brûlé, la faïence et le « dur » broyé !

     

     

  • Ordinateurs tablettes smartphones

    Dans l’utilisation d’ordinateurs (fixes ou portables), de tablettes ou de smartphones ; l’on reconnait si l’utilisateur est un artiste, un écrivain, et, plus généralement une personne qui s’exprime en développant, argumentant, informant, transmettant… Dans la mesure où l’utilisateur se sert plutôt d’un ordinateur que d’une tablette ou d’un smartphone… En effet, sur tablette et smartphone Android, il est difficile (impossible non mais difficile très certainement) de faire de la bureautique avec Word, Open ou Libre Office, copier/coller, fichiers et dossiers etc…

    Pour la bureautique rien ne vaut l’ordinateur, Windows, Apple, Mac, Microsoft… Avec Androïd c’est “galère” de “faire comme avec un ordinateur quand on veut écrire un texte de plus de 10 lignes, créer des fichiers, des dossiers, des PDF… Et pour la fonction “copier/coller” bonjour avec le bout du doigt trop gros pour sélectionner en fixant le pointeur au début où l’on veut et en surlignant bleu jusqu’à l’endroit qu’on veut…

    C’est sûr que pour les “mémés bavardes”, que pour les amateurs de films en téléchargements, de jeux vidéos, que pour les accros de la photo à tout va, que pour ceux et celles qui question écriture font “court et en direct”, qui ne font que de la recherche et de l’information, de l’achat en ligne, du “scoop” sur Instagram Tik Tok Facebook Twitter, de la “story”…

    La tablette (plus encore que le smartphone) c’est l’idéal ! Cela dit ça me sidère que tant de gens mettent toutes leurs photos et albums sur leur ordi (disque dur interne de l’ordi) plutôt que sur un disque externe ou sur une clé USB de 64 Go… Et que si peu de gens qui s’expriment conservent la copie de ce qu’ils produisent sur des fichiers dans des dossiers sur clé USB, disque externe, et (ou) espaces de stockage en ligne Cloud, One Drive, Dropbox…

    Avoir une (ou plusieurs) copie(s) de tout ce que l’on fait sur un support externe (ou dans un espace de stockage en ligne) ça ma paraît absolument primordial pour un créateur, un artiste, un écrivain ou un “témoin de son temps” qui tient un journal (un journal je veux dire “autre chose qu’un journal intime”)…

  • Les colons ...

    Les colons, qu’ils soient Israéliens, Américains, Anglais, Français, Espagnols, Turcs (ancennement Ottomans), Asiatiques (Chinois ou Japonais), et de quelque religion qu’ils soient, aussi ; qu’ils soient Noirs, Blancs ou Café-au-lait ou jaunes… De tout temps à jamais (bien que l’on pense surtout aux anciens empires coloniaux Britanniques, Français, Portugais, Néerlandais, Allemands, Espagnols)… Ce sont toujours des colons au sens de colonisateurs s’étant installés sur des territoires d’autres pays que leur leur pays d’origine ou sur des terres qui soit-disant “n’avaient pas d’Histoire” et étaient des terres parcourues ou occupées par des peuplades “non fixées”…

    Les colons sont de “riches propriétaires” de domaines, employant généralement une “domesticité” ou une “main d’œuvre” exploitable et peu coûteuse… Les colons sont donc les maîtres, les possédants, les dominants et ont la Loi pour eux (la Loi, le Sytème économique et social tel qu’il est “normalement défini” partout dans le monde)…

    Au dire de bon nombre de gens (en général de personnes privilégiées ou jouissant des bienfaits du Système – ce que l’on appelle “les classes moyennes”) les colons ont toujours raison parce que ce sont eux qui investissent, emploient (donnent du travail), ont les capitaux, le pouvoir, l’autorité (et d’ailleurs les Gouvernants et les Religieux les soutiennent)…

    Et quant aux “pauvres” (aux démunis, aux exploités”), souvent (trop souvent) ils subissent sans se révolter – juste parfois en murmurant quelque peu- et même pour une grande majorité d’entre eux, “trouvent normal” qu’il y ait des maîtres…

    Je ne soutiens donc pas, da ns le conflit Israélo Palestinien, les colons Israéliens… Pas plus que je ne soutiendrais des colons autres qu’Israéliens car pour moi “un colon c’est un colon” et en ce sens c’est un dominant, c’est quelqu’un qui voit en priorité son intérêt (il peut être “plus ou moins juste, humain, etc…” mais c’est toujours un colon)…

    Les “pauvres” au dire de beaucoup “c’est de leur faute s’ils sont pauvres” (ils sont considérés peu ambitieux, paresseux, voleurs, profiteurs…) Je ne souscris pas à ce “raisonnement là” … Sans pour autant systématiquement “défendre)les pauvres” (notamment ceux d’entre eux que “s’ils devenaient riches ils seraient encore plus vaches que les riches existants qui nous font suer sous le burnous)…

    Pour en revenir au conflit Israélo Palestinien, que les Palestiniens sachent que, une fois virés les colons des terres occupées, ce seront les caïds, les Imams, les chefs de guerre, les guides inspirés par Allah, les nouveaux maîtres de cet État Palestinien qu’ils ont appelé de tous leurs vœux…

    Un État palestinien oui mais sans le Hamas, sans les Islamistes, et un état républicain, démocratique et laïque ! (Mais ça personne n’en parle, je n’ai encore entendu personne autour de moi défendre l’idée d’un Etat palestinien républicain démocratique et laïque sans le Hamas sans Imams et caïds et guides inspirés d’Allah)… Tout le monde parle d’une Palestine libre point barre sans rien dire d’autre (“tout le monde c’est à dire toux ceux et celles qui soutiennent les palestiniens dans des manifs)…

  • Peut-on "tout" traduire ?

    Sur les réseaux sociaux dont les principaux Facebook, Instagram, Twitter et Tik Tok (ainsi que sur les blogs, les sites et les forums) ; où s’expriment et postent des personnes du monde entier, de diverses écritures dont le Chinois et l’Arabe, en toutes les langues parlées de la planète ( de plus de 200 pays) ; normalement et automatiquement avec les outils et logiciels de traduction intégrés, chaque utilisateur quelle que soit sa langue et son écriture qui sont les siennes et avec lesquelles il s’exprime et poste ; même s’il ne parle et écrit que dans sa langue et, à la limite en Anglais, Espagnol par exemple… Lorsqu’il lit ce qu’a posté une personne inscrite dans ses contacts, de l’un ou l’autre des deux-cents et quelque pays du monde ; il le lit traduit dans sa langue…

     

    Mais alors que se passe-t-il lorsque celui ou celle qui poste, use d’un langage qui, soit ne respecte pas les règles et la grammaire de sa langue d’origine, soit est « truffé » de mots, de locutions, de termes qui ne figurent pas dans le dictionnaire de la langue d’origine, soit encore invente parfois sa propre grammaire  ? Car ce qui est ainsi exprimé « hors normes », est-ce traduisible ?

     

    Les logiciels de traduction intégrés fonctionnent selon une mécanique forcément standardisée, apte à trouver des équivalences (au mieux des équivalences difficiles à trouver – ça c’est le pouvoir de l’Intelligence Artificielle ) mais même si la mécanique intègre tout ce dont elle est capable d’intégrer, il n’en demeure pas moins qu’il y a des limites…

    Par exemple pour « Guignol’s Band » ou « Bagatelles pour un massacre » de Louis Ferdinand Céline (mais il n’y a pas que Louis Ferdinand Céline il faut dire)… Je ne vois guère ces textes de « Guignol’s Band » et de « Bagatelles pour un massacre » traduits du Français en Chinois, en Arabe, en Swahili !

    La limite c’est donc bien lorsque l’équivalence est quasi impossible à trouver…

    Reste la possibilité – dont usent les traducteurs- de mentionner « en Français dans le texte » (ou en telle langue dans le texte) … Mais alors que comprend le lecteur ? Surtout si à toutes les pages il y a « en Français dans le texte » (ou « en telle langue »)…

     

     

    « Moralité »… Découlant de ce que je viens de dire… « pour être traduit partout dans le monde, il faut nécéssairement être dans les normes, rester dans les normes »… (Je pense qu’un auteur tel que Marcel Proust, par exemple – mais il n’y a pas que lui – peut aisément être traduit dans toutes les langues du monde)…

     

    Et… « moralité de la moralité » (façon de parler)… L’on peut tout en étant « dans les normes » question langage, vocabulaire, grammaire ; et donc « demeurer dans les standards qui sont ceux des logiciels de traduction fonctionnant à l’intelligence artificielle »… Mais en tant qu’écrivain, auteur, créateur, novateur… Tenir à sa liberté, à son indépendance et en ce sens, ne pas être dans la norme… « Sauf que »… à un certain moment à propos de telle ou telle formulation dont on use « personnellement », il faut bien admettre la difficulté qu’il y a pour une traduction, à trouver l’équivalence ! …

     

     

     

    Par exemple cette phrase :

     

    « Ce paradu où toute la crémation veut aller même les moutons canibales avec chacun son fruc, sa gouale, et son Égot charpenté »...

     

    Voici ce que cela donne en Anglais :

     

    This paradise where all the cremation wants to go, even the canibal sheep, each with its own money, its gouale, and its robust ego”…
    
    L’on voit bien que “Paradu” a été rendu par “paradise”, terme normal et donc reconnu par la “mécanique” standardisée (et logique)… Il en est de même pour “fruc” traduit “money”… 
    Quant à “gouale”, là, Google traduction “ne se foule pas la rate” : il reproduit identique tel que ; et pour “charpenté” il remplace par “robust” (en Français, “charpenté” est plus nuancé, on va dire, que “robuste”… 
    Et pour “Égot”, il se contente de remplacer par “ego” (le “moi” latin, utilisé en Anglais dans la traduction)… 
    L’on voit bien que “gouale” pour “gouape” n’est pas traduit “gouape” en Anglais ( “gouape” s’écrit pareil en Français et en Anglais)… 
    
    
  • Le paon de mots

    C’était un grand paon de mots mais qui, ne se déplumant pas, se démotivait…

     

    Il n’y a palm de feu grégeois, juste des braises qui couvent sous la cendre refroidie et des ailes dentées et des fans déjantés qui mordent des nuages dans un ciel d’enfant sur une ardoise bleue, et la maîtresse d’école qui accroche les nuages mordus sous le plat fond de la mer où s’enlisent des éléphants dorés et des mouches d’eau aux longues pattes velues…

    Hardie coque si belle au pied du ragondin et sans vergogne tu peins des bocaux de corps nichés dans le formol…

     

    Et voguent les inserts qui pullent au vert et font l’âtre où gémissent des veaux de bois, et que brandissent de foulards obsolètes des croupions à pattes dans les manoufs où ours et seins se mélagent poils et piquants… Vus à la Tu-es-Laid sur Béhèmehouétéoué…

     

    Et les as faute d’ailes là où rôdent les dindons, refusant d’aller en Sion, brocardèrent la Nouvelle Jérusalem, vénérèrent les pazas tous déplumés honnis des hannetons à vapeur et des pucerons à bascule…

     

    Le bel ara de moumouse et de papou chantecriait haro sur le moineau et le jar d’hier niait toute trombonite d’oie ne symphonisant pas dans l’orchestre ambulatoire…

     

    Le major dort sur un long sofa d’un souk de Sofia, de petits anchois saupoudrés de vanille dans une assiette carrée posée sur un guéridon octopode ; Fatma empêtrée dans son voile se gratte la fesse gauche et évente le major (à Djibouti Fatma nostalgiait de sa Talibanie et rotait dans sa gamelle emplie de couscous sans boulette)…

     

    Dans un grand ciel grillagé de vomissures de Jets privés, volait, battant des ailes et allahlant sans cesse, la buse Uhlémane dont le cri de ralliement faisait sortir de mosquées souterraines, des imams au falzar tout décalcomanié de petits derviches extraterrestres et de loutres de fond d’oueds revitalisés de pluies diluviennes enfin tombées après que le Sire Occo eût pété plus fort que mille canons dont le tonnerre enfumé concurrençait tous les chants de toutes les batailles…