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  • Mercosur, une calamité pour le consommateur et pour le producteur local, Français, ou d’un pays de l’Union Européenne

    En France l’indication de l’origine des produits alimentaires est obligatoire pour la viande bovine, porcine, ovine, caprine et volaille…

    Sur l’emballage doit apparaître nettement le lieu de naissance de l’animal, le lieu d’élevage et le lieu d’abattage de l’animal…

     

    Dans le cadre de l’accord de Libre échange avec les pays hors Europe, Mercosur ; il est certain que le « bœuf Argentin – ou Américain USA, Canada- et que le « poulet brésilien » et d’une manière générale toutes les viandes bovines, porcines, ovines, caprines, et volaille provenant d’Amérique, d’Asie ou d’Afrique, proviennent d’animaux d’élevage nourris sans principe de précaution pour la sécurité alimentaire…

     

    Toutes ces viandes importées – sur ordre des patrons, PDG, directeurs de Grandes Surfaces Leclerc, Intermarché, Carrefour et Discount… Soit disant pour vendre moins cher aux consommateurs, reviennent effectivement, notamment avec des « promos » bien moins cher aux consommateurs à « petits budgets » qui achètent en quantité afin de mettre dans les congélateurs…

     

    Et ce sont ces mêmes viandes conditionnées en barquettes sous emballage, ou vendues « en gros » par des fournisseurs intermédiaires, que l’on retrouve dans les cantines des écoles, collèges, lycées ; dans les restaurants à « menu du jour », dans les collectivités assurant des repas, dans les maisons de retraite, les EHPAD et les hôpitaux…

     

    L’on ne peut que comprendre et soutenir la lutte, la colère, les manifestations d’agriculteurs et d’éleveurs en France et dans l’Union Européenne, contre cet accord « scélérat » - quasi « assassin » du Mercosur !

     

    Aussi, l’on doit s’attendre à voir survenir des manifestants en colère, dans des mouvements organisés, investir des Grandes Surfaces, se saisir des produits venus d’Amérique, d’Asie et d’Afrique notamment les viandes et charcuteries en emballages, les retirer brutalement des rayons et les jeter en vrac, en tas, sur les parkings à l’extérieur… Et que toute cette « barbaque scélérate » demeure exposée à l’air libre, au vu des consommateurs – dont certains seraient « médusés » (et peut-être outrés) mais d’autres, applaudiraient !

     

    Nous Français, avec nos produits – alimentaires et d’équipements – de très bonne qualité et donc « forcément assez onéreux », dans cet accord de Libre Echange à l’exportation – Mercosur – nous sommes perdants, car, dans les pays de Mercosur, il est certain que seuls, les acheteurs « aisés » peuvent se procurer nos produits de qualité !

     

    En revanche ce qu’exportent vers la France les pays du Mercosur, du fait de leur bas coût, est acheté par nos « pauvres » qui sont légions !

    De toute évidence, pour prendre un exemple, dans un restaurant « sélect » de Buenos Aires, ce n’est pas le « péon du coin » qui va se payer une entrecôte bordelaise ou charolaise !

    Et en France, le « smicard » du coin, lui, quand il va à LIDL ou à Aldi ou dans un Discount, il prend des côtes de porc à 1,90 euro ou du poulet brésilien étiquetté « conditionné en Union Européenne » à 6,50 euro le kg !

    Voilà la « vérité » sur le Mercosur !

     

     

  • Elle 94, Lui 97

    Couple.jpg

    Est-ce là une « référence » ? Une « valeur » ?

    L’on pourrait le penser… L’on a envie de le penser…

    Peut-être…

    Peut-être pas…

    « Par les temps qui courrent ! »…

    Sur la photo de gauche, elle a 18 ans et lui 21…

    Sur la photo de droite, elle a 94 ans et lui 97…

    Il y a 76 ans qu’ils sont ensemble.

    Pour « idéaliser » - si l’on veut- « on va dire » que…

    Elle, à 18 ans n’avait jamais « connu » de garçon et que Lui, à 21 ans n’avait jamais « connu » de fille.

    Et que… Durant les 76 années que cette femme et cet homme ont passées ensemble, pas une seule fois l’un ou l’autre n’a « été voir ailleurs »…

    Enfin on va « supposer » ou plus précisément « imaginer » - pourquoi pas – que…

    La jeune femme et le jeune homme sur la photo de gauche « étaient tous deux – de leur temps- des anarchistes inclassables…

    Et que, elle à 94 ans et lui à 97, n’ont pas « changé d’un iota » leur « vision du monde, de la société, de la relation entre les êtres et les choses »…

    Et que « pour finir » pour l’une comme pour l’autre, il n’y aura « ni messe ni absoute ni dieu ni « cela est juste et bon » ni « grand pieu de marbre » mais juste un carré de terre avec en dessous, des cendres…

     

    Faut-il « idéaliser » ?

    Faut-il faire de ce couple un « modèle » ? … Ou une « légende à la Roméo et Juliette » ?

    Est-ce que les séparés au bout de 2 ans, de 5 ans… Ou au bout de 30 ans de mariage… Et qui ont « été voir ailleurs » - l’un ET l’autre ou seulement l’un des deux… Ça serait critiquable ?

    Est-ce que c’est la réalité du monde qui est « dans le tort » ? … Parce qu’elle « ne fait pas dans la dentelle », qu’elle est dure, injuste, absurde… Tout ce dont on la qualifie pour la fustiger, cette réalité ?

     

    Comme disait Arthur Rimbaud « Nous sommes voyants avec des yeux aveugles »…

    Et j’ajoute pour ma part :

    La clairvoyance implique l’existence d’une somme d’interrogations, de réflexions que l’on se fait de tout ce qui est, de tout ce qui se voit, se sent, s’espère ; de tout un travail d’approche, d’étude, de recherche… Dans la brève durée d’une vie humaine… La clairvoyance est incompatible avec les modèles…

     

     

  • Personnes vivant seules

    Parmi les neuf millions de personnes en France qui vivent seules, hommes, femmes, célibataires, veufs et veuves, divorcés ou séparés ; un certain nombre de ces personnes seules sont des hommes et des femmes de plus de 50 ou 60 ans « normalement en bonne ou relative santé » qui n’ont pas forcément là où ils habitent en ville ou à la campagne, un voisin, un ami, une connaissance proche sur qui compter en cas de « pépin » ; dont les enfants se trouvent à plusieurs centaines de kilomètres voire dans un pays lointain…

    Cependant actives et présentes dans des associations, ou adhérentes à des groupes de personnes pratiquant la même activité – sportive, artistique, culturelle entre autres… Ces hommes et femmes vivant seuls dans leur maison, appartement, peuvent du jour au lendemain se trouver en cas d’accident domestique, de chute brutale dans un escalier, ou d’un malaise cardiaque, en grande difficulté au point de succomber… Et donc sans moyen de prévenir un ami, un voisin, un proche, l’une de ses connaissances, pouvant immédiatement et rapidement intervenir…

     

    Parmi les hommes et femmes vivant seuls ou isolés, âgés disons de 50 à 80 ans et « menant au quotidien des activités « normales » et « visiblement en relative bonne santé » (bien que parfois ayant des affections nécéssitant des traitements)… 60 % sinon jusqu’à 70 % des causes de décès subit sont liées soit à une défaillance cardiaque grave, soudaine, brutale ; soit à une rupture d’anévrisme…

     

    -Cas de défaillance cardiaque grave :

    L’un de ces cas est une dysfonction ventriculaire gauche (arythmie) sévère avec fraction d’éjection inférieure à 35 %.

    L’autre de ces cas est une thrombose coronaire (infarctus) au niveau soit de l’aorte droite, soit de l’une ou l’autre des deux branches de cette aorte droite (la « marginale » ou l’« interventriculaire postérieure »).

     

    -Cas de rupture d’anévrisme :

    Celle de l’anévrisme de l’aorte abdominale à l’endroit où cette aorte se divise en deux branches (les artères fémorales) soit au dessus de la bifurcation : anévrisme diamètre intérieur (lumière on dit) de moins de 50 %, soit au dessous de la bifurcation dans l’une des deux artères fémorales diamètre intérieur (lumière) de moins de 30 %…

    Et celle qui se produit par la rupture d’une artère ou d’une veine importante dans le cerveau (hémorragie cérébrale).

     

    L’existence d’un anévrisme apparaît très nettement lors d’un examen d’imagerie médicale scanner ou IRM ( thoraco-abdomino-pelvien et cerveau)…

    En règle générale, si la plupart des gens de plus de 50 ans « se font régulièrement suivre pour le cœur », en revanche pour le risque de rupture d’anévrisme on ne passe pas de scanner ou d’IRM seulement pour l’évaluation de ce risque. Parce que le plus souvent, un anévrisme « sans danger » (lumière de plus de 50%) n’est découvert que dans le cas d’un cancer suspecté… (par exemple un scanner ou une IRM prescrit à la suite d’une polyarthrite rhumatoïde susceptible d’être liée au développement d’une tumeur maligne essaimant dans la chaîne ganglionnaire).

     

    En matière de prévention il serait souhaitable que toutes les personnes vivant seules (ou non) de plus de 50 ans, passent un scanner ou une IRM thoraco-abdomino-pelvien ainsi que le même examen d’imagerie médicale pour le cerveau… Ne serait-ce que pour détecter la présence d’un anévrisme…

     

    Et alors une fois détecté, un suivi – au moins une fois par an – de l’évolution de l’anévrisme, peut être assuré ; et ainsi, contribuer à diminuer d’au moins la moitié des décès survenant pour cause de rupture d’anévrisme de l’aorte abdominale ou d’une artère du cerveau… Quoique dans le cas d’un anévrisme sur une artère ou une veine importante du cerveau, il n’y ait point à vrai dire de traitement médico chirurgical préventif… Alors qu’il en existe un pour prévenir et éviter la rupture d’anévrisme sur l’aorte abdominale : ce traitement consiste à introduire dans les artères fémorales à l’aide d’un cathéter (un tube) une endoprothèse (comme un stent) qui « écarte » la « lumière »… Traitement qui peut aussi être chirurgical (ouvrir l’abdomen pour atteindre l’aorte – mais c’est plus complexe du fait de devoir interrompre la circulation sanguine dans l’aorte afin de placer l’endoprothèse (chirurgie vasculaire)…

     

    Le cas où l’on ne retrouve une personne vivant seule chez elle, que plusieurs jours après sa mort, est malheureusement assez fréquent…

     

     

     

  • Le mépris de l'autre est toujours contre-productif

    Celui ou celle qui, dans un mépris affiché et délibéré, de l’Autre ; accuse, conspue, dénonce, discrédite, foule aux pieds, et exerce toute sa violence, toute son agressivité dans la suffisance, dans l’orgueil, dans la certitude de ses savoirs et de ses acquis culturels, dans ses argumentations, dans ce qu’il montre, dans ce qu’il stigmatise des obscurantismes et des ignorances de l’Autre… Est en général plus écouté, plus suivi, plus cru, autour de lui ; que celui ou celle qui, au contraire, dans la réflexion et dans la clairvoyance, s’attache à comprendre le pourquoi et le comment des comportements de l’Autre, de ce qu’est l’Autre dans l’environnement qui est le sien…

    Et à « tant enfoncer le clou à coups incessants de marteau » il fend la planche, fait éclater la planche et la planche, cassée, fragmentée, réduite en copeaux, c’est une planche en moins pour la construction de la cabane…

     

    « J’étais d’une famille qui ne parlait pas le Français, qui ne lisait pas, et le seul endroit où j’avais une île à moi tout seul, une île de milliardaire, c’était la langue Française »

     

     

    [Kamel Daoud, écrivain, lauréat du Prix Goncourt 2024]

     

    Dans ces familles où l’on parle mal le Français, où l’on ne lit pas, « encore heureux » -il faut le dire- que l’un ou l’autre des enfants de ces familles, ne soit pas empêché d’avoir « cette île à lui » qui est celle des livres, de ce que produit d’œuvres, la langue Française…

    Ignorer, méconnaître, en tant que parent, n’implique pas forcément d’empêcher son fils ou sa fille, d’apprendre, de savoir…

     

     

    S’il est vrai que dans de nombreuses familles vivant en France, l’on parle et l’on écrit si mal le Français, et si dans bien de logements et de maisons en ville et dans les campagnes, l’on ne voit guère de livres sur des étagères et donc pas de meuble bibliothèque…

    S’il y a tant de banalités, tant de propos réducteurs qui foisonnent sur les réseaux sociaux, s’il y a autant de nos jours alors que tout le monde va à l’école, d’obscurantismes, d’ignorance, de préjugés ou d’idées reçues, et d’inculture… Oui l’on peut dénoncer, déplorer tout cela et le dire… Mais afficher son mépris à l’égard de l’Autre, non…

    « Prendre par la main » et essayer de transmettre, de trouver les mots qui touchent, oui c’est risqué parce que c’est se heurter à de la violence en réponse, ou que cela se révèle sans effet parce que se heurtant à de l’indifférence »…

    Mais écraser de son mépris et de sa suffisance de privilégié et de chanceux parce que vivant dans un milieu favorisé ou faisant partie de l’élite, cela élargit la fracture sociale, cela rend encore plus agressifs les piétinés et les conspués, cela fait de ces Ordres – ou de ces désordres – qui se bousculent, qui parfois l’emportent et s’imposent…

     

    Si le mépris de l’Autre est toujours contre-productif, et si le pardon ou la mansuétude ou encore le fait de tendre la main est assez souvent contre-productif… Il faut bien cependant à un certain moment selon la situation qui se présente, se résoudre à prendre le risque de tendre la main – tout en se protégeant de l’inacceptable, de ce qui met notre vie en péril…

    Faire coexister bonté et dureté n’a jamais été facile…

     

     

  • Contestataire

    Contestataire

    De toutes les vacheries

    De toutes les roueries

    De toutes les simagrées

    De toutes les hypocrisies

    De toutes les pueries

    À ta façon certes

    Et ce n’est peu dire

    Tant ta façon peut déconcerter ou surprendre

    Ne serait-ce que par ton langage

    Par tes propos

    Nous ne sommes point

    Toi et moi pour autant

    Du même bord

    En ce sens

    Que nous ne mettons pas dans l’Urne

    Le même bulletin

    Nous ne sommes pas du même bord

    Mais nous sommes du même « autre bord »

    Celui de ces personnes

    « Franches de collier »

    Et sur lesquelles on peut compter

    En toute confiance

    Les « bonnes personnes »

    Qui à leur manière sont des résistants

    À l’ordre scélérat

    À l’ordre auquel tant adhèrent

    Ou aux désordres faits ordres

    Qui font des communautés

    Partout

    Sur les réseaux sociaux

    Dans les villes et dans les campagnes

    Dans les esprits

    Dans les opinions

    Les « bonnes personnes »

    Des « vieux » comme des « rassis » comme des jeunes

    Et même des gosses et des ados

    Qui dans la rue te disent bonjour

    Sans te connaître

    Et que toi tu ne connais pas non plus

    Les « bonnes personnes »

    Sont  légions dont ne sait le nombre

    Sûrement plus grand que l’on ne le croit

    Ce sont ces « amis les danseurs »

    Ces « amis de la promenade »

    Ces «amis de la musique »

    Ces « amis de la nage »

    Ces « amis de la bricole »

    Ces « amis du vélo »

    Ces « amis des minous »

    Ces « amis de tout ce à quoi on fait partie »

    Que l’on retrouve de temps à autre

    Un temps où l’on est tous de cet « autre bord »

    Celui de la résistance

    À l’ordre qui domine aujourd’hui

    Qui dominera encore demain

    Qui ne cesse d’être donné gagnant

    Et dans lequel cependant

    De « l’autre bord » que nous sommes

    Nous faisons partie

    Et que nous reconnaissons tel qu’il est

    Tout en le combattant

     

    À un ami, disparu à la fin de l’été 2024

    « prolixe en paroles mais discret et « franc de collier »

    Un « petit bout d’absolue confiance »

    Qui « s’est fait la malle » hélas