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Paroles et Visages - Page 236

  • L'insoumission

    L’insoumission est totalement incompatible avec l’exercice du pouvoir, et cela quelque soit ce pouvoir – en place ou en devenir…

    Tout ce que peuvent faire des insoumis c’est d’établir déjà entre eux, de la relation, sachant bien que la relation est faite d’échange, de rapport de communication, d’association d’idées, de projets et de réalisations, mais aussi d’opposition… Et si possible bien que cela soit difficile, d’établir de la relation (qui également est faite d’échange, de rapport de communication, d’association d’idées et de réalisations, et d’opposition) avec des gens qui eux, ne sont pas des insoumis, voire sont des gens de l’Ordre dont certains de ces gens détenant du pouvoir…

    Mais des insoumis ne peuvent par eux-mêmes exercer quelque pouvoir que ce soit, l’insoumission se définissant par le fait de n’être d’aucun ordre établi…

    Ainsi dans l’insoumission, c’est le principe de relation – avec ses « règles » naturelles et universelles, qui se substitue à tout ordre établi…

     

     

  • Dans un grand han de heurts

    Dans le grand « han » de heurts en lequel se meuvent toutes les strates en décomposition et en brisures éparpillées de la société autant française que mondiale…

    Dans l’éclat des paillettes, dans la volerie des masques, dans les défilés de robes, de tenues de gala, de coiffures lors des cérémonies de remise de prix…

    Dans les discours engagés et détonnants des lauréats qu’applaudissent jurys et public « branché »…

    Là où s’invitent, nombreux devenus, tous les héros de la saison sur les planches, sur les ondes, sur les murs à perte de vue où tout le monde tague s’existe s’affiche se storyse se selfise…

    J’en demeure à ces émerveillements au détour de quelque visage entrevu, au détour de quelque petite bestiole aperçue sur un brin d’herbe, au détour de tout ce qui me fait rêver…

    J’en demeure à ces émerveillements qui depuis ma toute petite enfance ne se sont jamais décolorés…

    Et avec lesquels un jour je m’envolerai dans les étoiles…

     

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  • Festival de Cannes 2023

    Ayant suivi samedi 27 mai 2023 de 20h 30 à 21h15, sur France 2, la cérémonie de clôture du festival de Cannes 2023 ; j’ai été « assez surpris » par la prise de position dans son propos, « résolument et ostensiblement engagée » contre un gouvernement ou un régime en place, de la part de Justine Triet lors de la remise de la Palme d’Or…

     

    Même si j’adhère quasi entièrement au contenu du discours de Justine Triet, notamment en ce qui concerne la « marchandisation de la Culture soutenue par un gouvernement néolibéral cassant l’exception culturelle française » (ce qui est vrai sauf que – il faut le dire – le monde du Cinéma bénéficie d’aides et de subventions de la part de l’état en France) … Il n’en demeure pas moins que, dans le monde de l’Art, de la création, du Cinéma, du Théâtre, de la Littérature, de la musique et de la chanson, « devrait s’imposer »en tant que règle ou principe, l’idée selon laquelle le monde de l’Art, de la création, du Cinéma, du Théâtre, de la Littérature, de la musique et de la chanson, ne peut que se démarquer totalement de tout régime, de tout système, de tout ordre sociétal convenu , de tout gouvernement en place, et cela même dans une indépendance et liberté d’esprit, en l’absence de tout conditionnement de pensée, de tout ce qui doit se croire et se savoir en vertu de ce qui prévaut dans la société d’une époque donnée (en l’occurrence notre époque actuelle avec ses ordres d’opinion sur les réseaux sociaux et dans la rue)…

     

    Ainsi, ce n’est point la place d’un lauréat ou d’une lauréate recevant un prix de distinction pour son talent, son mérite, la qualité de sa production ; de « prendre ouvertement et ostensiblement position » contre un régime, contre un gouvernement, contre un ordre en place, contre un système… D’autant plus que ce gouvernement, que cet ordre en place tel qu’il est, que ce régime, laisse en toute liberté s’exprimer ce lauréat, cette lauréate, dans la contestation, dans la critique… Ce qui ne serait point le cas par exemple en Russie, en Chine, dans un pays de régime de dictature, non démocratique…

     

    Un opposant, un résistant, un anarchiste même… S’il doit choisir entre deux voies lors d’un dépôt de bulletin de vote dans l’urne, ne peut qu’en son for intérieur, au plus profond de ce qu’il ressent et du regard qu’il porte en lui, « opter » - à défaut de ce qu’il voudrait un jour voir s’instaurer selon ses rêves et ses aspirations – pour un gouvernement, pour un ordre, pour un système qui lui laisse la possibilité d’en dire du mal, de le critiquer, de le condamner, de le juger, ce gouvernement, cet ordre, ce système…

     

    Vivre dans un pays, aussi mal dirigé qu’il soit, dans une société aussi déliquescente et démisionnaire qu’elle soit, mais dans un pays « encore libre même d’une liberté conditionnée », mais où l’on ne risque ni la mort ni la prison ni la torture, à cause de ce que l’on exprime… Est préférable, toujours préférable, à vivre dans un pays où l’on risque à tout moment d’être emprisonné ou torturé ou tué – pendu ou passé par les armes – à cause de ce que l’on exprime…

     

     

    De même que lors d’une cérémonie de clôture de festival de Cannes, un artiste, une vedette de la chanson et de la musique, lors d’une campagne d’élection présidentielle, ne doit pas s’afficher en soutien dans un grand spectable, pour tel ou tel candidat : ce n’est point là sa place, sa véritable place ne pouvant être que celle de la création, de la production d’œuvres « dérangeantes » ou singulières, purement personnelles dans le regard porté et exprimé…

     

     

  • Le principe de relation

    Le principe de relation dans son ensemble, dans sa diversité et dans sa pluralité, qui existe et s’applique entre tous les êtres vivants de toutes espèces, entre tout ce qui vit et évolue sur notre planète et dans l’univers partout où est apparue la vie sous quelque forme que ce soit ; entre également toutes particules, molécules, atomes, électrons ; entre tout ce qui constitue de la matière, de l’assemblage, qui est de l’énergie, se déplace, se transforme… Tout cela selon les lois physiques et chimiques de l’univers – ou de chacun des autres univers…

     

    Le principe de relation en particulier celui qui existe et s’applique, sur notre planète la Terre, dans le monde actuel de huit milliards d’humains, de huit milliards d’individualités, chacune de ces individualités dans ce qu’il y a de commun avec les autres individualités, chacune aussi dans ses singularités propres et dans la façon dont elles fonctionnent individuellement chacune d’entre elles…

    Contient toutes les morales, aussi naturellement, aussi intemporellement, tout comme des planètes peuvent avoir une atmosphère, tout comme les étoiles telles que notre soleil peuvent émettre de la lumière, de l’énergie, tout comme des étoiles en formation peuvent éjecter de la matière…

     

    Le principe de relation contenant, incluant toutes les morales, tout ce que nous, humains, définissons comme étant « moral »… « Se suffit donc par lui-même », les « règles » étant naturellement établies selon les lois physiques, les lois de l’univers…

     

    Ainsi ce que dans notre pensée humaine nous appelons « respect, considération, reconnaissance de ce qui est tel que c’est »… Entre dans le principe général et universel de la relation entre les êtres et les choses… De même qu’entre dans ce principe de relation, de l’opposition, de l’assemblage ou association, de la symbiose, de la violence, de la prédation, de la vulnérabilité, de l’inégalité des conditions de chaque être et chose, du caractère aléatoire des choses, de l’attirance, de la répulsion, du rapport de force…

     

     

    Les dinosaures il y a cent millions d’années, ne faisaient pas entre eux, de storie’s et ne débattaient pas d’immigration, de religion, d’avenir de notre planète, pas plus que les termites et les cloportes depuis avant que l’Homme n’apparaisse sur Terre ne font entre eux des G7 et des G20 de grandes puissances termitières ou cloportéennes…

     

     

  • Débats publics à la radio

    Sur RTL, RMC, SUD RADIO entre autres stations de « grande écoute » notamment entre 11h et 14h, lors d’émissions de débat public au cours desquelles sont invités à s’exprimer, des auditeurs, sur des sujets « brûlants » d’actualité en général des « sujets sensibles »… Il est souvent question depuis plusieurs semaines, d’immigration, et il « va sans dire » que les prises de parole sont des « prises de bec », et se poursuivent dans d’épuisantes et violentes polémiques entre les « pour » les « contre », les « inquiets », ceux et celles qui ont peur de « ces autres venus d’ailleurs », de culture, de mode de vie, de religion différente, considérés inassimilables, opposés à nos valeurs, vivant en communautés…

    Tout cela, il faut dire, sur fond d’islamisation, d’extrême droite, de violences et agressions au quotidien, d’incivilités, dans les « cités », dans les quartiers, partout en France dans les lieux de forte densité démographique et de diversités de « types de population »…

     

    À vrai dire, l’immigration « massive » à laquelle on assiste depuis deux ans en France et en Europe, n’est encore à l’heure actuelle, que celle de « flux circonstanciels », tels les flux qui se sont succédés au fil des âges, des siècles, partout dans le monde ; les « problématiques » demeurent à peu près les mêmes que celles dont on parle aujourd’hui…

     

    Mais dans les années qui viennent, en ce siècle de densité démographique accrue, de calamités climatiques, de régions de notre planète dont les ressources en eau et en alimentation s’épuisent, de sols qui deviennent improductifs ou stériles ; régions de plus en plus impactées par le changement climatique et qui s’étendent au-delà de leurs limites « normales », il est certain que les flux migratoires vont s’intensifier, depuis les régions et pays impactés vers les régions et pays « moins affectés » (qui, soit dit en passant, le seront aussi, affectés)…

     

    En conséquence nos « modèles actuels de société », notre mode de vie, de consommation, les cultures millénaires qui sont les nôtres depuis l’antiquité grecque et romaine, tout cela va « voler en éclats » (l’on assiste déjà au début de l’ « éclatement »)…

     

    Aussi, ce combat qui est celui mené pour « sauver ce à quoi on tient » en face des « invasions barbares » est, soit « perdu d’avance », ou n’aura plus aucun sens, sur un « navire Terre » qui est train de sombrer et, sur lequel on « fait encore la fête, on danse, on bouffe, on « vaque à ses dadas » sur les ponts et avant ponts – promenade – galeries marchandes – salles de jeux, que les flots ne submergent pas encore…

     

    Alors bien sûr, sur ces « pont-promenade – galeries marchandes », les passagers de troisième et quatrième classe au milieu de leurs couffins dans les entreponts où il est devenu impossible de rester, ne sont pas les bienvenus ! …