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Paroles et Visages - Page 96

  • Oui, l'abaya pose un problème, quoiqu'en disent ceux qui pensent que ce n'est pas un problème !

    Vu dans le fil d’actualité sur Facebook, une carte en planisphère de notre planète, où tous les pays du monde sont colorés en noir à l’exception de la France qui est en orange…

    La France serait le seul pays du monde qui a un problème avec l’abaya, selon cette carte… ( question « stigmatisation » de notre pays, de notre laïcité, « on ne fait pas mieux!)

    Eh bien merde, si c’est le cas, moi Français j’adresse un grand bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude à tous les pays du monde figurant en noir sur la carte, qui eux, n’auraient aucun problème avec l’abaya…

    Cela dit, existe – t – il des pays qui ont un problème avec la religion quelle que soit la religion ?

    Je ne crois pas : tous les pays (certains plus ou beaucoup plus que les autres) « font des risettes » à la religion… Dans l’Histoire peut-être deux exceptions à cette « dévotion » à la religion à travers les siècles dans tous les pays du monde chrétien, musulman et autre : l’an I et II de la République Française, de l’époque de la Révolution entre 1791 et 1795 - quoiqu’ avec la Déesse Raison qui se substituait au catholiscisme, à la messe, aux évêques en tiare « falbalée » de rubis « on n’était pas mieux loti » … Et la révolution bolchevique d’octobre 1917 qui, tout comme la Révolution Française fit « mordre la poussière » à la religion…

    Moi, la religion, je l’escagasse… Et l’horoscope et l’occultisme et la sorcellerie et la démonologie avec… Et tous les obscurantismes… Mais cela ne m’empêche pas d’imaginer un « paradis » des minous, des toutous, des bousiers et des humains pelés… (rire, rire iconoclaste)…

     

    À la vue – notamment à la Télé – d’un grand dignitaire de l’église orthodoxe – ou catholique romaine – coiffé d’une monumentale tiare sertie de mille joyaux rutilants, j’imagine à la place de cette coiffe aussi « à la con » que ridicule, une énorme merde en spirale dont l’extrémité dressée et connectée au « cul du Bon Dieu » s’agite tel un asticot…

    Je n’en fais point ici le dessin au crayon de couleur…

    « Petite question » : est-ce que l’algorythme de Facebook « ciblerait » ce dessin ?… Tout comme ce même algorythme a déjà « ciblé » une photo de l’un des plus décriés de nos hommes politique « abayahisé » ?

     

     

  • Ah, ces cimetières ...

    Ah, ces cimetières où tu n’as pas les tiens, que de temps à autre ici ou là, dans ce beau pays de France, tu visites, t’arrêtant devant une tombe abandonnée, de terre surmontée d’une croix en bois ou devant un « grand livre de pierre » sur lequel depuis bien des années, plus personne ne vient poser de fleurs… Imaginant ce que fut la vie de celui, de celle dont l’inscription sur la pierre s’est effacée… Que n’as tu, ta vie durant, rejoint par la pensée, par voie postale ou « webienne », ou en vélo, en bagnole, en train, à pied… Cet « ami ou amie sans guillemets »… Dont tu t’es éloigné au « profit sans profit » d’« amis avec guillemets »…

     

     

  • "Tu les as laissés tomber comme de vieilles chaussettes"

    Ah, ce Pierre, de Lunéville, ce vieil homme handicapé âgé de 77 ans, qui habitait au 4ème étage d’un immeuble ancien dans une rue du centre ville, qui descendait – et remontait- à grand peine les escaliers de son vieil immeuble après avoir avec tout aussi grand peine arpenté de son pas très lent, la place où se tient le marché… Seul, célibataire, sans amis, sans personne venant lui rendre visite, et qui, lisant chaque jour L’Est Républicain, était émerveillé à la lecture de tes « articles » que tu publiais sur la page du courrier des lecteurs le dimanche…

    Il t’écrivait, ce Pierre de Lunéville, d’émouvantes petites lettres de son écriture tremblottante et te faisait part de l’intérêt qu’il portait à ce que tu écrivais « si bien », te confiait ses déboires, évoquant sa solitude, ses misères physiques, ses jambes qui le soutenaient à peine…

    Ah, ce vieux monsieur Jacquey, de l’Isère, dont la femme était très handicapée, qui t’avait lu dans le courrier des lecteurs de Notre Temps, qui aimait tant tes « articles », et qui lui aussi t’écrivait d’émouvantes lettres de son écriture appliquée… Qui t’avait envoyé une plaquette (un cahier) de ses poèmes dont l’un faisait état d’un voyage en quatre-chevaux qu’il avait fait, se rendant en vacances dans le Midi par la Nationale 7, le porte-bagage chargé de valises, du temps de ses trente ans avec sa femme et ses filles…

    Tu leur écrivais, à ce Pierre, à ce monsieur Jacquey, de temps à autre, de « belles lettres » au stylo plume…

    Et puis un jour, le temps passant, et n’écrivant plus de lettres au stylo plume ou bille, et ayant délaissé la page du courrier des lecteurs de divers quotidiens régionaux et de revues Notre Temps et autres… Tu as cessé de leur écrire, à ce Pierre de Lunéville, à ce vieux monsieur Jacquey (dont la femme, selon sa dernière lettre, se trouvait dans une maison de retraite médicalisée)…

    Bien des années – sans doute quinze – ont passé depuis… Ils sont certainement morts tous les deux à présent…

    Tu les as « laissés tomber », ces vieux Pierre de Lunéville et monsieur Jacquey de l’Isère… « comme de vieilles chaussettes » !

     

     

     

  • Les algorythmes

    Lorsqu’un utilisateur ouvre son fil d’actualité (sa page) sur Facebook ou sur d’autres réseaux sociaux dont Instagram et Tik Tok, les algorythmes (intelligence artificielle) déterminent l’ordre et le contenu des messages et des productions de l’auteur de sa page, que l’internaute (n’importe qui) voit (s’il se connecte, cet internaute « lambda », lui-même au réseau social dont il est membre inscrit et pour autant qu’il fasse défiler la page ou le fil d’actualité lié à sa page)…

     

    À cette fin, les algorythmes évaluent chaque message ou production publié, classé dans un ordre non chronologique en fonction des centres d’intérêts à la fois de l’utilisateur ET des amis de l’utilisateur (la liste d’amis de l’utilisateur)…

     

    Cependant, ce que les algorythmes ne peuvent pas faire, c’est inciter (par quel biais c’est là la question) un internaute « lambda » (donc n’importe qui) à se connecter sur le fil d’actualité (la page) d’un utilisateur…

     

    La question se pose d’autre part, au sujet du nombre d’« amis » inscrits dans la liste d’« amis » de l’utilisateur : plus ce nombre est important et plus les algorythmes en conséquence « travailleront » de la « matière »… En revanche avec un nombre d’« amis » réduit à seulement 5, 6 et jusqu’à une dizaine voire une vingtaine au mieux, les algorythmes disposeront de peu de matière exploitable… Même si l’utilisateur produit beaucoup et souvent… Puisque les algorythmes « travaillent » autant sur les centres d’intérêt de l’utilisateur, que sur les centres d’intérêt des « amis » de l’utilisateur…

     

    Les algorythmes proposent en fonction des intérêts de chacun, et de ce que poste un utilisateur, des « amis » potentiels afin d’inciter l’auteur de son fil d’actualité à ajouter de nouveaux « amis »… Mais demeure la capacité de l’auteur de sa page, à sélectionner avec perspicacité, intuition personnelle, l’un ou l’autre des « amis » à ajouter… Ce qui nécessite réflexion avant décision… Car « ajouter pour ajouter » dans le seul but d’augmenter son nombre d’« amis », n’est pas forcément la « bonne option »… Dans la mesure, bien sûr, où les « ajoutés » acceptent d’être « amis »…

     

    Mais les algorythmes, aussi, remplacent les modérateurs, c’est à dire les personnes physiques qui, avant les algorythmes, vérifiaient, contrôlaient, censuraient les publications en fonction d’une charte établie, d’obligations, de prescriptions… (Les forums fonctionnent encore avec des modérateurs et des chartes)…

     

    L’on peut se poser la question de savoir comment et quoi les algorythmes modèrent, contrôlent, censurent…

    C’est à dire si les algorythmes sont des « outils » ou des « yeux et oreilles espions » mis en place par des gouvernants, des puissances médiatiques, des dominants et des décideurs, ou par des autorités publiques… Ce qui est déjà « assez problématique »…

    Ou si, sans doute pire à mon sens, si les algorythmes sont comme « enfantés » (ou engendrés ou fabriqués quasi automatiquement) par des ordres d’opinion publique qui « ont le vent en poupe » et, en quelque sorte prévalent dans des courants de pensée en lesquels une majorité de gens se laissent porter… Ce qui est « encore bien plus problématique » !

    Lesquels, ordres d’opinion et de courants de pensée « en vogue », examinés et étudiés selon une « politique orientée  dans tel ou tel sens », font l’objet de manipulations et donc de mise en place d’algorythmes spécifiques, par des intervenants ayant un certain pouvoir…

     

    Car être censuré pour une question d’ordre moral ou d’inconvenance, inscrite dans une charte, « c’est une chose »… Mais être censuré pour une question qui ressort de l’ordre de l’opinion publique, de l’ordre d’un courant de pensée dans lequel une majorité de gens se laisse porter, « ça c’est tout autre chose » ! … Lorsque la suspension durant 30 jours par exemple, survient au moment où une phrase, un terme, une image, une photo, ciblé par l’algorythme, contrevient à un ordre de pensée ambiant, déplaît à des gens qui ont « une certaine audience » et aux suiveurs de ces gens…

    Indirectement les algorythmes notamment de Facebook peuvent rendre « un fier service » à l’utilisateur et auteur de sa page, de son fil d’actualité où il poste ses messages… Du fait que les contenus évalués et classés en ordre non chronolique, en fonction des intérêts de l’utilisateur et de ses amis, que la « matière » exploitée », peuvent se révéler « inspirants », suggérant ainsi des thèmes de réflexion, des idées en rapport des divers contenus, et en conséquence contribuer à alimenter une production de nouveaux écrits…

    Et plus les contenus évalués que l’on voit défiler sur la page d’accueil liée à son fil d’actualité, se multiplient et se diversifient en fonction du profil de l’utilisateur et en même temps en fonction du profil moyen des « amis » ; et plus alors, cela devient « inspirant ». Il n’y a encore pas si longtemps, les contenus évalués n’étaient pas aussi « inspirants », de telle sorte que « rien ne venait à l’esprit » durant plusieurs jours en faisant défiler les contenus (« un peu gênant »en cas de manque d’inspiration et de « panne occasionnelle de créativité »)…

     

     

     

     

  • Œuvres publiées sur le Web

    Les producteurs d’œuvres sur le Web, ne laissant apparaître leurs œuvres que sur le Web, que ce soit sur des blogs, des sites, des forums ou sur leur page Facebook (les autres réseaux sociaux ne sont pas conçus pour présenter des œuvres à l’exception peut-être d’Instagram pour des photos d’art)…

    N’auront jamais pour spectateurs, lecteurs, suiveurs… Les personnes qui n’ont pas internet et qui sont tout de même dans notre pays, la France, environ dix millions de toutes générations mais surtout des gens en général âgés de plus de 60 ou 70 ans…

    À l’intention de ces gens là, il faudrait que les producteurs d’œuvres se résolvent à devoir recourir à des maisons d’éditions si possibles bien connues, à des intervenants « bien placés », afin de se faire connaître de ces « absents du Web »… Et, pour les artistes peintres, la possiblité d’exposer en galerie ; pour les graveurs, les sculpteurs, les musiciens, de pouvoir compter sur des directeurs de production…

     

    Il faut dire que le Web est un espace ouvert à tous, qui permet de « s’exister » soi-même sans intermédaire obligé, comme c’était le cas jadis, du temps des « intermédiares obligés » (les éditeurs, les producteurs)…

    Reste ce que ni le Web ni les intermédiaires ne peuvent garantir, à savoir le succès, l’audience, la visiblité, les lecteurs, les suiveurs…

     

    Quelle différence en effet, entre un livre sorti d’une maison d’édition bien connue, diffusé et vendu à 3000 exemplaires par exemple, et une œuvre de musique et de chanson sur Youtube écoutée par le même nombre d’auditeurs, 3000 – abonnés ou de passage ? Ou encore une œuvre d’écriture sur un blog, sur un site, sur Facebook, consultée par 3000 personnes (dont la plupart sont totalement inconnues de l’auteur et que l’auteur ne rencontrera jamais) ?

    Et même quand il s’agirait de cent mille voire d’un ou de dix millions (pour un livre, pour une œuvre sur le Web) ?

     

    Peut-on « écrire à la Terre entière » ? Peut-on produire une œuvre pour la Terre entière ? Et… Qu’en sera – t – il, qu’en adviendra- t – il, qu’en demeurera – t – il, de ce tout ce qui est produit par untel, une telle – « qui a pu faire en son temps la Une de l’Actualité » - dans cent ans, dans mille ans ?