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Paroles et Visages - Page 97

  • Conversation avec les vaches

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    Ces vaches m’ont hier après-midi accompagné un moment, alors que, de l’autre côté de la clôture, je me trouvais en travail de débroussaillage le long d’un fossé bordant le chemin d’accès à la maison.

    À peine arrivé sur place avec la débroussailleuse, voilà-t-il pas que les vaches « rappliquent » toutes en même temps et se regroupent en face de moi, avançant et dodelinant leur tête par dessus la clôture…

    Une sorte de « conversation » (peut-être – rire – d’une certaine manière « philosophique ») semblait s’établir entre elles et moi… J’ai cependant renoncé à « alors 2 plus 2 ça fait combien ? » …

     

     

     

  • Outils de traitement de texte

    Sur Facebook dans la zone texte lorsque l’on « copie/colle » depuis un fichier en Libre Office (ou Open Office ou Word), un texte rédigé sur ce fichier, comportant des mots ou des phrases en gras, en italique, en « justifié » (alignement du texte)… Les mots, phrases en gras ou en italique et en justifié, du texte que l’on a rédigé sur un fichier, n’apparaissent alors dans la zone texte sur Facebook, que dans une transcription qui ignore le gras, l’italique, le justifié…

    Il serait possible cependant, en utilisant des « raccourcis de clavier », de remédier à cet état de choses :

    CTRL +b pour gras ; CTRL + i pour italique ; CTRL + j pour justifié, après avoir mis en surbrillance le mot ou la phrase à écrire en gras ou en italique, puis mis aussi en surbrillance, une fois les mots mis en gras et en italique, le texte à présenter en justifié…

    Après avoir fait un essai (utiliser ces raccourcis) j’ai constaté que le texte n’était absolument pas modifié comme je le souhaitais !

    Décidément, Facebook comme les autres réseaux sociaux, « n’est pas fait » pour les gens qui souhaitent présenter un texte écrit « dans les règles de l’Art » !

     

  • Lumière et obscurité

    « Car les uns sont dans l’obscurité et les autres dans la lumière.

    Et l’on voit ceux qui sont dans la lumière, mais non point ceux qui sont dans l’obscurité. »

    [ Bertold Brecht ]

     

    Il est cependant une question que peu d’entre nous se posent, c’est celle – ci :

    De quoi est faite la lumière, de quoi est faite l’obscurité ?

     

    Car si la lumière n’est qu’éclairage et si l’obscurité n’est que sombritude, alors la lumière et l’obscurité sont dépendantes de la manière dont l’une et l’autre apparaissent au regard…

    L’éclairage est ce qui fait voir mais ne fait pas forcément voir ce qui doit être vu dans sa réalité complète.

    La sombritude est ce qui enveloppe le regard tel un voile et dissimule ce qui doit être vu qui pourtant existe.

     

    Ceux et celles qui sont dans la lumière et que l’on voit – mais « ne sont que  dans la lumière du monde » - n’éclairent que ce qui, à leurs yeux, doit être vu.

    Ceux et celles qui sont dans l’obscurité et que l’on ne voit pas – mais « ne sont que dans l’obscurité du monde » - sont peut-être eux, dans la lumière, celle qui n’est pas de l’ordre du monde…

     

  • Les années mirages, de Robert Destanque et Michel Martens

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    Dans cette chronique romanesque des années 1946 à 1954 en France, les auteurs Robert Destanque et Michel Martens ( Éditions Robert Laffont, paru en 1992), dans ce roman, évoquent ces huit années durant lesquelles le conflit indochinois, le communisme et la guerre froide, ont fait l’actualité dans notre pays… Cela au travers des destins différents des trois enfants d’une famille du Sud Ouest, les Garnier, Georges le plus jeune, entraîné dans la guerre d’Indochine ; Bernard son frère, ingénieur des Travaux Publics dans le contexte de la Reconstruction après la fin de la 2ème guerre mondiale ; et Laure sa sœur, engagée dans le mouvement communiste sous l’influence de son amant qui deviendra son mari Andrej Jirek…

     

    Cette guerre d’Indochine de 1946 à 1954 est « une horreur absolue » en terme de barbarie, de cruauté, de tortures, de souffrances endurées par les soldats (soit dit en passant pour « sauvegarder » les intérêts et le mode de vie de toute une caste de privilégiés, d’affairistes et de « coloniaux » implantés en Indochine depuis la seconde moitié du 19ème siècle, et cela dans une politique désastreuse des dirigeants de la 4ème république), de massacres, d’assauts menés dans le fracas des armes sous un climat humide, tropical et insalubre…

    En « comparaison » - si l’on peut dire – avec la guerre d’Algérie 1954 – 1962, le conflit indochinois « vaut bien » en barbarie, en tortures et massacres, tant du côté des Français que du côté des Vietnamiens, la barbarie nazie, ou les tortures en Algérie (Français à l’égard d’algériens, combattants algériens à l’égard d’autres algériens)…

     

    Il est en particulier évoqué dans ce livre à propos d’actes de barbarie commis par des vietamiens, en comparaison avec d’ actes perpétrés à la libération en 1944 au moment de l’« épuration », ce fait, absolument atroce, d’un « collabo » d’un village Vosgien, passé vivant au sciage en long de l’entre jambe à la tête…( Dans les Vosges à l’époque et encore aujourd’hui il y a de nombreuses scieries) …

     

    De tous temps à travers l’Histoire, l’éducation, la culture, l’intelligence, la civilisation, n’ont jamais garanti ni entraîné comme l’on pourrait le croire, l’éradication, la disparition de la barbarie, ni contribué à l’édification d’une société plus juste, plus humaine…

    Mais l’on peut dire aussi que l’ignorance, que le manque de culture et d’éducation, et que même des formes d’obscurantisme, n’ont pas forcément rendu plus barbare, plus cruelle, plus violente, une société, les habitants de tel ou tel pays dans le monde…

    Car la Culture s’est faite parfois l’alliée de la barbarie ; et que l’ignorance, le manque d’éducation ont parfois produit des êtres qui « n’auraient pas fait de mal à une mouche » de tout leur vivant…

     

    Ce que l’on a vu, ce qui s’est pratiqué au fin fond du Moyen Age avec la Roue, le Gibet, l’inquisition ; ce qui s’est passé durant la guerre de Trente Ans 1618 - 1648 avec les sacs et les viols et les massacres de populations ; ce qui s’est passé dans les camps nazis de la 2ème guerre mondiale avec les fours crématoires et les chambres à gaz ; ce qui s’est passé en France lors de la rafle du Vel d’hiv et lors de l’épuration en 1944… En matière de barbarie, de crimes, d’atrocités, de tortures… Eh bien cela peut encore se revoir, se reproduire de nos jours et dans le futur… Et ce ne sont pas nos sociétés des « droits de l’homme » et des valeurs de la Démocratrie et où le citoyen lambda reçoit de l’éducation, de l’information… Qui va forcément faire « qu’on ne verra plus jamais ça » !…

     

    Cela dit, une société où dominent le manque d’éducation, l’inculture et les obscurantismes ; demeure tout de même davantage sujette à la barbarie, à la cruauté et à la violence, qu’une société où les gens en grande partie d’entre eux sont éduqués, sont cultivés, et où les obscurantismes sont moins présents…

     

    Reste toujours présente dans l’Histoire et dans les sociétés, la tentation de la révolte, voire de l’anarchie « afin d’édifier une société plus juste, plus égalitaire et meilleure »… Une tentation qui a impulsé parfois des changements radicaux en bousculant des ordres établis, mais qui n’a été qu’une suite d’expériences difficiles, souvent désastreuses et ayant amené au bout du compte, un résultat contraire à ce qui était espéré…

     

    Le sens même de la Révolte est encore à découvrir, et peut-être que dans « L’Homme révolté », Albert Camus nous éclaire-t-il, nous ouvre-t-il une voie possible…

     

     

  • Sondages "son de cloche"

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    Les sondages font en vérité (et « bien dans l’ordre du monde ») ce tonitruant, persuadant, assourdissant et « lavecervellisant » son de cloche, qui incite des millions de gens à suivre ce qui a été annoncé sur la base d’un « panel » pré-étudié, qui constituerait une majorité d’opinion…

    Il est « assez curieux » de constater qu’il n’y a jamais de sondage contradictoire, mais toujours des sondages « orchestrés »…

    C’est connu : le « pensé pas comme il se doit » est le plus souvent zappé… Honteusement zappé dans l’indifférence, dans la démission et dans le silence… Ou dans l’acceptation tacite… Mais – il faut le dire aussi (et c’est peut-être plus dangereux et en même temps « ultracrassement hypocrite ») - le zappé « dézappéisé » liké et j’aiméisé (parfois même médiatisé) a « le vent en poupe » et avec sur le grand pont du navire, des officiants qui se foutent du naufrage prévisible…