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Paroles et Visages - Page 99

  • Les yeux, les oreilles, les dents

    En ce qui concerne les aides auditives, les prothèses et soins dentaires, les lunettes pour une meilleure vue…

    Indépendamment du fait que pour les oreilles, pour les yeux et pour les dents, on est plus ou moins bien remboursé par les mutuelles…

    Des trois, à mon sens, c’est peut-être – pour des personnes de plus de 70 ans voire 80-

    les prothèses et soins dentaires coûteux qui « seraient un peu moins essentiels »… « Je m’explique » :

    Quand tu as 30 ans et de mauvaises dents, autant qu’il t’es possible en fonction de ton budget, « fais pour le mieux » parce que c’est à 30 ans que tu « croques mieux la vie » (notamment au restaurant avec des copains, des amis, de la famille, une belle entrecôte de premier choix)…

    En revanche, à 70 ans, à 80 ans, pour le temps qui te reste à vivre, à quoi bon investir pour un meilleur coefficient masticatoire, dépenser une fortune pour de belles dents ?

    Alors que tu peux très bien sourire et surtout rire sans montrer tes dents, et qu’au restaurant tu t’arranges lorsque t’es avec des amis, de la famille et en particulier un couple de jeunes (ton petit-fils et sa compagne), à ne prendre dans le menu ou la carte, que des plats ne nécéssitant guère de se livrer à un gros effort de mastication (cela afin de ne pas faire indéfiniment attendre les autres qui eux, ont un coefficient masticatoire largement supérieur à 50 % et engloutissent très vite)…

     

    À noter que si tu as un coefficient masticatoire largement inférieur à 50 %, et que tu te trouves au restaurant avec des amis, de la famille et en particulier avec ton petit-fils et sa compagne tous deux ayant toutes leurs dents et absorbant très vite, si tu es âgé de 70 ou 80 ans et que tu n’a pas estimé nécessaire de te faire refaire une belle dentition pour le temps qui te reste à vivre, et qu’au menu tu choisis un plat ne demandant pas d’effort de mastication afin d’éviter de faire attendre les autres… Alors tu es le « grand altruiste » que tu n’es pas lorsque tu laisses sonner le téléphone au moment où tu es cul vissé le bec dans la gamelle à midi et quart, ou occupé à quelque chose qui exige attention et concentration au moment où survient chez toi un visiteur impromtu, que tu rechignes tant soit peu à accueillir…

     

     

  • Que vaut à nos yeux qui ne voient plus l'essentiel, tout ce qui nous semble si important dans nos vies ?

    Le dernier séisme survenu au Maroc, en plus de ces dramatiques incendies de cet été 2023 en Grèce, au Canada, ainsi que d’autres événements climatiques dévastateurs (violents orages, inondations, cyclones, typhons, ouragans, tornades…) et sans oublier le séisme du 9 février de cette année 2023 en Turquie et Syrie, qui fit plus de 56000 victimes, et autres disparus et blessés ; le séisme certes moins dévastateur mais ayant occasionné tout de même pas mal de dégâts à de nombreuses habitations en Charente Maritime le 28 mars dernier, et encore le séisme du 17 avril dernier près de Bagnères de Bigorre… Et tout ce qui est à venir pouvant survenir à tout moment, en France ou n’importe où dans le monde, lié à des catastrophes naturelles…

    Tout cela fait que nous ne sommes plus en sécurité nulle part… Le séisme du 8 septembre au Maroc s’est produit dans une région du Haut Atlas qui, pourtant se trouve à 250 km au sud de la jonction plaque africaine plaque européenne ; le séisme en Charente Maritime du 28 mars s’est produit dans une zone peu sismique…

     

    Que « vaut » donc, en perspective des catastrophes naturelles qui se multiplient, dont la plupart sont liées au changement climatique et à ses conséquences, tout ce qui à nos yeux nous semble si important dans nos vies, à savoir : être en mesure d’habiter une belle maison, de posséder une voiture confortable, de pouvoir utiliser tous ces appareils technologiques dont ne sait se passer, pour nos loisirs, pour nos usages au quotidien ; que valent nos projets, nos aspirations, tout ce que l’on réalise… Qui peut, du jour au lendemain être détruit, disparaître, se trouver compromis, remis en question ?

    C’est bien là la question qui se pose… Bien sûr l’on peut éviter d’y réfléchir, mais il est impossible de ne pas savoir ce qui se passe dans notre région, dans notre pays, dans le monde, de demeurer en dehors de l’information qui vient et dont on ne peut se soustraire que dans le moment où l’on n’est « connecté à rien »…

     

    Cette insécurité liée à de violents événements climatiques et à des catastrophes naturelles, « devrait » nous porter ou nous inciter à revoir l’idée que nous nous faisons des rapports de relation qui sont les nôtres avec nos proches, nos connaissances, et avec bien d’autres personnes en général…

     

    Conditionnés que nous sommes à un mode de vie au quotidien où dominent individualisme et préoccupations personnelles liées à nos activités (travail, loisirs, entre autres), et cela dans une société de consommation et de profusion de biens, de services et de produits… Il n’est pas certain du tout que, si par exemple toute une région de notre pays, la France, devait subir un jour ou l’autre, un séisme de même intensité que celui survenu au Maroc le 8 septembre 2023 ; cela modifierait radicalement l’idée que nous nous faisons des rapports de relation entre nous… Même si les moyens mis en œuvre par le gouvernement, par les associations, par les pouvoirs publics, l’armée, par des centaines de personnes de bonne volonté venues aider sur place, seraient à la mesure de l’événement dramatique…

     

    Dans la région du Haut Atlas au Maroc, tout comme en Turquie et en Syrie , ce sont là des pays où le mode de vie des habitants n’est pas du tout le même que celui des populations qui vivent en France et en Europe, en ce sens que l’on n’est pas loin s’en faut, dans le Haut Atlas ou dans le sud est de la Turquie et le nord de la Syrie, dans une société aussi consumériste, aussi individualiste que l’est la société française et européenne…

     

     

  • Les élites

    Cette élite internationalisée, anglophile, progressiste, néolibérale, de « Gauche intellectuelle bien sapée dans les modes ventempoupesques les plus singulières et les plus personalisées », qui va en vacances en juillet à l’île de Ré, se réunit fin août début septembre en université d’été… Si méprisante à l’égard de ce qu’entre eux ils appellent « le petit peuple »… Me gonfle, m’horripile, et je l’iconoclaste, la conspue, l’écrabouille de tout mon vocabulaire !

     

    Mais… Je rejette tout autant une « autre élite » celle là « pas du même bord – vous voyez de quel bord je veux parler… Qui, d’une autre manière, sous couvert de ce qu’elle avance (justice, égalité, rendre l’argent gagné au peuple, sécurité, police efficace etc. ) ne remettra jamais/jamais en cause les grandes inégalités sociales, du côté qu’elle est des millardaires, des dominants, des actionnaires, qui, selon eux, « font tourner la baraque et donnent du travail aux gens » (putain de discours!)…

    De « leur côté, ça sera autant de mépris pour les « petits » qu’avec cette caste actuelle faite de « droit’goche centre » encore au pouvoir !

     

    Quant à la « gauche de la gauche de tout ça » de Philippe Poutou et de Nathalie Arthaud, et même des « anarchistes – pseudo anarchistes » (avec parfois au pieds des godaces à 300 euro et à la main des smartphones à 1300 euro)… C’est « pas si sûr que ça » que tous ces gens là, avec leurs rappeurs, leurs « pestiférés tant soit peu médiatisés plébiscités sur les réseaux sociaux » soient des « messies » pour le « petit peuple » !

     

     

     

  • Le temps qui passe

    L’écoulement du temps est dépendant de nos activités quotidiennes, ainsi que du contenu dont nous meublons chacune de nos journées…

    Plus les activités quotidiennes sont répétitives et se ressemblent, plus le contenu de chacune de nos journées est fait de ce qui s’entasse, se superpose et compose le même ensemble… Et plus le temps « passe vite »…

    Ce n’est qu’avec le recul (lorsque le temps s’est écoulé et que les jours d’avant deviennent un « paysage » qui se déroule sous nos yeux), que parfois, lorsque « un coin particulier du paysage » contient du souvenir aussi dense que précis, de ce qui fut… Que le temps écoulé, alors, nous semble avoir moins vite passé…

    Lorsque les souvenirs sont à la fois nombreux, denses et précis, que l’on soit âgé de 18 ans ou de 30 ou de 80, le « paysage des jours d’avant » qui se déroule sous nos yeux, nous paraît aussi vaste que le paysage que l’on aperçoit, par exemple depuis le sommet du Mont Ventoux à 1912 mètres d’altitude, d’où l’on voit dans le lointain, la Méditérranée ; à 110 km à vol d’oiseau…

     

  • L'imaginaire

    ... L'imaginaire qui s'éveille... Enfin "qui peut s'éveiller"... À la vue - et pour autant qu'il est possible - d'une personne que l'on connaît - sans vraiment la connaître - ou encore l'imaginaire qui s'éveille, devant le "livre de pierre" (c'est à dire la tombe de quelqu'un que l'on n'a pas connu) dans un cimetière... Cet imaginaire donc, venu on ne sait d'où ni comment, que l'on n'a pas cherché à éveiller - mais qui nous est cependant venu... Dans une certaine mesure, "rejoint" peut-être?, ce qu'est cette personne dont nous savons si peu d'elle, rejoint ce que fut l'inconnu qui gît sous la pierre...
    Bien sûr l'"histoire" que l'on invente - ou qui, on ne sait comment, se construit, est sans nul doute différente de la "vraie histoire" de la personne... Mais en quelque sorte, elle a rendu vivant dans notre esprit, quelque chose qui aurait pu être... D'une personne que l'on connaît peu, d'une personne que l'on n'a jamais connue...

    ... Il n'y a pas de vie humaine sans imaginaire... Même s'il y a des gens de peu d'imagination, de peu de rêves, ou qui pensent peu, qui pensent comme il est "de bon aloi" de penser...