… L’un des signes les plus visibles, les plus fréquents, au quotidien vécu, d’agressivité sous anonymat, c’est le coup de klaxon rageur de l’automobiliste (souvent masculin la trentaine bien portante ou la cinquante- soixantaine confortable – rassis ) se considérant importuné ou gêné dans sa manœuvre sûr de lui de sa conduite de sa capacité à circuler aisément en environnement urbain ; et très enclin à mépriser, à prendre pour un « beuh-beuh » celui ou celle qui hésite sur une direction à prendre, est « trop lent à réagir », rate une sortie dans un rond point, ne dispose peut-être pas d’un GPS…
Le ou la « ciblé(e) » ne pouvant répondre à ce malotru, à cet imbécile crasse, dont il, elle ne voit pas le visage, mais juste le « cul riche et gras » de la bagnole cossue du « klaxomerdeur » (bon c’est vrai aussi, la bagnole peut être une Fiat Panda)…
En effet, en plein embouteillage et impossibilté de faire arrêter le malotru, de descendre de son véhicule et de « mettre un pain » au malotru, le « ciblé » ou la « ciblée » ne peut se venger autrement que par un « bras d’honneur à s’en bleuir le creux du coude » !
Honte, rage et fureur exprimé haut et fort et publiquement, à l’adresse de ces crétins d’automobilistes rageurs qui, en France (est-ce pareil ailleurs?) sont légions, tous aussi imbéciles crasses qu’ils sont, puant d’individualisme forcené, d’arrogance, de vulgarité, de brutalité !